Jour 2

Je m'installais sur le canapé du salon, j'avais envie de m'allonger ou plutôt de m'affaler quelque part et dans le salon c'était la meilleure solution pour faire cela.

C'est alors que je vis Valentine venir vers moi. Je lui fis alors un léger sourire. Mais je sentais qu'elle avait l'air un peu gêné. Je ne sais pas ce qu'elle avait, mais elle était assez étrange. « Salut. Oui j'ai bien dormi, mais non j'ai pas vu. Qu'est-ce qu'il y a dans la salle de bain ? » demandais-je toujours calme et serein. C'est alors que Paul arriva pour venir s'excuser. Je n'avais même pas envie de lui parler. Ce mec me faisait tellement pitié que je ne préférais pas lui. Je fis comme s'il n'était pas là reportant à nouveau mon attention sur Valentine.

J'étais perplexe face à l'annonce de Valentine, je me demandais ce qu'il pouvait y avoir de dramatique, car là j'avais l'impression qu'il y avait quelque chose d'horrible dans la salle de bain. Je dois avouer que ce matin j'avais la tête dans le cul alors je n'avais pas fais attention. Je me dirigeais donc vers la salle de bain.

Je me posais à nouveau sur le canapé en adressant toujours un sourire à Valentine. « Bon maintenant arrêtons de parler de Paul et parlons un peu de toi. » dis-je souriant. « Raconte moi tout ce que tu veux sur toi je prends. » dis-je en en attendant sa réponse.

J'écoutais attentivement ce qu'elle avait à dire. C'est vrai qu'elle était jeune, mais je l'avais tout de suite remarqué. Comparait aux autres habitants elle est plus réservée, plus fragile que les autres. « Moi j'ai vingt quatre ans. Je vis aussi à Paris et je suis étudiant en droit. Je suis un ancien italien maintenant français. Je suis passionné par la musique et le droit. C'est étonnant qu'ils soient gentils sur le net, car je sais que la plupart du temps les gens sur le net sont cruels et méchants. » C'est vrai qu'on entendait souvent parlé de la méchanceté sur le net.

« Oui je sais, j'ai déjà discuté avec elle. Léonardo aussi du coup. » dis-je toujours aussi souriant. Je m'entendais plutôt bien avec Valentine, elle était gentille, naïve, rien que de la voir j'avais envie de la prendre sous mon aile. J'étais comme ça, un mec protecteur. « Oui je pense aussi que tu as eu de la chance. Sinon moi je joue du piano et un peu de la guitare, mais bon c'est pas encore ça. Puis je chante aussi. Enfin chez moi tout seul dans mon appartement. » Je laisse échapper à nouveau un léger rire d'entre mes lèvres.

Valentine n'avait pas l'air d'être au courant du fait que Léonardo et Esmée étaient de la même famille. « Eh bien si. Enfin à moins que j'ai mal entendu, mais c'est ce que j'ai entendu. Du moins c'est ce que j'ai cru avoir entendu. » Je lui adresse toujours un léger sourire, même si je ne comptais pas lui chanter une chanson comme ça. Je détestais chanter en public et surtout devant des personnes que je ne connaissais pas. « Désolé, mais ça sera pour une prochaine fois. » Par contre je voulais savoir à qui je lui faisais penser. « Si dit moi à qui je te fais penser ? J'ai envie de savoir moi. » dis-je en insistant.

J'espérais ne pas avoir dit une connerie, car après tout je ne voulais pas penser pour un menteur. Mais bon j'étais sur de ne pas avoir mal entendu. « Oui mais non. Je ne l'ai jamais fais alors je ne vais pas commencer dans la maison des secrets. Je suis ici pour découvrir des secrets. » dis-je tout simplement. C'est vrai que si j'étais ici ce n'était pas pour chanter. Sinon j'aurai du faire The Voice ou la Nouvelle Star. « Donc en gros je te rappelle pas de bons souvenirs c'est ça ? » dis-je en lui adressant à nouveau un léger sourire. « C'est un moyen détourné de dire que tu en as marre de me parler c'est ça ? » dis-je pour la taquiner.

« Et si je commençais par découvrir ton secret. Tu penses que ça peut-être un bon objectif ? » demandais-je avec un sourire en coin. C'est vrai que je me demandais qu'est ce que pouvait-être son secret. Elle n'avait que dix neuf, elle devait forcément avoir vécu quelque chose de fort. « Ah d'accord. Donc si un jour tu es stressé tu n'as qu'à venir me voir. Comme je suis apparemment ton relaxant. » dis-je en ne pouvant m'empêcher de rire légèrement.

« C'est bien puisque j'aime tout ce qui est complexe et introuvable. Donc cela me donne une raison de plus pour essayer de le trouver. » dis-je en affichant un léger sourire sur le coin de mes lèvres. « Cela dépend, si c'est juste pour me poser une question ça peut attendre le lendemain. » dis-je en laissant échapper un léger rire. « Je comprends tu ne veux plus être la petite fille fragile et innocente que l'on aime protéger. Mais bon après si tu ne te sens pas prête il vaut mieux ne pas précipiter les choses tu sais. Tu te forgeras une caractère avec le temps ou alors tu resteras comme ça toute ta vie et ce n'est pas un défaut. » dis-je sincèrement.

Je n'étais pas prêt d'abandonner la chasse aux secrets juste parce qu'il était difficile à trouver. Moi je vais réussir à le trouver et j'en suis sur. « Oui c'est mieux que tu te laisses aller. Que tu ne cherches pas à comprendre que tu vois où le vent t'emporte et que tu vis en fonction de tes envies. » dis-je tout simplement pour lui faire comprendre que d'être fragile n'était pas forcément un défaut. Que cela pouvait être une qualité et que les caractères forts ne sont pas toujours les meilleurs. « Je participe pour financer la totalité de mes études et pour pouvoir me payer un loft en dehors de Paris où j'aurai une pièce pour pouvoir faire de la musique. » dis-je avec un léger sourire. « Et toi ? » demandais-je.

« D'accord je comprends, je comprends. » J'écoutais attentivement ce qu'elle me disait, parce que j'étais intéressé et si elle ne m'intéressait je n'aurai pas essayé de la connaître un minimum. Mais je ne sais pas cette jeune fille me semblait très intéressante. « Oui je vais te laisser aller de ton côté et puis moi je vais aller du mien. Si tu veux me parler tu n'as qu'à me chercher à travers la maison, mais bon je suis pas loin. » dis-je en lui adressant un dernier sourire avant de quitter la pièce.

J'arrive dans le salon personnes bon je me pose sur le canapé pour me détendre.

J'arrive au salon et jette un coussin sur Florian. Puis les mains dans les poches, je pars m'assoir comme si de rien n'était. "Alors Florian bien ou bien ?" dis-je avant d'étendre mes bras sur le haut du canapé.