Soirée jeu pour faire connaissance

Nahim a écrit:

soirée à l'image du thème : extrêmement gênante.

Je suis en train de me demander... Mes spécialistes et médecins qui m'ont poussé à venir ici, est-ce qu'ils m'auraient pas fait interner de force dans un asile ou mis en cage pour faire des expériences ? Parce que le spectacle qui s'offre à moi est, comment dire... affligeant. J'écoute la dernière anecdote...

« LA HONTE DOIT CHANGER DE CAMP!!!! CE N’EST PAS A L’AGRESSÉE DE SE SENTIR HONTEUSE MAIS A L’AGRESSEUR. HONTE HONTE HONTE!!! ON N’AGRESSE PAS LA FEMME!! LES LÈVRES D’UNE FEMME SONT SACRÉES. LE PREMIER JOUR ON EMBRASSE DE FORCE... MAIS SAVEZ-VOUS JUSQU’OÙ ÇA PEUT ALLER?? JUSQU’AU FEMINICIDE ÇA PEUT ALLER. 70 FEMMES TUÉES PAR LEUR MARI DEPUIS LE DÉBUT DE CETTE ANNÉE. LES CHOSES DOIVENT CHANGER!!! ». Mon coup de gueule passé, je pose mon cul sur le fauteil.

La soirée part complètement en couille. Ça parle de violeur. « Bon, c’est simple, si Enzo a violé quelqu’un dans cette baraque, qu’il se fasse exclure définitivement ! Normalement il y a des preuves, y a 80 caméras et micros non ? » je ne comprends pas leur envie de faire le buzz pour tout et rien, j’suis exaspéré j’ai qu’une envie c’est de me casser là.

Enzo reviens, très énervé contre moi, l'air menaçant. " Bah mec c'est pas moi qui dit ça c'est la loi. Si t'embrasse une fille et qu'elle n'est pas consentante, je suis désolé mon pote mais c'est une agression sexuelle. " Front contre Front, je commence donc à rigoler. " Violeur ! Violeur ! Violeur ! " Répétais-je, grand sourire aux lèvres.

C'est effectivement Edgar qui a proposé cette anecdote - qui date de ce matin - afin de s'excuser auprès d'Esteban. Edgar, Esteban, une réaction ?

la guerre des babtous, à mourir de rire.

Malaise Tv à tout les coups.

ENZO et NATHAN, merci de vous calmer.

Il me donne donc un coup de boule. Il est pas trop fort, mais assez pour simuler. " Aaaaaaaaah ! LA VOOOOIX ! " J'en rajoute des tonnes et des tonnes. " J'ai maaaaal ! Il m'a cassé le nez ! " Je me roule par terre. Il faut l'exclure de la maison.

C'est donc à mon tour de parler pour affirmer devant tout le monde que cette anecdote me concerne. Je me râcle la gorge, mal à l'aise face à tant de visages tournés sur moi, ou plutôt devrais-je dire : mal à l'aise face à tant de personnes qui ne vont même pas écouter ce que je vais dire car préoccupées à se disputer leur égo. Hum. Si je dois des explications c'est principalement à Esteban. J'ai pris peur ce matin en voyant qu'il y avait déjà quelqu'un à la salle de bain. Je n'assume pas mon corps recouvert de tous ces... je regarde mes bras en inspirant. ... de toute cette merde ! Je ne les ai pas voulu ces tatouages. Enfin si, mais ... à une autre époque. Je sais que je vous déstabilise, que je vous fais peur. Donc je ne voulais pas forcer quiconque à me voir juste en caleçon en plein milieu de la salle de bain. c'est très con en fait quand on y pense. Donc j'écoutais pour savoir si Esteban allait sortir ou si j'avais du temps devant moi et ... s'en est suivi un malentendu qui a mal fini à la cuisine. J'essaye de contenir mes émotions. Dis toi que personne ne t'écoute ça ira mieux. Chuuuut. Respire.
Cette anecdote date de ce matin. Sachez que je suis jaloux, de vous tous. Vous qui avez eu une vie et qui, par chance, ne l'avez pas oublié du jour au lendemain. Vous qui vous souvenez de ce fameux repas un soir d'été, de cette crotte de chien dans la rue, de ce sdf qui vous a demandé de l'argent, de ce moment partagé avec votre grand-mère... je... Je retiens mes larmes en me mordant la lèvre, et termine. Désolé Esteban. Voilà. Je me rassois, tou tremblant, buvant une gorgée de mon verre d'eau et baissant la tête pour me replonger dans ma bulle.

Enzo a écrit:

"Je je.. j'ai mal compris ses signes ok ??" puis le voilà qu'il insiste a m'insulter de violeur. Je craque et lui mets un coup de boule.

Je suis choqué de voir du sang. oh my god, et si il a le sida ? je décide de me lever et partir de cette pièce pleine de beauf et de crasseux, bye

- Mais putain c'est quoi ce délire c'est un véritable asile ici.

Je suis vraiment navré face au spectacle qu'il y a... l'anecdote d'Edgar et ses excuses tombent à pic. La Voix me demande si j'ai une réaction à apporter face à cela. Mais j'ai pas le temps de faire mon discours. Tout part en couilles et tout le monde se barre. Là, par contre, je suis assez énervé. Demain, au petit déjeuner, quand tout le monde sera dans la cuisine, j'vais dire ce que j'ai à dire, croyez-moi. J'peux pas laisser passer ça. Je quitte aussi le salon.