Prime 5 - le prime de l'inversion

IL EST PETIT IL EST GENTIL IL A STOPPÉ LEO MESSI MAIS ON SAIT TOUS C'EST UN TRICHEUR N'GOLO KANTE J'écoute à moitié Kirsti, en attendant le SAS.

C'était à mon tour d'entrer dans la maison des secrets, dont je gardais d'excellents souvenirs - particulièrement avec mon frère avec qui j'avais passé l'aventure. Ayant fait le déplacement d'Italie, on m'avait contacté pour un retour furtif - comme quoi ma crinière de feu n'avait jamais été égalée et qu'il fallait que la plus belles des rousses reviennent sur vos écrans. Je m'étais laissée tenter, avec beaucoup d'entrain je dois l'avouer. C'était avec un grand sourire que je passais donc la porte du SAS, découvrant tous les candidats en freeze. « Je vois qu'ils vous ont bien dressé » je lançais, amusée, lâchant un rire sincère. Je m'approchais alors des candidats, chacun leur tour. Bien-sûr, par ordre alphabétique, par soucis d'égalité.
A commencer par Adel, donc. « Tu.. as beaucoup de succès à l'extérieur, surtout auprès des Bambine. Mais, fais attention... je te conseille de t'habiller d'un pull-over plus souvent. » je lui adressais un clin d'oeil, m'avançant à présent vers Anastasie. « Tu es belle... mais on ne te voit pas assez. Les gens pensent que tu n'es là que pour obtenir un contrat dans la mode après. Mais, c'est pas un soucis, moi j'ai mon agence, je peux t'y faire entrer ma belle. Si ça peut te rassurer... Alors maintenant on veut la joueuse, la vraie. » Je lui adressai un sourire sincère avant de passer à Arthur. « Ta barbe est impressionnante... mon frère a tenu à te dire qu'il trouvait ça dommage que tu ne sois pas roux. » Je m'avançais alors vers Athena. « Alors toi du coup, tu es rousse, mais... on trouve que ta couleur manque un peu de peps. N'hésite pas au besoin, on a des bons coiffeurs par chez nous, on peut te passer leur numéro. » A présent, je partais vers Blair. « Honte à toi... » Je la regardais dans les yeux, avant de me placer devant son ancienne amie. « Corragio, aucune femme ne mérite d'être trompée. » Un demi-sourire compatissant et je m'avançais vers Charles. « Je... n'ai rien à dire sur toi. » Oups. Je passais au suivant, Corentin. « L'amour est enfant de bohème, le sexe à outrance n'est pas glorieux. Tes ardeurs sont naturelles, mais fais attention aux caméras, respecte ton image et ta famille. » Je me dirigeais vers Diem « Etrange, cette teinture... » sourire à l'appuie, je passais rapidement à Gabriel. « Non dire quattro se non l'hai nel sacco. Ne vend pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué, il te reste beaucoup de chemin à faire avant d'atteindre la finale. » Venait alors le tour de Hadès. « O diavolo ! L'enfer t'attend, fils de Satan. » Méprisante, je maintenais son regard de longues secondes, avant de me diriger vers Karl. « Orsacchiotto, un vrai nounours. Tu me fais beaucoup penser à Florian, de ma saison, je l'aimais beaucoup. » Je lui souriais presque amicalement avant d'aller voir Kirsti. « Très discrète. » Je lui souriais en haussant les épaules, et je rejoignais Léna - ne pouvant m'empêcher de lui toucher les cheveux d'un air maternel. « Mia cara... aussi sage que tu es, aussi belle. Garde tes repères auprès du ciel, Dieu te le rendra. Va le plus loin possible, tesoro. » Je lui déposais un baiser sur le front, avant d'aller voir Matteo. « Discret. » Je lui souriais aussi, passant à Mona-Lisa. « Tu es très jolie. Secret Story con tuo fratello, c'était une très bonne idée. Profitez. Aimez-vous. » Je vais ensuite voir Sheila. « Tu me fais penser à un vieux proverbe... Ittàrisi ccu tùttu 'u scèccu. Attention à toi, grande joueuse. » Je lui souriais sincèrement, avant de quitter le jardin après leur avoir dit au revoir d'un joli geste de main. «  E stato un piacere. »

J'avais hoché la tête avec un sourire à Esmée, candidate emblématique de la saison 9 gagnée par l'incroyable Clarke, même si je n'avais pas tout à fait compris ce qu'elle essayait de me dire.

D'accord, donc la production me fait arriver dans le jardin en pleine drama. Ils tiennent tant que ça à me ridiculiser ? Ils vont me le payer très cher, croyez moi. Mais je n'ai pas dit mon dernier mot. Je pénètre dans le jardin avec une rousse insignifiante, et je vois tout le joyeux carnage. Qu'est-ce que tu veux faire avec des abrutis pareils, franchement ? « Bon, je préviens, je ne vais pas me diriger vers tout le monde, je n'ai pas que ça à faire de sentir vos mauvaises haleines. ». Bon, je me tourne vers Blair... « Toi, je pense que tous mes prédécesseurs t'ont dit la vérité. Tu essayes d'imiter Reine Vanessa, mais je suis inimitable. Tu penses m'impressionner avec ton trip avec Hadès, mais des filles comme toi, j'en vois des centaines à la journée. Tu n'es qu'une poussière parmi tant d'autres. ». Je me tourne ensuite vers Chani. « Toi, ma pauvre fille, tu n'as pas de fierté. ». Elle va comprendre pourquoi à la fin. Je me tourne vers Sheila. « Quand on est un mélange entre un poisson rouge et Michael Jackson, on s'abstient de parler. Tu as le visage d'une huître en décomposition et tu joues la drama queen. Ca ne prend pas avec moi. ». Oh et puis merde, plus le temps pour la narration. « Gabriel et Hadès, pour moi, c'est le même combat. Vous jouez les pervers narcissiques, mais vous avez devant vous une femme qui a plus de vice que vous. Vos vices sont ramplanplan, et je m'ennuie. Léna, aucun caractère. Corentin, pareil. Arthur, tu ressembles à Peter Pan. Charles, depuis que tu as mis un vent à l'autre grosse vache, tu as ma bénédiction. Mattéo, ne change pas, tu es parfait comme tu es. Adel, tu fais le playboy, mais en réalité, tu as la dégaine d'une asperge pourrie. Et les autres, vous n'êtes pas intéressants, donc je ne gaspille même pas ma salive pour vous. ». J'embrasse alors Hadès sur la bouche... puis je me dirige vers le SAS. Ah et j'oubliais... « Au fait Anastasie, Arthur, c'est un bon coup ? ». Je tourne les talons et je sors.

tout ça pour ça C’est cool, elles ont eu l’air de s’amuser.

« Sécurité ! » me contentais-je de crier. Qui était cette bonne femme qui venait d'entrer dans la maison, une fan un peu trop hystérique et beaucoup trop ému de nous voir. La sécurité laissait vraiment à désirer.

Adel me souffle que je n'ai pas besoin de le remercier, parce que j'aurais fait la même chose dans une situation inverse, et c'est un fait. Je lui souris alors, et dans un hochement de tête entendu, reporte mon attention sur Arthur, lui aussi au plus bas. Il me remémore les paroles d'Hadès qui avait juré ne pas me faire de mal ... Et je grimace légèrement. « Je suis si désolée que ça t'arrive à toi aussi, Arthur. Tu ne mérites pas ça ». Je soupire alors, puis le prends dans mes bras. « On a été les dindons de la farce, les deux trop gentils ici pour qu'on soit honnête avec eux ... ». C'est alors que nous sommes coupés par l'entrée d'une candidate, ou plutôt, ancienne candidate, et nous voilà de nouveau replongé dans un freeze. Je la laisse s'approcher de moi et sa main caresse mon visage avec délicatesse ... Ses mots me font le plus grand bien et mon coeur s'apaise presque aussitôt. Je lui souris malgré tout, ne pouvant m'en empêcher, je meurs d'envie de la prendre dans mes bras, elle est tellement douce. Puis alors, la gagnante de la ferme célébrité de l'hiver dernier fais son entrée et nous démonte tous un par un ... Je suis gratifié d'une simple attaque à mon caractère trop effacé. Une critique qui, ce soir, ne m'atteint que peu. Finalement, les deux jeunes femmes disparaissent, et je les regarde quitter le jardin, tel l'ange qu'est Esmée, et le démon qu'est Vanessa.

Je rentre dans le salon.

Quel prime de merde, je rentre aussi.

J'écoute les deux anciennes candidates. Elles se sont fait attendre pour ça ? Bon au moins Blair m'aura fait rire. Je repars vers le salon.

C'est une soirée qui tourne au fiasco. Je pars vers le salon, accompagné de Léna.

Léna dit qu'on est les dindons de la farces encore une fois je lâche un léger rire énervé. " Steu' plaît Léna, vient on en parle plus. " Deux anciennes, encore. Une gentille et une cassos. J'ai une barbe impressionnante et je ressemble à Peter Pan. Point positif de la soirée : Fini les allusions Chani et Arthur. La vieille raconte un bobard par rapport à Ana, j'en ai strictement rien à faire. Ni chaud ni froid. J'aide quand même la ravissante mamie à sortir car elle va pas tarder à caner la pauvre. Je rentre.

Lorsqu'Arthur me demande d'arrêter dans parler, j'opine de la tête et lui dis « Oui, bien sûr, puis je me saisis de son verre de whisky et ajoute : mais alors je vais avoir besoin de ça ». Puis je retourne au salon.