Jour 27

J'arrive au salon extérieur et vois Charlène : comme je le voulais. Mais je tilt de suite qu'elle a envie de mordre. Je m'approche malgré tout tout en gardant mes distances. Je décide de mettre de l'eau dans mon vin, parce que si même avec Charlène je commence à réfléchir à ce que je dis et calculer mes propos ça ne va pas le faire. C'est certainement la seule personne ici avec qui je lâche vraiment prise. "Désolé si je me suis emporté comme ça, oui oui, j'ai bien dis désolé, mais il reste coincé en travers de la gorge malgré tout. J'en ai juste marre de me sentir au milieu de vos embrouilles ..." Je marque un petit temps et me risque à avancer vers elle pour m'asseoir à ces côtés. Je la regarde avec tendresse, mais évite le contact pour l'instant. Je comprends qu'elle est énervée et que faire le garçon tactile ne mènera à rien ... "Mais je ne voulais absolument pas te faire passer pour la méchante, Vincent à énormément de tords dans l'histoire aussi, je le sais". Je me tais ensuite et attends qu'elle me réponde. Je croise les doigts pour que tout se passe bien.

"Je comprends que je t'ai énervé, je me suis énervé moi même", j'avoue en riant nerveusement. Mais en revanche, je ne suis pas d'accord avec ce qu'elle dit ensuite. Je n'ai jamais vraiment défendu Vincent, je suis souvent resté en dehors des conflits sans rien dire. Avec le plus de recule possible. En général, je me contentais d'acquiescer et de me nourrir des histoires. Sauf que c'était cette fois l'histoire de trop. Je décide de plus ou moins changer de sujet, s'y éterniser dessus ne mènera à rien. Je prends son bras et le mets sur mes jambes pour lui faire des papouilles. Quoi ? C'est pire qu'une drogue ce truc. Je laisse planer quelques secondes, puis reprends : "Mais tu penses vraiment que Vincent me mène en bateau ? Moi ?" Parce que, qu'il se serve des autres paraît évident, mais de moi ? J'ose espérer que non. Mais je connais plus ou moins déjà la réponse de la princesse.

Je la vois légèrement sourire et réprimer un petit rire, et il ne m'en fallait pas plus. Je suis très largement satisfait de voir qu'elle non plus ne tenait pas plus que ça à ce que l'on s'éloigne. Puis, toujours toute en sincérité (et c'est ce que j'adore chez Charlène car elle n'est pas méchante, juste réaliste) elle me donne son avis sur ma relation avec Vincent, ou plutôt sur comment il voit les choses lui de son côté. Elle pense donc que Léandre sera le second choix si jamais je décide de tout faire capoter. Mais malheureusement, je pense que Léandre ne reviendra pas vivant Vendredi soir. Je décide de lui en parler, pour voir ce qu'elle en pense. "Je change un peu de sujet mais je reste sur Léandre ... Tu penses qu'il a des chances de revenir vendredi soir ? Parce que perso, je l'aime bien même si je le connais pas beaucoup, mais j'y crois moyen moyen ... C'est vrai. Je n'ai pas partagé grand chose avec Léandre, pour ne pas dire rien, mais du peu que j'ai vu c'est quelqu'un de sympathique. J'aurais aimé apprendre à mieux le connaître et je regrette de ne pas l'avoir fait. Je veux dire, on sait tous les deux que Kovu est déjà de retour dans la maison. Et je pense que le côté grande gueule de Steven ne peut que jouer en sa faveur, non ?"

Charlène m'avoue espérer le retour de son camarade de jeu : Léandre. Parce qu'elle l'apprécie vraiment, et indirectement, parce qu'il était de son loft, il ne faut pas avoir bac plus cinq pour le comprendre. Je grimace légèrement lorsque je comprends d'ailleurs que pour elle, les Lunaires sont et resteront les Lunaires. "Je pense que se sera un combat serré, et je suis bien content de ne pas avoir à y prendre part pour une fois ! Je souris légèrement. Je me demande si elle en veut à Milo pour son choix. Bien que personnellement, je savais que j'avais une chance sur deux d'y passer, et que par conséquent, je ne peux qu'être satisfait, mais je décide de rebondir sur le sujet des Loft. "Tu feras tout pour aller le plus loin avec ton loft pas vrai ? J'ai peur de finir par me retrouver sur la touche à cause de ces alliances ... C'est vrai, le loft des Borealis était clairement désavantagé d'entrée, et j'ai beau tisser les liens que je veux avec qui je veux, je ne serais jamais ni un Lunaire, ni un membre de n'importe quel autre loft. Je veux dire, c'est pas me positionner en victime hein, mais je sais que les alliances de lofts sont toujours là malgré tout, et même si tu m'apprécies, j'ai peur que tu n'ai pas vraiment le choix que de m'envoyer à la trappe tu vois ? Parce que je sais qu'on est dans un jeu malgré tout ..." Je continue de lui faire des papouilles tout en parlant. Tisser des liens dans une aventure comme Secret Story est vraiment à double tranchant, et j'attends de voir sa réponse. Au risque que son honnêtement face mal ...

Je me pointe au salon extérieur pensant comme à mon habitude y être seul. Et comme d'habitude, je ne l'étais pas. Matthew et Charlène sont posés là à discuter. Je dérange pas ? Je suis certainement pas la personne à qui on a envie de parler aujourd'hui, mais je vais pas rester dans mon coin pour leur faire plaisir.

Je souris légèrement à la réponse de Charlène, baissant les yeux vers le sol, satisfait de sa réponse. Je commence vraiment à lui faire confiance. Et savoir qu'elle me considère au même niveau que son loft me fait du bien. Surtout après qu'elle ai avoué vouloir les emmener le plus loin possible dans le jeu. Je continue de lui caresser délicatement le bras. "Alors ça veut dire qu'on fera tout pour aller le plus loin possible, ensemble ... Je souffle tout en souriant, ça me fait plaisir de voir qu'on joue tous les deux dans la même optique." Je relève la tête et plonge mon regard dans le sien. "En tous cas, si la production nous force à faire une crasse à l'autre, sache que je saurais malgré tout rester lucide et que je comprendrais un minimum. Je sais qu'on nous pousse tous à faire ce qu'on ne veut pas ici ..." Je lui souris une dernière fois lorsque Milo débarque. Il demande s'il ne dérange pas, et je prends Charlène par la taille puis la soulève pour la poser sur mes genoux. J'invite ensuite Milo à s'asseoir là ou se trouvait la blonde quelques secondes plus tôt : "Elle t'as déjà chauffé la place, dis-je en riant légèrement. Je commence alors à lui faire des papouilles dans le cou et je remonte jusqu'à son oreille, et continue indéfiniment le mouvement. Je voulais te dire merci de ne pas m'avoir nominé. Je sais que tu ne veux pas de remerciement parce que ça ne sert à rien. Mais voilà, il fallait que tu saches que ça me soulage d'éviter le SAS cette semaine."

Matthew porte à bout de bras la petite blonde pour la mettre sur ses genoux et m'invite à m'assoir à leurs côtés. Je souris naturellement aux deux jeunes gens et m'installe, un peu perdu dans mes pensées. Puis Matthew vient me remercier. J'enfile mes lunettes de soleil et soupire intérieurement. Tu ne me dois rien en tout cas, sache le. Je lui souris légèrement. Qu'il comprenne par cet acte que je n'attend pas de lui qu'il me saute au cou et me fasse des gosses. Je suis content d'avoir pu participer à ce soulagement. Si ça peut lui faire plaisir tant mieux pour lui.

Charlène me dit alors que, si j'en ai l'occasion, je dois me protéger moi plutôt qu'elle, et elle a raison. "Toi par contre, si t'as l'occas' de me sauver, fais le hein ! Dis-je ironiquement en riant. Non sérieusement, je vois ce que tu veux dire." Je lui souris et enfonce ma tête sur son épaule a moitié dans ces cheveux. Mon souffle se love contre son cou tandis que ma main le caresse. Je l'enveloppe littéralement. Puis je me concentre sur Milo et l'écoute. "Je sais que je ne te dois rien, et je n'ai jamais eu l'intention de te renvoyer l'ascenseur, je ne me sens pas redevable, mais je voulais juste de remercier rien de plus. Je lui souris un instant et profite de ce silence. "Au fait, je reprends alors en changeant totalement de sujet, ca fait longtemps qu'on a pas eu d'activités, vous savez pas si y'en a une de prévue ?" On commence à s'ennuyer là, il ne se passe plus rien dans le jeu.

Et bien remercie moi et on en parle plus. Le sujet est clos. Les deux se font des papouilles, des caresses. Aux dernières nouvelles je ne les savais pas si proche. Mais ça reste peu étonnant au vu de la popularité du beau brun, que ça soit auprès des filles ou des garçons. Il est malin le petit. Et il semble avoir la tête sur les épaules. Qualité que je ne trouve pas chez bon nombre des candidats. Un potentiel allié ? Je préfère marcher seul, mais je ne m'interdis rien.
Il y a eu le sexy-ménage. D'ailleurs le gagnant n'a toujours pas été annoncé. Je me suis donné à fond pour avoir ces 2000 euros histoire de renflouer un peu ma cagnotte. J'espère les obtenir. Mais plus rien depuis. La remarque de Charlène me fait sourire. Non pas qu'elle soit jalouse de Romane, je pense pas, mais il est certain qu'elle n'est pas indifférente au charme naturel de Matt'.

Charlène se rapproche à son tour en me caressant la cuisse. Elle est donc réceptive à mes petites intentions, et je souris lorsque je sens sa main faire de petits allers-retours sur ma peau. Et dire qu'on s'engueulait il y a de ça une heure ou deux, et que là, nous n'avions jamais été aussi proches. Comme quoi, tout peut nous rapprocher. Je continue de frôler son cou sans interruption, même lorsqu'elle me parle de ma nuit dans la love room qui se profile à l'horizon aux côtés de Romane. "C'est pas qu'une nuit, c'est tout une semaine ! Dis-je avec un petit sourire taquin sur les lèvres. Moi ? Vouloir attiser la jalousie de la belle, jamais ! Il peux se passer pleins de trucs en une semaine, que se soit dans la love room ou pas, d'ailleurs ..." Je laisse flotter quelques secondes de silence et continue de la caresser, accélérant très légèrement mes mouvements de doigts le long de son cou, continuant de caresser tantôt son oreille et tantôt son menton. Milo nous parle ensuite du sexy ménage. Ne me faites pas croire qu'il a participé ? J'ouvre de grand yeux et retiens un petit rire : "J'ai tellement du mal à t'imaginer en femme de ménage sexy Milo !" Je ris sincèrement, puis m'imagine à présent Charlène déguisée ainsi. Et là, je n'ai aucun mal à me représenter la chose. Et je l'imagine tout à fait comme il faut, dans une tenue parfaite, qui lui va comme un gant, et ou la définition de sexy ne suffit plus. Je me mordille la lèvre inférieure, et ressers un peu mon étreinte sur la belle.

Ce con me fait rire. Je ne sais pas si Kyet a vu les images mais au moins il est fixé : je fais le ménage. Un jeu de séduction s'installe entre les deux là. J'assiste à ça d'un regard assez extérieur mais je ne peux m'empêcher de sourire face à la situation.

J'avais envie de me poser un peu sur le fauteuil du salon extérieur. En arrivant, j'ai une vue sur Charlène et Matthew en train de se caresser mutuellement. La flemme finalement, je décide d'aller me poser dans le fauteuil du salon, plutôt.

Je te montrerai à l'occasion. Je suis assez doué pour passer le plumeau, dis-je sans aucun sous entendu quelconque. J'apperçois la frimousse de Kovu se pointer en haut des escaliers avant de faire demi-tour droite. Il est temps qu'on se parle lui et moi. Je vous laisse. Je commence à partir et je rajoute en riant : promis, je dirai pas à Vincent que vous êtes là tous les deux. Je quitte le salon extérieur.

La belle blonde ne semble pas vouloir coopérer aussi facilement à avances, mais ne semble pas pour autant vouloir que je m'arrête. Je ris lorsqu'elle me dit que Romane et moi ferions un beau couple tout en rapprochant sa main de là ou il ne fallait pas. Je me mordille la lèvre, mais elle ne peut pas me voir. Je ris. "Un beau couple ne veut pas dire LE plus beau. Ça je sais avec qui j'ai cette opportunité ..." Je souffle doucement dans son oreille. Puis Milo s'éclipse suite au passage éclair de Kovu. Merde. Qu'est-ce qu'il a ? "Kovu serait jaloux par rapport à toi ...?" Je demande un peu gêné. Ça me ferait chier, mais j'attends d'en être sur. Je continue de la caresser tandis que je laisse peu à peu ma main soulever son tee shirt, légèrement et de manière innocente, tout en continuant de remonter jusqu'à son oreille.

Je décide de rentrer dans le jeu de la belle blonde, et lorsqu'elle me parle de Vincent, je continue comme si je parlais vraiment de lui. "Si il était là, je lui dirais qu'il est vraiment, vraiment, je laisse courir mes mains sur sa peau, attirant, et qu'il me fait beaucoup d'effet..." Je ne réponds ensuite pas au sujet de Kovu puisqu'on bascule dans une conversation bien plus intéressante. Je me mordille la lèvre lorsque nos regards s'inhibent l'un dans l'autre. Je la fixe délicatement et la dévore du regard. Nos visages s'approchent peu à peu, ma main reste proche de son cou, comme prêt à l'attraper pour l'embrasser. Elle parle de Romane, me dit qu'elle voudrait dormir avec elle dans la love room, je souris, taquin. "Surtout que Romane a eu la chance d'avoir un bisou, un temps, elle ..." Je laisse planer le dernier mot, lourd de sens. Nos visages continuent de se rapprocher.