Jour 36

Madeleine en mains, j'en pioche une ou deux dans le paquet tout en m'installant sur le fauteuil du salon extérieur. Je profite de l'air frais, tranquillement, au cas où je quitte le jeu ce soir.

Bon en fait elles sont rances ces madeleines. Je laisse traîner le paquet sur le fauteuil et m'en vais.

Après s'être séché et rhabillé, Olaf s'installe au salon extérieur, lunettes de soleil aux yeux.

Je viens pour me poser dehors et profiter du beau temps. Je vois l'allemand assis, lunettes de soleil posées sur le nez. Je m'installe, pas à côté non, un peu plus loin, histoire de bénéficier de mon espace vital. Puis je viens rompre le silence. Dis Olaf... j'aurais voulu savoir... j'ai besoin d'un conseil. Je marque un temps d'arrêt pour tournez mes yeux vers lui. Tu t'y prendrais comment pour dire à quelqu'un que tu ressens quelque chose de fort pour lui ? Je tend la perche, le bâton pour me faire battre. Je ris intérieurement. J'ai bien dis "lui" et pas "elle". Il apprendra sûrement ce soir de qui je suis en train de parler mais en attendant j'espère m'amuser de la situation et me jouer de lui.

Vu son silence j'imagine qu'il n'a pas de réponses. C'est pas grave je trouverai un moyen. Merci quand même de m'avoir filé un coup de main chéri chéri. Je pars.

Olaf se barre.