Jour 28

Hallelujah, voilà qu'elle avouait enfin. Donc elle était bien attirée par eux trois. En même temps, c'était normal. Je lui souriais. « T'as pas à te sentir mal, tu n'as rien promis à personne. Mais tu vois, je pense que si tu assumais un peu plus, le public le comprendrait. Tu comprends? » Je lui souriais, ne voulant pas la mettre mal, mais juste l'aider à se sentir mieux avec cette situation. Elle finit par me demander s'il n'y avait que Milo. De ce qu'il s'était passé entre nous, oui il n'y avait que lui. « Disons que Milo il y a eu un peu plus qu'un simple jeux de séduction. » Je lui faisais un petit clin d'oeil.

J'entre dans la maison pour aller à la salle de bain pour me laver et me changer. Je passe devant la cuisine où il y a un peu de monde. Je salue les présents d'un sourire et me sers un jus d'orange. J'ai cru entendre mon nom. J'en déduis que les filles ici présentes se font des confidences de filles. Ça ne m'étonne pas. Je prend un croissant et le mange, debout adossé contre le mur. Allez-y continuer, ne vous gênez pas pour moi. Je souris intérieurement.

Je haussais les épaules. « Mets les choses au clair avec Matthew alors, dis lui clairement que oui vous vous êtes embrassés mais que toi tu veux pas être en couple. Vu toutes les personnes qu'il a dragué dans la maison, il comprendra va. » Je riais alors que Milo entrait dans la pièce. Je chuchottais alors à Charlène : « On en parlera plus tard. » Je lui faisais un clin d'oeil puis je me tournais vers Milo. « Bien dormi? » Avec un sourire amusé aux lèvres.

Oui c'est ça parlez en plus tard. Quand je serai sous la douche. Je bois mon jus d'orange et finis mon croissant. Je repose mon verre dans l'évier et me retourne vers Hestia. Moyennement bien. Je fais une grimace et rajoute : tes ronflements m'ont empêchés de dormir. Pas de bol, je suis tombé sur un camionneur en fait. Un très très beau camionneur certes. Et toi alors ? Pas trop fatiguée ? Je souris, attendant sa réponse avant de monter me changer.

Milo finit par me dire que je ronflais. Je prenais un air outrée et je lui jetais la première chose qui me tombait sous la main : un torchon. Il finit par me demander si je n'étais pas trop fatiguée. Je haussais les épaules. « Pas vraiment. » Je lui faisais alors un clin d'oeil avant que Charlène ne s'en aille. Tout le monde kiffait nous laisser qu'entre nous ou quoi?

C'est quoi cette habitude de nous laisser tous les deux en plan ? Je rattrape le torchon au vol et le repose au coin de l'évier. Alors la prochaine fois je serai moins dans la ... retenue. Si prochaine fois il y a bien entendu. Je lui fais un clin d'oeil et la laisse seule dans la cuisine pour me rendre à la salle de bain. On se voit plus tard.

« Qui te dit qu'il va y avoir une prochaine fois? » Je lui faisais un clin d'oeil et je le laissais s'en aller. D'un côté je rigolais, mais d'un autre pas. Si il redevenait distant avec moi comme il l'avait été la semaine passée, rien que mes lèvres il n'y toucherait plus. Je finissais mon petit déjeuner, faisant ma vaisselle et je m'en allais.

On arrive à la cuisine avec Kovu. Je prépare les ingrédients qui me seront utiles à la préparation du dîner que je lui dois et commence à cuisiner.

Je me fais silencieux, regardant attentivement Milo faire sa préparation. Il met de l'huile d'olive dans la casserole, ça sent l'Italie tout ça ! J'attends de voir où interviendra la touche Milo dans le tas. Je t'aiderai bien... Mais je compte bien profiter de mon privilège comme il se doit. C'est à dire ne faisant rien et en le regardant faire.

Ne touche à rien. Tu es mon ... invité ? On va dire ça comme ça. Je termine ma mixture de viande et farce mes pâtes avec. Je les met dans le plats et recouvre le tout de béchamel. Habituellement c'est de la sauce tomate. Mais Kovu en avait mit dans son plat lorsqu'il m'a fait à dîner. De ce fait je me dois de faire autre chose. Je met le tout au four. Reste plus qu'à attendre.

Je suis son invité... Très bien ! Je me pose un peu plus confortablement sur mon siège. Il recouvre le tout de béchamel... Il a bonne mémoire le psychopathe. Je préfère la béchamel... Lui avouais-je dans un petit sourire. On va tenter de s'occuper en l'attendant... T'aimes bien faire des forteresses avec des petits sucres ? Je garde mon sérieux, parce que je me doute que c'est pas trop son kiff.

Une fois tout ça mit au four je m'assois face à lui. L'ambiance était plutôt bonne. Jusqu'à ce qu'il me parle de forteresse en petits sucres. Je jouais à ça quand j'avais encore le temps de jouer. Ce qui remonte à très longtemps. Je lui pique le dernier sucre qu'il vient de poser sur sa pyramide. Décidément j'aime bien prendre tout ce que tu as. Ne me restait plus que son secret, j'ai envie de dire.

Je rentre dans la cuisine, récupère une bouteille de Malibu et vais m'isoler dans un coin. Il faut que je réfléchisse tranquillement.

Elle passe par le cellier pour prendre un balais mais vous inquiétez pas, c'est pas pour nettoyer. Elle est pas malade.