- 05/06/16 -

Ah ... mouais. Je m'attendais à mieux là je suis un peu déçu, beaucoup même. Je la voyais mieux foutue que ça. Tout le désir que j'avais pour elle venait de tomber à plat, vraiment, comme son popotin dans cette robe.
Qu'est-ce que tu voulais que je réponde. Alors ? Bah alors que dalle, tu me fais plus d'effet ma belle ! Cette robe ne te met pas du tout en valeur, ça t'aplatit le c*l. Ou alors t'as le c*l plat ... mais ça c'est pas possible y a pas d'équilibre avec ta poitrine. Sa poitrine est bien le seul truc en ce moment qui me fait encore frissonner. Je me relève de l'accoudoir du siège de Mamie, je lui redonne ma coupe de champagne. Je jette un oeil à sa poitrine, à ses fesses : ouais non, t'es pas assez canon pour moi désolé.
Je renfile mes lunettes de soleil, je lui fais un petit bisou sur la joue (en gentleman qui se respecte) : tu trouveras quelqu'un, ça prendra du temps, mais tu finiras pas y arriver je t'assure! Mais fais quelque chose pour tes fesses, ça gâche tout quel dommage.
Je sors de la boutique en faisant un clin d'oeil à Mamie et me remet en marche pour retourner à l'Hôtel.

• Là, c'est le drame. J'ai le droit à une tonne de réflexions sorties de nulle part venant de mon propre fan. Sur le coup, je ne réagis pas, encore abasourdie par de tels propos. Comment ose-t-il critiquer une personne de mon rang ? Une telle beauté ? Les réponses m'échappait. J'observe donc le jeune homme quitter les lieux tandis que ses paroles me trottait encore dans la tête, malgré qu'il est quitté le magasin. Le vendeur me fixait, se doutant qu'un sacré malheur allait s'abattre sur sa tête. "Vous voyez comment ça se termine quand on laisse un fan empiéter sur sa vie privée ?" Demandais-je tout simplement, tout en regardant le vendeur et le vigile. "La prochaine fois que je viens dans votre magasin, et d'ailleurs, estimez-vous heureux que mon attention se soit portée ne serait-ce que quelques minutes sur le vôtre, j'exige à ce que la clientèle sorte lorsque j'arrive, ais-je été clair ?!" Oui, blessée dans mon orgueil, je me devais de faire un petit caprice de diva afin de me défouler sur quelqu'un. J'observe donc le vigile et le vendeur qui se contentent de hocher positivement la tête à mes dires. "Vous vous doutez bien qu'avec un tel moment passé en votre compagnie, je refuse catégoriquement d'acheter cette robe ! Soit elle est offerte par le magasin et j'oublie ce malheureux incident, soit je vous envoie mes avocats sur le dos et vous pouvez être surs que le magasin sera fermé d'ici une semaine !" Le vendeur accepta immédiatement de m'offrir cette robe, afin que cette histoire passe aux oubliettes. Je me dirige donc, avec Vanessa, près de la sortie avec ma robe dans le sac du magasin. Face à la porte, pour sortir, je tourne les talons pour me retrouver face au vigile. "Je sais que vous observez mon cul depuis que je suis arrivée.. Il n'est pas si plat, si ?" Demandais-je, armée de mes lunettes de soleil. Le vigile me rassura immédiatement en couvrant d'un tas de compliments. Bien entendue, ça faisait toujours plaisir d'entendre un avis aussi juste, bien que je savais déjà tout ça. Je décide donc de quitter le magasin une fois rassurée et refuse de signer les quelques personnes présentes devant, prétextant un rendez-vous urgent. Je me contente donc d'adresser un baiser, avec la main, à l'attention de mes fans, avant de monter dans ma voiture et de me faire conduire chez moi. •

Je n'en croyais pas mes yeux. Ce fameux fan s'est permis de manquer de respect à Alya. C'est vraiment le monde à l'envers... je le regarde donc s'éclipser, puis je commente à Alya : « Quelle ingratitude ! Déjà que ces pauvres fanatiques manquent cruellement de fierté, alors si en plus, ils se permettent de manquer de respect de cette sorte à leurs idoles, où va le monde ? ». C'est typiquement pour ce genre de choses que j'ai horreur d'avoir du contact avec mes fans. Au vu de la scène, j'ai presque pitié pour le jeune homme. Cela met Alya hors d'elle, et elle a bien raison. On sort donc de la boutique, puis des fanatiques viennent m'accoster sur le boulevard pour avoir un autographe... après ce que j'ai vu, je leur réponds clairement : « Allez chier avec vos autographes ! Je ne signe rien... il faudrait me payer 1 million pour que je vous fasse quoi que ce soit ! ». Des autographes ? Ces merdeuses de 10 ans ont vraiment cru au père Noël.