Jour 10

J'avais besoin d'une bonne baignade car je n'avais pas pu encore profiter de la petite piscine qui était mis à ma disposition. J'enlève donc mes vêtements, finissant en caleçon pour venir me jeter dans le bain. Elle était plutôt bonne pour de l'eau de soirée. Je sors ensuite la tête de l'eau jouant avec mes cheveux.

j'arrive à la piscine, juste après avoir été dans le salon suite à l'annonce de la voix. je vois que Giani est déjà dans l'eau, étant en short, j'en profite pour me mettre au bord de la piscine et poser mes pieds dedans l'eau. « bébé ! » m'exclamais-je envers Gianito ! Ça faisait longtemps qu'on ne s'était pas retrouvé seul.

J'esquisse un sourire alors que Dior s'approche de moi pour barboter à son tour. Je m'approche de lui mouillé de la tête au pied avec un grand sourire. « Viens, elle est bonne je t'assure ! » déclarais-je avec un sourire en lui éclaboussant légèrement les jambes pour qu'on le taquiner. « Ca fait un temps qu'on s'est pas parlé, tu t'es remis de notre petite soirée à la belle étoile ? » demandais-je en rigolant. Le pauvre, j'avais jamais eu vraiment son ressenti par rapport à tout ça. Je crois que je lui avais complètement passé l'envie de revivre un petit camping. « Tout va bien cette semaine pour toi à ce que j'ai cru comprendre. Immunisé, avec de l'argent. Tu te fais plaisir dis moi. » J'esquisse un sourire amusé pour lui montrer que malgré tout, je suivais encore ce qu'il faisait dans cette maison. « T'as bien, car qui sait, j'aurais pu te nominer. » Je l'aurais pas du tout fait, mais j'aimais bien le taquiner. Je remue dans l'eau, légèrement avant de lui dire. « Tu veux toujours qu'on se fasse d'autres soirées confidences à la belle étoile comme la dernière fois ? » C'était sincère, c'était quand même plutôt agréable d'être à ses cotés pendant ces instants. A lui de voir s'il voulait quand même qu'on retente l'expérience dans un cadre plus propice. « Et ta semaine alors, ça a été ? » C'était comme si je le retrouvais après pas mal de péripéties, j'avais envie de savoir comment ça s'était déroulé de son coté.

Giani m’invite à le rejoindre, évidement je fais ma petite vierge effarouchée et décline explicitement de la tête sa proposition, avec un petit sourire quand même. « Il fait un peu frais j’ai pas trop envie de tomber malade chéri ! » lui dis-je, assez désolé, il est quand même tout le temps joyeux, et toujours très gentil, et je suis toujours là à refuser ses différentes propositions. Il remarque lui aussi que ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas parlé et me demande si je me suis remis de notre petite soirée à la belle étoile… clairement non, enfin oui, je m’en suis remis, mais hors de question que je retente le coup. « disons que c’était bien, ça nous a permis de nous rapprocher, mais je m’en suis remis physiquement mais psychologiquement j’avoue que ça m’a un peu traumatisé » dis-je honnêtement avant de réviser sur d’autres sujets, entre autre sur mes avantages lors du prime. Il remarque je me fais plaisir, je ris « je n’ai même pas eu mon mot à dire, tout était que de la chance » dis-je avant de rire de nouveau. Il me dit que j’ai de la chance car il aurait pu me nominer. « Vraiment ? » lui demande-je en riant, pour lui montrer que je ne le prends pas au sérieux, mais en réalité, je me méfie un peu, on ne fait jamais de blague sans en penser un minimum, peut-être que l’envie de me trahir le titille et qu’il va avoir besoin de soulager ça au plus vite, quoi qu’il en soit, bien heureusement je suis immunisé, il pourra me la faire à l’envers une autre fois si l’envie lui prend.

Il me demande si il veut qu’on se fasse de nouvelles soirées à la belle étoile « honnêtement pourquoi pas, comme je l’ai dit, ça m’a un peu traumatisé psychologiquement, mais je vais parler avec la psy du confess et on verra bien » dis-je en riant, en sachant pertinemment que je ne pense pas renouveler le délire… bien que très tentant car sa compagnie est appréciable, encore plus dans ce contexte de dormir à l’extérieur de la maison.

Il me demande pour ma semaine, il est trop chou, ma semaine a été plutôt vide en réalité, après des premiers jours très présent, sur la fin de semaine je me suis plutôt permis de me reposer. « ma semaine ça a été plus que bien et toi alors ? Maître des nominations !!! Tu as fini et tu as commencé ces deux premières semaines en beauté ! » lui dis-je en souriant, sans once de jalousie cela dit.

Je vois que Dior semble réticent à l'idée de venir dans le grand bain. « Allez. » lui dis avec un grand sourire alors que mes grand bras l'éclabousse beaucoup plus que que je ne l'aurais voulu. « Oups. » fis-je d'une mine faussement gênée. J'avais envie de le titiller un peu le petit Dior. C'était plus un jeu pour moi qu'autre chose et j'avais aussi envie qu'il se détende avec tout ça. Il allait finir par lui poussé des rides s'il restait aussi frustré que ça. Il m'avoue ensuite que notre petit escapade en pleine nature l'avait complètement bousillé psychologiquement. « T'exagères pas un peu ? » demandais-je d'un ton amusé. Il m'avoue enfin que tout ce qui était arrivé ces derniers temps, c'était surtout de la chance. Il semble aussi très concerné par ce que j'ai l'air de lui dire à la rigolade. Et vraiment, j'étais un peu déçu que je puisse jouer à ce jeu avec lui. « Tu penses vraiment que j'aurais pu te nominer ? » demandais-je sincèrement en regardant Dior dans les yeux. C'était un des premiers avec qui je m'étais entendu ici et je me voyais mal le foutre dans le SAS du jour au lendemain. Et certes j'avais pu jouer un petit jeu au début mais ça fait bientôt deux semaines et j'avais compris que c'était pas non plus un mauvais garçon. Il m'avoue ne plus être très friand de nos petites soirées. « Si c'est la belle étoile qui te dérange, on peut toujours se faire ça à l'intérieur. » rétorquais-je en rigolant légèrement. J'allais pas non plus me priver de passer un moment en sa compagnie pour ça. Il en vient à me parler de mon pouvoir et je rétorque, taquin. « Je n'ai même pas eu mon mot à dire, tout était de la chance. » J'esquisse un sourire avant d'ajouter. « Tu mettrais qui dans le SAS à ma place ? » Tout avis était bonne à prendre et je sais de toute façon que Dior allait aborder le sujet.

il insiste pour que je le rejoigne, mais je ne préfère pas pour l’instant. « j’suis vaseux, j’ai pris un smecta tout à l’heure » autant dire que je ne veux pas que la piscine devienne marron comme le design de la maison, surtout par ma faute.

En ce qui concerne le fait que je sois bousillé psychologiquement par notre escapade, j’exagère un peu effectivement, mais je me retiens de lui dire. « peut-être pas bousillé mais y a eu un avant et un après » dis-je en guise de mensonge, clairement plus c’est gros et plus ça passe avec moi, et puis ça devrait coller avec ma personnalité.  Il me demande si je pense vraiment qu’il aurait pu me nominer… comment dire chéri, nous sommes dans un jeu, je te connais depuis une semaine, évidemment que je me méfie et que je te crois si tu me dis que tu pourrais me nominer. « bien sûr que non, mais comprend que ça fait pas longtemps qu’on se connait, de là où je viens, se méfier de tout le monde c’est la règle numéro 1 » lui dis-je sincèrement.

Pour les p’ittes soirées confidences il propose de faire ça à l’intérieur au pire des cas, eh bien c’était l’idée au départ donc bon… j’acquiesce. Il me demande qui je mettrais dans le SAS à sa place. « Je ne suis pas à ta place justement » lui dis-je avec un petit sourire en coin. Évidemment, ça me tente un peu de dire des noms par ci par là, mais c’est son moment. « j’adorerais te dire qui je mettrais mais je pense que c’est un choix que tu vas devoir assumer par la suite, donc il convient mieux que je ne dise rien, même si je suis sûr que tu n’es pas du tout influençable » vu comme nous sommes proches, il serait facile pour certains habitants de me faire porter le chapeau sur leur nomination, prétextant une possible influence que j'aurais sur Gianito, suite à notre début d'amitié.

T'as une idée de qui tu vas nominer ? J'veux tout savoir.

J'ai compris qu'il voulait pas me rejoindre et j'esquisse un moue lorsqu'il me dit ça. « T'es pas marrant. » lui lâchais-je instinctivement sous le coup de la plainte. J'avais l'impression qu'il se retenait pas mal avec moi, j'avais du mal à cerner Dior. Un coup ça allait, et l'autre il nous sortait son grand jeu de je suis en âme, et je vais tous vous défoncer. J'avais envie de voir ce qu'il y avait au travers de tout ça mais lui ne m'y laissait pas l'accès. Il m'avoue qu'il y a eu un avant et un après notre petite soirée. « Je t'ai pas fait aller à la guerre non plus. » rétorquais-je en rigolant. Quelle drama queen celui-ci, toujours à extrapoler. Et il m'avoue aussi qu'il se méfiait de beaucoup de monde. « Si tu commences à te méfier de chaque gens que tu croises, tu vis plus si tu veux. Laisse toi aller. » Et regarde, ça avait marché pour moi. Je finis par sortir de l'eau et me poser à coté de lui tout mouillé. Il ne veut finalement pas me dire qu'il m'aurait vu nominer. « T'es bien mystérieux, moi qui aurait pensé que tu aurais été le premier à venir me voir pour influencer mon choix, je suis étonné. » avouais-je en guise de taquinerie alors que je viens lui donner un coup de coude. « Et tu ne sauras rien. » fis-je avec un sourire de défi à question sur mes intentions de nomination. « C'est donnant donnant mon petit Dior, tu me donnes ton avis ... » fis-je en lui boopant le nez. « Et je te dis ce que j'en pense. » concluais-je avec un sourire taquin et amical. Fallait qu'on se fasse confiance tous les deux et clairement, je ne voyais pas Dior comme un ennemi par ici. Je l'invitais simplement à s'ouvrir plus avec moi et à comprendre que je n'étais pas si manipulateur qu'il avait l'air de croire. « Et je suis sûr que tu sais ce qui se dit de ci de là par rapport à ça. Je suis curieux je t'avoue. » fis-je dans un aveu. Il était plus proche que moi des autres habitants et j'avais aussi besoin de jauger la température auprès d'eux.

Il finit par me dire que je ne suis pas marrant. Je continue de me méfier de tout le monde dans cette maison et Giani n’est pas exempté de mes méfiances, le petit air enfantin qu’il a tendance à prendre me laisse des doutes quant à sa sincérité, peut-être n’est-ce que de la parano,  cela étant dit…, dix jours…, onze, si on compte le premier soir, c’est encore trop peu pour accorder toute ma confiance à une personne, je suis tout sauf naïf… mais les sentiments ici sont décuplés, et l’enfermement pèse, dix jours paraissent un mois, petit à petit ma carapace s’estompe. Il a raison, on ne vit plus lorsqu’on se méfie de tout le monde « je m’adapte, tu sais. J’viens d’un milieu où c’est tellement naturel. » du coup ça n’empêche pas de vivre bien au contraire, ça permet même de jouer, un vrai jeu de société.

Pour les nominations, faites monter la pression, Anaïs bisous de moi, c’est guenz et on aime ça! Il me trouve assez mystérieux en ce qui concerne les nominations, il pensait que j’allais venir en courant pour influencer ses choix… la preuve qu’il me  connaît mal, même si ce n’est pas l’envie qui m’en manque… une chose que j’adore faire dans la vie : le contraire de ce qu’on pense que je vais faire. « pour qui tu m’prends » dis-je en riant avant de poursuivre « j’espère que t’es agréablement étonné alors ! », avant qu’il ne me dise que c’est donnant donnant. « je te donnerais mon avis si tu me dis ce que tu comptes faire » lui dis-je en le bousculant, afin qu’il tombe un peu plus dans l’eau, et finalement il me dit qu’il est certain que je suis au courant des choses qui se disent… magner la langue de bois c’est aussi une chose que j’adore faire. « tu as le droit d’être curieux Giani » lui dis-je « mais tu devrais être le premier à savoir ce qui se dit, même si tu ne fais pas parti des sans pouvoirs cette semaine » conclus-je… je me dis qu’il est mal entouré si il est incapable de savoir tout ce qui se dit.

J’avais aussi un devoir à faire, une mission, essayer d’aider Ashley pour qu’elle se retrouve nominer face à des personnes un peu plus faible qu’elle… malheureusement je ne vais pas pouvoir tenir ma promesse, je fais passer mes principes avant tout, la Ashley se débrouillera comme elle peut dans le SAS. Elle n’a qu’à prier après tout.

Je commence à tousser… je suis déçu de ne pas pouvoir être complètement transparent avec Giani, il est vrai que j’aurais adoré lui donner des conseils et lui donner mon opinion en ce qui concerne les nominations, mais je décide de la jouer sage car c’est le début, et parce-que j’ai trop l’habitude de donner des conseils à des gens qui au final ne font qu’une seule chose : ne pas m’écouter. Ainsi, pour éviter d’être déçu ou en colère, et surtout mettre en furie mon égo, je préfère m’abstenir complètement, que donner des conseils qu’il ne finira pas par écouter et mettre à mal notre début d’amitié. Giani est quand même une des personnes dont je suis le plus proche dans cette aventure. Je continue de tousser, je me lève donc. « je ne sais pas ce que j’ai ce soir mais je crois que je suis malade » dis-je, assez déçu de ne pas pouvoir entrer en profondeur autant sur le sujet nomination que sur le reste.

« Je te laisse profiter un peu de cette piscine, et réfléchir avec toi-même sur ce que tu vas faire pour demain ! Je te souhaite bien du courage, chéri ! » clairement il n’a pas une position facile, et le cadeau qui lui a été fait pourrait s’avérer empoisonné. À suivre.
Attendant une petite réponse de sa part avant de m'en aller.

Il me dit qu'il sait s'adapter, qu'il vient d'un milieu ou c'est naturel. S'adapter ou être quelqu'un qu'il n'était pas ? Là était encore la question étant donné que je le sentais plus sur la défensive, plus en retrait avec moi en durant cet instant. J'avoue avoir du mal à comprendre encore à quoi il joue, mais soit. Je rigole à sa remarque lorsqu'il vient me dire si j'étais agréablement étonné. « A vrai dire, j'aurais aimé parlé un peu de ça avec toi. C'est toujours bon de prendre des avis de gens avec qui on compte peut-être suivre dans l'aventure. Mais t'as l'air d'avoir fais ton choix. » lui rétorquais-je d'un air taquin. Il veut absolument savoir ce que j'allais entreprendre et me pousse à l'eau. Pour l'instant, je ne réagis pas et me contente de lui dire « Ça ne marche pas comme ça, c'est moi qui aie le pouvoir cette semaine. » rétorquais-je pour le défier. Je savais que ça le démangeait que je puisse bien savoir ce que j'allais mettre en nomination mais je ne cédais pas à Dior et il allait comprendre qu'on était deux têtes de mules. Il m'avoue ensuite que je devrais être le premier à savoir ce qui se dit. « Tu sais Dior, quand tu as le pouvoir, tu cherches pas vraiment à savoir ce qui trouble le peuple. Tu gouvernes, c'est tout. » J'esquisse un sourire dans ce petit jeu d'incidences. Et je le vois qui commence à tousser, à nous mimer une crise d'asthme pour s'échapper et il tente de s'en aller assez vite. A mon tour je sors de la piscine et vient lui barrer la route pour l'enlacer tout trempé et le mouiller en conséquence. « Bonne soirée Dior, et sèche toi vite tu vas attraper froid. » ajoutais-je en un sourire mutin. Je viens finalement lui chuchoter. « Ça c'est pour quand tu m'as foutu à l'eau. » Je le laisse ensuite partir alors que je retourne à l'eau, satisfait de notre petite entrevue bien que trop courte. J'appréciais le taquiner.

Finalement le vrai visage de Gianito se dévoile petit à petit, comme quoi, il faut toujours repousser les personnes que l’on a en face de soit dans leur retranchement jusqu’à ce qu’ils craquent pour voir ce qu’ils valent réellement. Il ne dit rien de choquant, et vaut toujours autant qu’avant mais je vois un peu plus de quoi il est capable, j’estime donc que notre petite conversation du soir aura été utile.

Il n’a pas tort en ce qui concerne de gouverner lorsqu’on a le pouvoir et ne pas s’inquiéter de ce qui importe ou trouble le peuple, je lui souris donc. « Bonne soirée à toi aussi chéri » lui dis-je avec un grand sourire, tout en toussant un peu.

L’avoir poussé à l’eau était un signe de taquinerie car il est vrai que je suis une personne froide par moment. J’espère qu’il l’aura compris, j’ai l’impression que c’est le cas. Je lui fais ensuite un bisous sur la joue avant de partir.

Dior m'avait déposé un baiser sur la joue et mine de rien j'appréciais ses petits gestes je n'allais pas m'en cacher. J'étais quelqu'un d'assez tactile et j'aimais qu'on le soit avec moi quand il s'agissait de gens que j'appréciais. Candyce prend sa suite et faut que je ne l'avais pas vu depuis maintenant quelques temps, choses qui m'étonnait à priori vu qu'elle était pressentie pour être une des fortes têtes de la maison. Je lui offre un grand sourire alors qu'elle me rejoint dans la piscine. « Girl, où tu étais passé ? » lui demandais-je instinctivement. Depuis le début, nada zero nouvelle. Elle me demande bien vite si Dior me plaisait et je marque un air gêné. C'était assez soudain. Je me contente d'ajouter. « Pour l'instant, on apprends juste à se connaitre, voilà tout. Il a une personnalité complexe et j'arrive pas bien à le cerner parfois. Donc honnêtement je pense pas que ça ira bien plus loin qu'une amitié. » J'évasais bien entendu volontairement la question de savoir s'il me plaisait, pour pas trop en dire. Qui sait ? Mais j'avais clairement pas envie d'être déçu par tout ça. Candyce me pose bien vite la question de savoir de quand était la dernière que j'avais eu un copain .. ou une copine. « Un copain. » lui dis-je clairement dans un sourire complice. J'avais pas vraiment la tête à manger des moules avec mes frites si vous voyez ce que je veux dire. Je fais mine de réfléchir. « Ca va faire un an maintenant je dirais. » Séparation assez douloureuse, pas trop envie d'en parler. « Et toi alors ? » lui rétorquais-je assez rapidement. « Je sais que beaucoup peuvent être généralement plus attiré par ton drag que par la personne que tu es et c'est assez dérangeant quand tu dois te mettre en relation. Tu as ce genre de problème toi ? » A vrai dire, j'étais curieux de savoir ce qu'elle allait me répondre étant donné que j'étais friand d'en apprendre plus sur le monde et sur la vie de drag.

Je rigole franchement lorsqu'elle me décrit ce qui s'était passé pour elle ces dernières semaines. « Oh girl. » Elle avait pas la langue dans sa poche la Candyce à défaut de l'avoir autre part. J'en viens rapidement à lui demander. « Et vous vous connaissez, toi et Olympe ? C'est quand même pas banal deux drag dans une même télé-réalité. A part chez Ru Paul j'entends. » Elle me taquine encore sur Dior et je me contente de lui envoyer un long regard qui pouvait signifier plein de choses. J'étais le genre de mec assez pudique sur ses sentiments et sur ce q'il pouvait ressentir alors bon, j'aimais pas des masses en parler. J'en viens à lui demander. « Et toi, tu dois bien avoir deux trois garçons en ligne de mire non ? » Candyce demandait beaucoup mais je suis sûr qu'elle aussi avait lorgné sur les yeux des quelques messieurs de cette aventure. Elle m'avoue ensuite qu'elle n'a pas eu de relation depuis 6 mois. et accessoirement qu'elle trouvait canon Nahim. « Et alors, tu as rien essayé avec Nahim ? » demandais-je curieux, un sourire en coin. Elle me confie ensuite que beaucoup d'hétéro flashait sur son personnage et elle m'avoue qu'elle avait peur qu'on ne la reconnaisse pas. Je rigole légèrement. « Je pense que personnage ou pas, tu es facilement reconnaissable. » Il y en avait pas deux comme elle alors bon. « Et puis, c'est aussi bien de connaitre les deux facettes d'une même pièce. Ton personnage, et Aaron. Je suis sûr qu'il est tout aussi intéressant lui aussi. » déclarais-je avec un sourire amical. Fallait pas que Candyce ait peur de se dévoiler par ici. Ça pouvait être usant de se conformer à son personnage jusqu'au bout, on a parfois envie de s'éloigner de tout ça et d'être soit même. « Ca fait combien de temps que tu fais du drag d'ailleurs ? Ça t'es venu comment ? » J'étais assez intriguée de savoir son histoire et ce qui l'avait poussé à s'inventer Candyce.

Elle me rassure en me disant que non, elle n'avait rien à voir avec Olympe et qu'elle ne lui faisait d'ailleurs ni chaud ni froid. « Si vous comptiez sur chacune pour vous soutenir dans l'aventure, j'ai l'impression que c'est raté. » déclarais-je en un rire. J'aurais pensé que les deux soient vraiment liées ou du moins qu'elle ne se tire pas dans les pattes mais Candyce n'a pas l'air du même avis. « Je t'avoue qu'elle est un peu trop discrète pour qu'elle soit dans ma ligne de mire, je veux frapper un peu plus fort tu vois. » ajoutais-je en esquissant un sourire. Donc Olympe, ça serait pour plus tard. Il m'informe ensuite que Kamille et Nahim, il y avait quand même un petit quelque chose. « Mais j'ai cru voir Nahim collé serré avec Nadia tout à l'heure dans le salon ? Il a l'air quand même de jouer sur plusieurs tableaux non ? » Oupsie, peut-être que j'avais lancé une bombe. Et j'espérais autant pour Kamille et Nadia que ça n'allait pas se retourner contre elle. « Liam, je pense qu'il pourrait t'aller. » déclarais-je en avec un coup de coude. « Il a la tête sur les épaules, il est doux et il a de gros bras. » ajoutais-je en rigolant légèrement. Fallait bien la caser un peu la Candyce, qu'elle ne reste pas seul non plus. Elle m'avoue ensuite que son drag est aussi une carapace. « Je comprends tout à fait. C'est toujours plus rassurant d'avoir ce genre de biais pour pas péter un câble par ici. » finissais-je alors que la fin de ma phrase s'étirait sur un baillement. Si le drag m'avait tenté. « J'aimerais beaucoup essayer un jour je vais pas te cacher, j'espère que tu seras là pour me mettre pour la première en talons. » ajoutais-je mutain, avec un clin d'oeil. « C'est pas tout mais il commence à faire frisquet et je fatigué par cette journée. Prépare toi, demain il va y avoir du feu. » fis-je mystérieusement dans un grand sourire en sortant me sécher.