« Aujourd'hui, c'est une bombe qui est là... et je dirais même que c'est LA bombe de la Ferme Célébrités. Elle s'assume avec son âge, elle est belle, elle est entreprenante, mais surtout, elle a remporté l'émission. Vous avez deviné... c'est Vanessa ! » « Bonsoir mon chat. Je suis très contente d'être ici afin de partager mes opinions. »
« Mais je n'en doute pas. Vanessa, commençons par quelque chose qui te tient à coeur : ton entreprise, ton histoire. Comment tu as fait pour réussir à être patronne d'un aussi gros magasine de mode ? » « Tout d'abord, il faut savoir que j'ai grandi dans un milieu assez défavorisé. J'ai passé l'intégralité de mon enfance dans le Bronx. On a côtoyé la délinquance et les trafics de très près. Mes parents - dont je suis fière - se courbaturaient tous les jours pour nous offrir de quoi manger. Lorsque je suis passée à l'âge adulte, une agence de mannequin m'a repérée, donc j'ai commencé à poser. Ensuite, il y en a eu une deuxième, puis une troisième. Puis lorsqu'internet est arrivé, j'ai commencé à répertorier les photographies sur un blog. Puis un très bon ami à moi a trouvé que j'avais une belle plume. C'est alors là que Meade Publications est né. Aujourd'hui, c'est une grande fierté. »
« On peut donc dire que tu es devenue une vraie business woman. » « Exactement. J'ai une certaine confiance en moi qui m'a permis de gravir les échelons et d'arriver aussi haut. Donc j'aurais un message pour toutes les jeunes filles qui nous regardent : vous pouvez le faire, donc allez y ! Ne vous laissez pas dicter votre vie par les hommes. Soyez des féministes, et la vie vous souriera. »
« C'est un très beau parcours et un très beau message que tu nous proposes en tout cas. » « Je te remercie. »
« Allez, maintenant, on passe à quelque chose de plus croustillant : ton aventure dans la Ferme. Déjà, comment s'est passé ton casting ? » « C'est tout simple : les équipes d'Endemol avaient décelé en moi un potentiel dans les princes de l'amour, et ils avaient vu que j'étais plus intéressante et plus exploitable que les autres cagoles que j'ai - hélas - fréquentées. Par conséquent, j'ai passé un entretien, et tout s'est fait très rapidement. »
« Tu n'étais pas la seule, pourtant. Naïs aussi avait participé au princes de l'amour et à la Ferme ensuite. » « Naïs ? Ah oui, j'avais complètement oublié son existence. Il faut dire que dans l'émission, elle n'était pas vraiment présente. Du coup, j'avais complètement oublié son existence. »
« Tu n'as pas ta langue dans ta poche, décidement. *rires* » « Ce n'est pas une question d'avoir sa langue dans sa poche. C'est juste une question de faits : elle n'était pas très présente dans la maison. C'est comme si demain, je te disais qu'une assiette rouge est rouge. »
« Bon, dans ce cas, parlons d'une autre candidate qui - cette fois - n'a pas du te laisser indifférente : Ajeya. » « Elle ne m'a pas laissée indifférente ? À ma sortie, c'est presque comme si j'avais oublié son prénom. Elle pensait être la doyenne, la reine de la maison... mais hélas, elle a été détrônée. Les faits sont là. »
« Et Pénélope, tiens, qu'en as-tu pensé ? » « Pénélope, Pénélope, Pénélope... que dire à part qu'elle devrait vivement se faire interner et qu'elle devrait se laver un peu plus souvent ? »
« Tu veux dire que Pénélope était sale ? » « Exactement, mais cela vaut aussi pour toutes les filles de la maison. Les garçons et moi étions les seuls à avoir une bonne hygiène dans la maison et à savoir ce qu'est une douche. Par exemple, dans les toilettes sèches, j'ai pu voir - à plusieurs reprises - des pertes blanches d'autres filles traîner. Quand on en a, on nettoie par respect pour les autres. Elles ne respectaient rien ni personne, par conséquent, je ne vois pas pourquoi je devrais les respecter. »
« Ah oui, l'hygiène était un vrai problème. » « Et surtout pour Pénélope. Combien de fois l'ai-je entendu parler de "pipi, caca, popo, prout" ? Je suis féministe, et je sais ce qu'est le féminisme. Ce que les petites merdeuses - comme elle - font, c'est loin d'être du féminisme. Une femme est censée rester classe et distinguée en toute circonstance. C'était loin d'être son cas. »
« D'ailleurs, lorsque l'on parle de Pénélope, on parle aussi d'Anil. Qu'as-tu à dire sur leur couple ? » « Ce que j'en pense, c'est exactement ce que l'on a vu à la télévision. C'est plat. Avec Anil, on ne peut pas avoir de conversation. Il est plat. S'il n'y avait que des garçons comme lui dans la maison, je me serais ennuyée. »
« Tiens, quel est le garçon que t'as préféré dans la maison... même si on se doute de la réponse ? » « Vous vous en doutez, c'est Miguel. Derrière ses airs d'homme superficiel, je peux vous dire qu'il en a dans le ventre. Pour avoir réussi à me faire changer d'opinion sur les homosexuels et sur moi-même, je peux vous confirmer qu'il en a dans le ventre. Et c'était bien l'un des rares dans la maison. »
« D'ailleurs, lorsque l'on parle de Pénélope, on parle aussi d'Anil. Qu'as-tu à dire sur leur couple ? » « Ce que j'en pense, c'est exactement ce que l'on a vu à la télévision. C'est plat. Avec Anil, on ne peut pas avoir de conversation. Il est plat. S'il n'y avait que des garçons comme lui dans la maison, je me serais ennuyée. »
« D'ailleurs, on peut approfondir à propos de tes pensées sur l'homosexualité. » « Pour la faire brève, lorsque j'étais jeune, j'avais eu une aventure avec une fille. Ensuite, je me suis mariée avec un homme, et elle me l'a volé, tout comme elle a volé mes enfants. Depuis, je vouais une certaine haine envers les gays et les lesbiennes. Mais Miguel a réussi à me donner une autre image de l'homosexualité, et il m'a aidée à revendiquer - à nouveau - ma bisexualité. C'est pourquoi j'ai donné la moitié de ma cagnotte à mon association pour parents hétérosexuels, et l'autre moitié à son association. Homos et hétéros sont pareils. »
« Et c'est un très beau message, d'ailleurs. As-tu gardé contact avec Miguel ? » « Bien évidemment. Étant donné que Dolce & Gabbana et Meade publications sont partenaires, il lui arrive même parfois de poser et défiler pour nous. »
« Donc la Ferme a été le début d'une très belle amitié. Tu t'entendais bien avec Stan et Clyde, également. » « Oui, je m'entendais bien avec eux. En fait, à part Anil, je m'entendais bien avec tous les garçons. Ils étaient bien moins décadents que toutes les filles de la maison qui essayaient de me dépasser en vain. »
« Denise, alors, qu'as-tu à dire sur elle ? » « Même si parfois, elle et moi étions d'accord, elle reste tout de même une fille sans pudeur, sans dignité, sans retenue. Elle essayait d'être la drama queen de la maison, mais elle n'a pas réussi. »
« Puis enfin Emma ? » « Qui ça ? »
« Très bien, je vois. Bon, Vanessa, je pense qu'on a fait le tour... avant de terminer cette interwiew, rappelle-nous tes réseaux sociaux. » « Alors oui... mon twitter est @VanessaMacQueen, mon instagram est @VanessaMcQueen et je n'ai pas snapchat. »
« Très bien, je te remercie pour cette interwiew. » « Mais de même Sam. »
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