Jour 24

« Ta gueule. » Dis-je en entendant les paroles de Shiva envers Eden. C'est sorti d'un coup, mais j'en peux plus des blablas de Shiva. Les premières fois c'est rigolo, mais au bout de trois semaines ca commence vraiment à taper sur le système. Bref, je me casse d'ici.

J'ai la dalle, du coup, direction la cuisine. J'sais pas c'qu'il y a dans le frigo en plus qu'il commence à faire noir. D'ailleurs j'me defonce le pied au passage, le scénario prévisible de fou vous m'direz. « Niquez vos mères bande de fils de putes et payez EDF c'est 50 balles » Perso ça m'faisait pas rire, ces bails de lumières éteintes et tout mais bon.

Olaf m'irrite d'heure en heure. Il ne paie rien pour attendre le bûcheron, croyez moi. Viendra le jour où Reine Ajeya fera déraciner un arbre sur sa tête à l'aide ses mains d’œuvres. Comptez sur moi pour l'enterre mille pieds sous terre le personnage de disney. J'arrive donc dans la cuisine, il commence à faire nuit et j'entre au moment où Stan se met à insulter, sauf qu'il n'y a personne dans la pièce. "Que se passe-t-il ?" Demandais-je amusée de le voir s'énerver comme ça. C'est amusant et excitant.

Une chaise dans l'orteil, comment voulez-vous que je garde mon calme, sérieusement ? Soudain, j'entends la voix d'Ajeya, ce qui me rassure un peu. Au moins j'suis pas seul dans la pièce, et j'suis très bien accompagné d'ailleurs. « J'me suis baiser le pied à cause d'une chaise, ça m'soule d'être dans le noir, j'me suis réveillé du mauvais pied. Bref j'ai la haine aujourd'hui. » lâchais-je à celle-ci ronchonnant un peu avant d'essayer de la chercher dans le noir, finissant par toucher sa main, je la tirais vers moi. « J'ai même pas eu le temps de te remercier pour hier, ça m'a gêné un peu que tu fasses ça pour moi, j'aurai préféré que les rôles sois inversés, tu me connais j'suis fier jusqu'au bout » déclarais-je à celle-ci avant de reprendre « mais en tout cas ça m'a prouvé que j'peux avoir confiance en toi dans ce jeu. »

A cause de la pénombre, Stan s'est blessé au pied. C'était à prévoir des accidents avec cette idée tordue de la prod, mais bon. Qu'est-ce-que Secret Story sans des idées farfelues comme celle-ci ? Je n'en sais trop rien. "Tu te rends compte, une semaine à te cogner dans une chaise.." Rétorquais-je amusée. Lui qui aime bien se presser, ça va être compliqué de devoir prendre son temps afin d'éviter les possibles obstacles. Sentant la main du beau blond, je me laisse tirer par ce dernier alors qu'un fin sourire se dessine sur mon visage au fur et à mesure de ses paroles. Je hausse naturellement les épaules. "C'est normal.." Oui, déjà parce-que je veux le protéger le plus longtemps possible ici, et de deux parce-que le public a du adorer me voir prendre des risques telle la joueuse que je suis en prenant compte mes possibles sentiments. "Et j'espère qu'on me laissera une semaine de plus pour encore prendre des risques comme celui-ci." Il n'a pas à douter, pas une seconde. Me rapprochant de son visage, je passe mes mains autour de son cou, déposant mes lèvres sur les siennes.

Une semaine dans le noir complet, c'était juste pas possible pour moi. Rien qu'un jour je pétais déjà un câble, qu'est-ce que ça serait mercredi ? « D'ici là j'aurai sûrement tout cassé » répondais-je à celle-ci sérieusement, avant que je ne la prenne contre moi pour la remercier du geste qu'elle avait fait pour moi, hier lors du prime. « J'espère pour toi alors. » répliquais-je à la belle qui espérait encore pouvoir prendre des décisions comme celle-ci pour le jeu. Alors qu'elle s'était emparé de mes lèvres, j'avais tenu à attraper ses fesses à l'aide de mes deux mains pour que nos corps soient en parfaits accords avant de lui souffler doucement : « Tout ça c'est à moi. » son corps, elle.

Je laisse s'échapper un léger rire à sa remarque avant de répondre. "Tu sais que c'est assez excitant quand tu t'énerves.." Que je lui souffle délicatement à l'oreille, fin sourire aux lèvres. J'ai besoin d'un homme qui sache me tenir et qui arrive à me tenir tête, même si j'admets que sur le coup, c'est évidemment synonyme de conflits vu mon caractère. Mais je le sais, j'en ai besoin. Alors que mes mains se posent autour de son cou, je sens celles du beau garçon se poser sur mes fesses afin de rapprocher mon corps du sien et c'est un sourire amusé qui se dessine sur mon visage, me mordillant délicatement la lèvre inférieure. "A personne d'autre oui.." Que je lui souffle alors que personne d'autres n'est dans la cuisine avec nous. Aucun bruit autre bruit dérangeant. "Et tu sais ce qui est à moi ?" Lui soufflais, remplis de sous entendus. Je descends doucement mes mains vers le boxer du beau blond, fin sourire amusé aux lèvres. "Ca.." Terminais-je alors que mes lèvres se déposent délicatement sur les siennes.

Je ricane lorsqu'elle me dit que c'était excitant lorsque je m'énervais, toujours les bons mots, elle. « Du coup, tu dois souvent l'être alors. » surtout avec mon caractère de merde et le sang chaud que j'avais, j'étais jamais serein. Alors que je venais de la plaquer contre moi, mains sur ses fesses j'avais ajouté que tout ceci était à moi, paroles qu'elle avait d'ailleurs confirmé. Elle rajouta d'ailleurs que de son côté, ce qui était à elle n'était nul autre que ce qui se trouvait sous mon boxer. Fermant les yeux, me mordillant par la même occasion la lèvre inférieur à ce contact, je déclarais entre deux baisers « J'veux que tu t'occupes de ce qui est à toi alors. »

J'esquisse un fin sourire à sa remarque, légère moue. "Plus que je ne le devrai.." Lui dis-je alors, amusée. En entrant ici, je m'étais fixée des limites, que je n'ai absolument pas respectée, encore moins avec Stan. Mais parfois, c'est bon de lâcher prise, c'est ce que je fais, avec lui. Alors que ce dernier a les mains posées sur mes fesses, les miennes descendent petit à petit jusqu'à son boxer alors que je me mordille délicatement la lèvre inférieure à son feu vert. Déposant mes lèvres sur les siennes, mes mains s'occupent de procurer au jeune homme le plaisir souhaité en accélérant les quelques va et viens, un sourire aux lèvres alors que je viens mordiller avec fougue la lèvre du beau blond.

Mon caractère l'excitait, et ça, ça m'plaisait. Un large sourire s'étirait sur mes lèvres suite à sa réponse, ne rajoutant rien de plus à ce qu'elle venait de déclarer. Y'avait une tension sexuelle tellement puissante quand nous étions ensemble que peu importe l'endroit où l'on se trouvait, ça ne nous empêchait jamais de faire ce que l'on voulait. Jamais j'aurai pensé que cette nana m'aurait procuré autant de sensation du moins dans cette maison vu les valeurs qu'elle prônait en entrant ici. Mais le charme de Stan était plus fort que tout et même les plus grandes n'y résistaient pas éternellement. Alors qu'elle attrapa de ses mains mon intimité pour pouvoir commencer des va et viens, je grognais légèrement de plaisir, lui offrant des baisers au même moment.  « Tu.. Fin, ça te dérangerai une gaterie ? » que je soufflais à son oreille incertain. Tant qu'on y était hein.

Je ne pouvais pas nier ce qui se passait entre Stan et moi, c'est fort, puissant, ce que vous voulez mais c'est intense et réel. Je profite de tous ces moments présents, sans me préoccuper de demain, puisque les seuls vrais moments dans lesquels je me sens bien, moi-même, c'est quand je suis en sa compagnie. Je sais que je n'ai pas à jouer de rôles, à faire que des stratégies. Mes mains se baladent dans son boxer avant d'entamer quelques plaisirs personnels. A ses quelques mots soufflés à mon oreille j'esquisse un léger sourire, me mordillant doucement la lèvre inférieure. Pour seule et unique réponse, j'ôte mes mains de son entrejambe, baissant son boxer et lui procure le plaisir tant attendu, faisant accélérer mes va et viens au fur et à mesure de l'excitation alors que je sens ses mains se poser dans mes cheveux, m'aidant ainsi dans ce plaisir.

Elle n'hésita pas une seule seconde à faire ce que je lui avais proposé en prenant mon intimité en bouche. Soufflant de plaisir, je fus surpris de la manière dont la jeune femme se débrouillait « Putain tu te débrouilles. » à croire qu'elle avait fait sa toute sa vie. Lui tenant les cheveux pour l'aider dans ses vas et viens, j'avais fini par remonter son visage vers moi pour l'embrasser ne voulant pas non plus arriver au bout de mon plaisir sans lui avoir fait l'amour. C'est d'ailleurs au même moment, que je la portais pour la poser sur l'un des meubles de la cuisine face à moi retirant le tissu qu'elle avait sous sa robe avant d'entrer quelques doigts en elle pour la faire quelque peu languir.

Inutile de venter mes prouesses, mes talents sexuels, je le sais. Il faut dire que je ne peux que bien me débrouiller avec le passif que j'ai dans ce domaine. Continuant mes va et viens de plus en plus rapides en entendant les souffles de plaisirs du beau jeune homme, je me laisse remonter jusqu'à ses lèvres alors que ce dernier m'attrape afin de me poser sur l'un des meubles de la cuisine. Avec mes mains, je m'occupe d'envoyer valser avec fougue les quelques objets qui se trouvaient près de moi. Rapprochant le jeune homme de moi, je le laisse me procurer ce petit plaisir alors que mes mains se posent près de sa nuque, se baladant ensuite dans ses cheveux alors que je laisse s'échapper quelques souffles de plaisir aux sensations données.

Alors que je venais de la poser délicatement sur l'un des meubles de la cuisine, entrant en elle quelques doigts pour pouvoir faire languir le plaisir que j'allais lui offrir dans quelques minutes. J'avais fini par craquer alors que mon envie pour elle devenait de plus en plus insoutenable. Caressant son intimité contre le mien quelques secondes, j'étais finalement entré en elle, sentant que le désir de celle-ci ne pouvait plus tenir une seconde de plus. Je débutai de lents vas et viens, profonds. Je voulais lui faire l'amour avec tendresse. Qu'importait le lieu. Je posais d'ailleurs mes lèvres sur les siennes, ses gémissements me rendaient fou tandis que je la pénétrais en profondeur Butant au fond de son antre charnel à chaque fois. Je veux l'entendre gémir mon prénom.

Après de longues minutes à faire monter la pression, s'offrant de beaux plaisirs personnels l'un à l'autre, Stan et moi ne faisons plus qu'un. Ses va et viens se faisant plus doux que les dernières fois, mais tout de même intenses, je ne peux m'empêcher de laisser s'échapper des gémissements de plaisirs au fur et à mesure de l'acte. Excitant de secondes en secondes le beau blond, ses coups de reins devinrent de plus en plus puissants, secs alors que mes lèvres ne cessent de se poser sur celles du jeune homme avec fougue et excitation. Il sait exactement comment me faire vibrer, aimer ça. "Continue Stan.." Lui soufflais-je alors à l'oreille entre quelques gémissements, souffle haletant. Finalement, nous arrivons à terme de ce nouveau moment passionnel, sentant le souffle chaud du jeune homme se répandre, me faisant vibrer au passage, et ses coups de reins devenir de plus en plus doux, comme au début. Mes souffles de plaisirs se font plus discrets et je laisse Stan se retirer alors que je récupère mon souffle, remettant mes sous vêtements, déposant par la même occasion mes lèvres sur celle du jeune homme, nos corps légèrement transpirants tout de même. "On va se coucher .. ?" Lui soufflais-je, fin sourire aux lèvres alors que je me recule doucement, prenant la main du beau garçon, quittant la cuisine.

Alternant les va et viens, claquant à chaque coup de rein le bassin de la jeune femme nous arrivions enfin à termes, après cette échange plus qu'électrique. Reprenant peu à peu mon souffle, je déposais une dernière fois mes lèvres sur celle de la belle indienne avant de me rhabiller et de la suivre, dans la chambre pour pouvoir dormir.