Jour 10

J'entre dans la salle à manger en suivant les traces d'Ajeya. J'ouvre la fenêtre et m'installe en face d'elle tout en sortant une cigarette. « Quelle est la contre-partie ? » je demande en plongeant mon regard dans le sien, tout en tirant la première latte de ma cigarette.

Lorsqu'elle confirme que j'ai raison de la considérer comme un serpent vicieux et perfide, je ris et tire sur ma cigarette en même temps qu'elle développe ses intentions. Elle aimerait que, Vanessa et moi même, la protégions, elle, ainsi que Pénélope. Je la regarde et prends le temps de fumer encore un peu avant de répondre, me laissant quelques secondes de réflexion. Je commence alors : « Laisse moi d'abord te remercier, alors, je dis avec un léger sourire, se sera avec plaisir que je t'épargnerais si j'ai l'occasion et la chance d'être meilleur fermier ». Je souris alors, crache ma fumée, puis rajoute : « Mais je suis désolé, Pénélope ne sera jamais dans mes petits papiers, il est hors de question que je l'épargne si j'ai l'occasion de la nominer ». Ma décision était simple et catégorique, je ne ferai pas machine arrière. « Ou du moins, pas tant qu'elle ne se sera pas excuser publiquement et de manière sincère ». Elle m'avait clairement manqué de respect, et je ne laisserais pas ça passer, malgré le fait qu'Ajeya m'ai "épargné".

Je nettoie la table, EXPLOSE DE RIRE lorsque Miguel dit qu’il attend mes excuses, puis sors de la salle afin de continuer mon ménage. #AujourdHuiJeVireLesMiettesDeLaTable #BientotCEstToiQueJeVireraiMiguel
Je sors ensuite.

Ajeya concède que son nom est plus important que celui de Pénélope, et que tant que je la sauve elle, alors se sera le plus important, je tire sur ma cigarette en même que Pénélope éclate de rire après une irruption aussi incohérente que son attitude, puis la laisse repartir, je regarde Ajeya et soupire doucement, « Tu vois, je ne peux rien faire, je ne sais même pas comment tu la supportes, à vrai dire ». Je me relève alors, fais quelques pas lent en direction d'Ajeya en même temps qu'elle me demande comment elle peut s'assurer de ma parole, et tout en m'adossant à la table le plus prêt possible d'elle et après avoir tiré une énième latte sur ma cigarette, je réponds « Tu ne peux pas, Ajeya, dis-je en déposant ma main sur son épaule, mais c'est ce qui rend le jeu encore plus excitant, n'est-ce pas ? ». Je souffle ensuite ma fumée et fait remonter ma main jusqu'à sa joue. Je la caresse quelques secondes et la retire en ajoutant : « tu devras te contenter de ce que je dis, et ce que je dis, c'est que je ferais tout pour me sauver, pour sauver Vanessa, pour te sauver. Et que par dessus tout, j'essaierai de sortir Pénélope ». C'est une promesse. Mais libre à toi d'y croire, ou de ne pas le faire.

Alors que ma main parcours le visage d'Ajeya, celle-ci la saisit et la retire en confirmant cependant mes dire, je souris alors et la laisse déposer ma main sur la table, je capte son regard tandis qu'elle se relève et me fait face « tu ne devrais pas être si proche, je souffle doucement, je risquerais de te souffler ma fumée au visage » je dis en tirant sur ma cigarette avant qu'elle ne me demande de ne pas rentrer gratuitement dans Pénélope. Je lève les yeux aux ciels et marque quelques secondes de silence, avant de répondre : « C'est peut-être ce qu'elle te dit, mais je peux t'assurer que je ne l'attaque jamais le premier. Elle vient soit me chercher, soit elle s'en prend à Vanessa et vient pleurnicher après. Je souffle ma fumée - je ne sais pas si Ajeya s'est reculée ou non - C'est le problème avec Pénélope. Elle veut jouer les grandes mais ne sait pas assumer lorsqu'on lui rentre dedans ensuite. Et elle s'en plaint, parce qu'elle est instable et incapable de se défendre seule. Du coup, je peux éviter de la rabaisser ou l'insulter quand elle rentre dans une pièce, parce que je ne le faisais déjà pas ». Je termine ma cigarette et m'approche d'Ajeya pour souffler l'ultime fumée à son visage, je lâche un petit clin d'oeil puis fais demi-tour, et avant de quitter la pièce, je dis : « J'espère que tu sais ce qu'on dit des gens qui soufflent leur fumée au visage des autres ».