Jour 7

J'arrive au Salon Extérieur accompagné d'Anastasie qui, je pense, a mal prit la rumeur que j'ai lancé à notre sujet l'autre soir à la radio. Je m'assied donc sur l'un des fauteuils : Vas-y, dis moi ce que tu as à me dire.

Je suivais Gabriel sans un mot puis je m'asseyais en face de lui. Il me demandait alors ce que j'avais à lui dire. Je le regardais droit dans les yeux. « Je sais pas pour qui tu te prends Gabriel, mais ce que tu as fais il y'a deux jours à la radio j'apprécie pas. Je suis pas le genre de meufs sur qui tu peux balancer des rumeurs, parce que c'est quelque chose que je trouve insensé. Pour commencer. Ensuite mon cul tu sais quoi j'en fais ce que je veux, mais c'est pas pour autant que j'aime que ma vie sexuelle soit étalée comme ça. Et pour finir, continues à jouer les gamins comme ça, et crois moi, j'aimais t'y touchera à mon cul. C'est bon ? »

Oh, tu m'as écouté passer à la radio ? Mes airs angéliques ne suffiront pas à lui faire croire que je suis surpris de ce qu'elle me dit j'en suis sûr. Mais ça aura le don de piquer un peu plus la blonde, parce que dieu sait qu'elle est belle quand elle s'énerve. Je suis désolé si cela a pu te blesser mais, loin de moi l'idée de te blesser. C'était ... une blague. Je souris parce que je sais qu'elle n'aime pas ça, enfin du moins c'est ce qu'elle dit. Elle dit aussi que tout n'est pas tout à fait fermé à l'idée d'avoir une aventure, ou plus, avec elle. Mais que cela demande un changement de comportement. Promis, je ferrai des efforts. Nous sommes appelés par la Voix, est-ce qu'on y va ?

Il me disait que c'était une blague et qu'il était désolé. « Mais blague ou pas je m'en fous, j'aime pas qu'on parle sur mon dos quand on ne me connait pas. » Il continuait de sourire, comme si il essayait un peu plus de me piquer, de m'énerver. Comme si il me prenait pour une débile. « Et efface ce sourire, on dirait un idiot. » Je soufflais quand j'entendais la Voix. Je quittais le salon extérieur.

Je la suis au salon ne pouvant m'empêcher de relooker son derrière. Woooh !

La canicule m’a eu, je ne peux pas rester une seconde de plus à l’intérieur. Je décide donc de dormir à la belle étoile, solitairement et au calme. Parfois être isolé ça fait du bien. Ça permet de se ressourcer, de réfléchir et de trouver bonnes réponses à nos questions. Installant donc un matelas ainsi qu’une couette et quelques coussins, je m’enroulais donc dans le nid douillé que j’ai créé, fermant doucement les yeux.

Je n’arrive pas à dormir alors je suis sortie dehors pour aller me détendre un peu, à ce moment là j’aperçois Blair qui s’est installée un endroit qui a l’air très confortable je m’approche et je lui fais une petite tape sur l’épaule puis un bisou sur la joue « Tu dors ou je peux me joindre à toi ? » j’ai envie de partager ce moment avec elle comme la dernière fois à la grande roue on était détendu et ça m’avait fais du bien d’être que tout les deux.

Je sens mon épaule bouger, quelqu’un la touche. Je me redresse automatiquement avant de tomber sur le sourire envoûtant de Brandon. Souriante, il me demande alors s’il peut se joindre à moi. Ce soir je suis d’humeur tendre, moins défensive. « Non tu peux. » Je me recule légèrement pour lui laisser la place qu’il faut pour qu’il puisse s’installer. Il ne pouvait rien avoir de mieux qu’une bonne compagnie.

Blair accepte avec un grand sourire, elle me fait de la place pour que je puisse m’installer je m’allonge de manière à être face à elle et je commence à lui caresser le bas du dos et je lui dis « T’aurais pu m’inviter tu sais, moi aussi j’ai envie d’attention » lui dis-je en rigolant avec elle, je lui dis ca car vraiment sa présence me change, j’ai l’impression rien qu’en la touchant d’oublier tout mes soucis, la moindre petite caresses venant d’elle me donne des frissons alors peut importe le moment ou peut importe le temps qu’elle veut bien m’accorder je prendrais avec le plus grand des plaisirs, je crois que je ne suis jamais tombé sous le charme d’une fille aussi rapidement et de manière aussi intense.

Il est difficile pour moi d’accorder de l’importance à un homme surtout lorsque c’est dans un jeu comme celui-ci. Brandon a des attentions pour moi et je ne lui rends pas forcément la pareil. Mais je suis comme ça, mon cœur a du mal à s’ouvrir, il peut prendre énormément de temps mais ça valait la peine d’attendre. Je rigole lorsqu’il me dit que j’aurais pu l’inviter avant d’hausser les épaules et plonger mon grand regard émeraude dans ses yeux. A cet instant, je me trouve vulnérable. J’ai envie de l’embrasser, de passer ne serait-ce qu’un moment de tendresse avec lui. Nos corps rapprochés me mettent en confiance, je sens qu’il est peut-être temps de me lancer, de lui montrer que la porte n’est pas totalement fermée. Je pince mes lèvres avant de baisser le regard, il m’intimide. Juste un peu.

Plus les secondes passent plus nos corps se rapprochent et plus je vois les signes qu’elle me lance et ces doux regards qui me troublent, je vois en elle la femme de tout mes désires, une femme qui me résiste mais aujourd’hui j’aperçois qu’elle aussi a envie de moi, je ne peux plus résister je me penche vers elle je glisse ma main dans sa nuque en lui carressant la joue et je pose délicatement mes lèvres sur les siennes, nos lèvres se lâchent plus et nos corps se rapprochent, ce moment est intense, la tension qui règne est incompréhensible et tellement forte.Je ne veux plus la lâcher ce soir, elle est mienne.

Le peu de distance qui séparent nos lèvres est rompu. Brandon s’empare de ma bouche passant l’un de ses mains sur ma nuque et l’autre sur la joue. Je ferme les yeux appréciant chaque secondes de ce baiser. Je sens le désir qu’il a pour moi, il est réciproque, j’apprécie la façon dont sa langue danse. Je lui mordille la lèvre inférieure, alors que mes mains attrapent son t-shirt pour garder un appuie. Finalement après ces quelques secondes de silence et d’harmonie, je finis par me décoller de lui, les yeux qui s’ouvrent doucement et le sourire qui s’agrandit au même moment. Je l’ai fait, la ligne a été franchise. « Ça va tu te débrouilles bien. » Que je soufflais avant de lui offrir un dernier baiser furtif et de conclure « Je suis fatiguée, je n’tiens plus... Bonne nuit. » Je fini par me remettre en condition, posant ma tête sur le torse du beau métis et de m’endormir plusieurs minutes plus tard, le vent caressant mon visage.

Pendant ce baiser je ne pense à rien d’autre qu’à lui faire du bien autant qu’elle m’en fait, elle me mordilles la lèvre comme j’aime tant je lui transmet mon excitation dans mes mouvements de langue.Je ne sais pas ce que se baiser signifie pour elle mais pour moi ce moment restera gravé.Elle s’accroche à moi avant s’éloigner, elle n’est pas prête pour aller plus loin mais je ne l’aimerais pas autant si elle m’aurait tout donné ce soir.Elle me dit que je me débrouille bien je ne peux m’empêcher de sourire et de lui dire « C’est toi qui m’a donner l’envie de bien me débrouiller » ensuite elle m’embrasse furtivement avant de décider de dormir je lui dis à mon tour de passer une bonne nuit, elle pose sa tête sur mon torse, je continue a effectuer des signes de tendresse en la serrant contre moi avant de la regarder s’endormir et de m’endormir à mon tour.

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