Jour 7

J'aurai du mal à en vouloir à Tanguy vu que c'est le seul type ici digne d'intérêt selon moi et au final c'était le premier à passer, ça partait d'une bonne intention son choix. Pour Charlène j'ai un peu plus de mal. Déjà parce que mon secret j'y tiens plus que n'importe quoi ici, mais surtout parce qu'on avait déjà un point, ça servait à rien de nous mettre en danger. Je quitte le salon pour retrouver Charlène qui a clairement mal joué. Ceci dit j'attends rien d'elle, c'est un boulet, et ce soir, cela se confirme. Comme si les dilemmes n'allaient avoir aucune conséquence, faut arrêter de croire au monde des bisounours. Je la retrouve alors assise au salon extérieur. « Pourquoi tu t'isoles ? Tu devrais être content d'avoir gagné des indices. » Dis-je sarcastiquement. « Ou alors tu culpabilises, et dans ce cas je me demande si ça t'arrives de réfléchir.. D'autant plus qu'on avait déjà un point, il y aurait eu aucune conséquence de perdre le point. » Et que donc on aurait pas fini dernier, mais bon ça dans sa tête ça a pas du faire tilt.

Oh tranquille Charlène, tranquille, moi faut pas trop me brusquer d'un coup, et tout ce blabla ça me fatigue. « Je trouve que ce que t'as fais c'est con en fait. » A la limite si c'était pour se venger, je la trouverai moins débile, mais visiblement c'est pas pour ça qu'elle l'a fait, c'est pour gagner, on s'en fout de gagner, au mieux on aurait gagné quoi ? Un avantage ultra important comme celui que Tanguy a gagné ? Je considère pas ça comme un avantage perso. « Et a un moment va falloir arrêter de te victimiser, moi je vais pas te détester parce que t'es pas Einstein, t'y peux rien. » Elle est conne, elle est conne écoute. « En tout cas on est bien dans la merde, toi y compris. » Parce que je prends conscience que dans le SAS, on aura pas de Francis en face de nous, ça complique un peu les choses.

« Mais on avait un point, qu'est-ce qu'on s'en bats les couilles d'en avoir deux. » On aurait pas finit dernier quoi qu'il arrive. Et c'est pour ça que contrairement à ce qu'elle dit, moi je peux comprendre le choix de Tanguy, mais le choix de Charlène, je le comprends pas. C'est mal réfléchi je trouve, m'enfin bon c'est qu'un indice après. « En tout cas excuse-moi, mais oui je te trouve fragile quand tu viens chialer parce qu'un bouffon te vide une bouteille sur la tête. » Une réaction normale aurait été de vouloir lui foutre la misère, pas de chialer sur son sort. « Fin bref ça sert à rien de parler, j'en ai marre d'user ma salive pour des conneries. » dis-je finalement en sortant une clope et en décidant de ne plus prêter attention à Charlène. En vrai ça me fait chier parce que tout ça c'était évitable, c'est tout.

Allez qu'elle dégage, ça me laisse le salon pour moi tout seul. J'en profite pour m'allonger et me coucher repensant au beau Francis qui nous aura quitté ce soir. En tout cas vivement le sas, ça va être marrant,enfin on passe aux choses sérieuses, je commençais a m'ennuyer.