SOIREE CONFIDENCES

Matteo à bien répondu à ses questions. Il n'en a pas fait des caisses, ça change de d'habitude. Sheila fait la fille froide et hautaine, mais au fond d'elle c'est une gentille fille, ses excuses publics en sont la preuve. Damn la réponse de Mattéo à Ana c'était violent.

« Oui c'est vrai que y'a deux semaines t'étais déjà un joueur hors pair ! Mona n'a jamais essayé de ne pas te faire nominer, non, tu étais tellement là et présent dans la maison ! » Je lui faisais un sourire hypocrite. « Et soit content de m'avoir 'baisé' comme tu dis, parce que je pense que je suis la seule femme que tu as touché depuis pas mal de temps. » Bouffon.

Mattéo, Anastasie, Sheila, Gabriel... ce n'est que le début de la soirée et c'est déjà un immense brouhaha. Je me morfonds sur le canapé, dépassé par les événements.

Vais m'chercher de l'alcool, la soirée va être pimentée.

C'est à mon tour.

Alors qu'on jouait verbalement à la balle au camp, voilà que je suis appelé à la barre avec Corentin. Dommage que ça ne soit pas une barre de pôle dance je suis sûr qu'il aurait kiffé. Je viens donc me poser à sa droite face aux autres habitants qui me regardent tous méchamment. Le sourire aux lèvres, j'attend. Sheila me répond enfin. Dit-elle... quand on a une chatte trois fois plus profonde que sa bouche on se tait et on vient pas se plaindre après avoir fait la connerie.

Je vais me prendre une bouteille de whisky pour ensuite revenir m'asseoir et attendre en buvant un peu.

Je haussais un sourcil en regardant mon ancien allié. « Ne commence pas ce jeu là, je peux être encore plus conne que toi tu sais ? » Je reposais mon regard sur Corentin et Gabriel qui allait s'installer. « Petite bite. » Oh merde, ça aussi ça m'avait échappé.

Je suis mort de rire, ça sort les dossiers carrément.

Que Mattéo continu de faire le malin, il ne sait pas ce qui va lui tomber dessus.

J'arrive à la soirée confidence, alertée par des disputes. Anastasie et mon frère ? What? Bon je m'assieds et attends les prochaines questions.

Je soupire devant la nullité des questions. J'imagine la gueule du public qui doit être bien raccord avec les questions qu'il pose. D'un côté je vois un gars bobo parisien nommé Samy, dont il est le seul à comprendre son humour, de l'autre quelqu'un d'un peu plus vieux et avec un côté bienveillant mais coincé... Je me râcle la gorge avant de sourire à l'assemblée et de répondre à la première question. Pour me voir dans la glace, j'essaye dans un premier temps de me mettre devant, et après je profite de ma beauté. Ensuite, non, je ne me sens pas honteux d'être vivant, aucun humain n'a le pouvoir de décider si oui ou non une personne doit vivre donc votre remarque désobligeante, vous pouvez vous la mettre où je pense. Petit clin d'oeil à Sheila, et grand sourire à Ana qui adore ça. Vient la seconde. Je soupire tellement c'est chiant je m'attendais à quelque chose de plus rentre dedans, à moi de faire en sorte dans ma réponse d'être le plus sec possible et pourquoi pas blessant. Corentin il fait sa petite girouette qui tourne plus vite que la grande roue : par devant, par derrière, par l'orifice bucal ... chez lui c'est Portes Ouvertes, c'est l'Hôtel des courants d'airs, et après ça vient se plaindre. Sachez, si ça peut vous rassurer, que la dernière fois qu'on l'a fait c'est lui qui en avait envie et qui est venu me chercher au lit au petit matin, et qu'il a vraiment passé un moment de folie. Tu diras pas le contraire coco ?
Je lui tapote sur l'épaule. Sheila on va dire que si Jude n'avait pas été éliminée j'aurais peut-être pas dévié sur elle, mais comme elle était proche d'Adel qui lui me fait vraiment envie, je me suis dis que ça pourrait être un bon compromis. Au jour d'aujourd'hui, je dois avouer que... je la regarde de bas en haut. ... j'aurais pu m'en passer. Ça m'amuse, ça m'amuse !!

Alors alors... je suis dans une mauvaise période, et certains ne trouvent rien de mieux à faire que me juger. Bien bien, je vois. « Déjà, j'aurais une question à te poser : pourquoi juger ? De base, je n'ai fait ça que pour prendre du plaisir, comme j'aurais fait à l'extérieur. Qu'est-ce qu'il y a de mal à ça ? Puis quand tu t'embarques dans un acte sans protection, dans ce contexte, tu ne te dis pas que la prod serait prête à te laisser mettre ta vie en danger. Du coup, j'y suis allé sans réfléchir, et aujourd'hui, j'en paye les pots cassés. Maintenant, bonheur et paix à toi. ». Des coucheries, je ne pense pas qu'il en vive tous les jours au vu de la frustration qu'il a l'air d'avoir, donc ça ne m'atteint pas. Ensuite, on me demande si j'en veux à Léna d'avoir foncé tête baissée avec Hadès. « Pourquoi lui en vouloir ? Est-ce à elle de s'en vouloir ? Je me suis rendu compte que je la couvais peut-être un peu trop, et qu'en fin de compte, pour s'endurcir, il était aussi important qu'elle fasse ses propres erreurs, qu'elle vive ses propres déceptions. ».