Jour 5

Bacon, oeufs brouillés et jus d'orange m'accompagnent jusqu'au Salon Extérieur, ou je m'installe dans un des fauteuils en bois tressé noir. J'ai mis mes lunettes de soleil avant de sortir, ainsi qu'un chapeau en paille blanc, j'ai ensuite mis un tee-shirt ample lui aussi de la même couleur, puis un short gris foncé en toile. Je profite du calme et du très léger champ des oiseaux, peine à croire qu'on se trouve au coeur de Paris, puis commence à déjeuner.

Hayden sur son transat assis, tenait en ses mains son petit déjeuner. Le dieu que je suis, par l'odeur alleché, lui tint à peu près ce langage : Good Morning, can y have a slice of bacon please ?
Je m'assied à côté de lui, écoutant le chant des sirènes des oiseaux, espérant entendre une phrase du style "Veux-tu mon petit-déjeuner, monseigneur ?" avec cet accent anglais qui lui va si bien. Sinon ça voudra dire qu'il est pareil que les autres : inutile au bon déroulement de mon séjour, aussi long soit-il, dans cette maison.

Alors que je mange tranquillement, lunettes de soleil sur le visage, j'entends du bruit sur ma gauche, lorsque je tourne la tête je me rends compte qu'il s'agit de Shiva - ouais je lui ai pas encore beaucoup parlé, mais un prénom comme ça, que voulez vous, ça ne s'oublie pas -. Je le laisse s'installer à côté de moi et me demander - dans un anglais médiocre - si il peut m'emprunter une tranche de bacon. Je ris jaune à sa question et réponds : « You shouldn't speak English, it would be better, for both of us » (traduction parce que je connais ton niveau en anglais Quentin : tu ne devrais pas parler anglais, ça vaudrait mieux pour nous deux). Je marque quelques secondes de silence, regarde mon bacon puis Shiva, Shiva puis mon bacon. Soupèse ce que j'ai à y gagner dans un tel troc, puis réalise que je n'ai rien à en tirer. Ils m'énervent ces candidats à me piquer ma bouffe. Il va bien avec Vânia la voleuse de frites tiens. C'est pas étonnant qu'ils soient ensemble désormais. Je lui tends ma fourchette pour qu'il prenne un peu de bacon. « A charge de revanche », je dis baissant la tête et en le regardant par dessus mes lunettes. « Parce que c'est notre première vraie rencontre ». Qu'il ne croit pas que ça va devenir une habitude, je suis DRH, pas Gusto de Ratatouille.

Il me sort une phrase que je comprend à moitié (parce que Shiva peut pas lire le Hors RP mais t'inquiète moi j'ai lu et j'ai apprécié) et je le regarde, inexpressif. J'essaye de m'adapter à toi ce qui est déjà un gros effort, je vis pas en Angleterre je vis en Italie. L'anglais c'est too much. L'Italien c'est la chaleur.
Un long silence s'installe, c'est à se demander si derrière ses lunettes de soleil il n'est pas en train de se comparer à moi et de complexer parce que je suis bien mieux foutu que lui.
Il finit par me tendre une tranche de bacon, certainement qu'il s'ait dit qu'il avait un peu de muscle à prendre et qu'il veut m'engraisser. À la limite il aurait pu garder sa petit tranche et me filer tout le reste. Radin. À ajouter à la liste. Je la prend. À charge de revanche. Tu ne fais pas d'offrandes à un Dieu pour qu'il te le rende. C'est juste pour lui montrer ton dévouement et pour lui offrir ta vie. Je ne répondrai donc pas à sa première phrase. Première rencontre qu'il dit. C'est pas tout à fait vrai y a déjà eu l'histoire avec les frites. Mais j'ai l'impression qu'il a oublié. Merci.
Je mange la tranche de bacon et continue à écouter les oiseaux. Quoi de neuf ?

Je vois bien que la réincarnation de Jésus ne comprends pas un mot d'anglais. Il faut croire que ses connaissances s'arrêtent au français et à l'hébreux. Moi qui croyait qu'un Dieu se devait d'être omniscient, de tout savoir, tout connaître, y compris les divers langage du monde : incluant l'anglais, langue dominatrice du globe. Mais bon, à sa mine déconfite, je vois bien que tout ce qui sonne In English fera barrage dans sa tête et qu'il peinera toujours à comprendre ce que je lui dis. Il récupère ensuite ma tranche de bacon et de là s'en suit un léger silence jusqu'à ce qu'il dise simplement merci. « Tôt ou tard je sais qu'on finira par trouver un moyen de rembourser ta dette », je dis en mangeant une fourchette d'oeufs brouillés. Je sais que cette phrase ne veut à proprement rien dire, mais elle a tellement de signification. Qu'est-ce que j'insinue vraiment derrière ça ? Une tranche de bacon ? Une alliance ? Un sauvetage quelconque dans une situation de crise ? Difficile à dire, et tout dépendra de comment Shiva l'interprète. Voyons voir quel genre de joueur il est. Il me demande ensuite ce que j'ai de beau à raconter. Je ris dans un souffle et ajoute : « Si pour toi ce qu'on vit ici est beau alors je dirais que je commence à faire des rencontres sympas ici, je trouve des gens sur la même longueur d'onde que moi et je me sens moins isolé du groupe, disons, je marque un silence, retire mes lunettes de soleil pour pouvoir le regarder dans les yeux - le contact visuel est très important dans une conversation, sachez le - et ajoute, et toi alors ? Tu trouves ta place ici ? Ou le commun des mortels n'est pas assez bien pour toi ? ».

Quelle dette ? S'il croit que je lui redevable pour une tranche de bacon qu'il se mette un doigt dans l'oeil. Après, il vaut mieux ne rien dire et le lui laisser croire. Sait-on jamais de quoi l'avenir sera fait.
Pour moi ce qu'on vit ici n'est ni beau ni laid. C'est au delà de ça. C'est des liens qui se créent ou se cassent, des rencontres, des sensations, des ressentis. C'est un mélange assez détonnant, pas forcément plaisant. Lui a l'air de s'y être fait à cette ambiance, à ce petit monde. Pourtant vu le gars que j'ai à côté de moi, je me demande bien ce qu'il fait là. Il a l'air d'avoir de l'argent, parce que très classe, même si le fait qu'il vive en Angleterre y joue pour beaucoup. C'est aussi un mystère ça que je devrai résoudre. Le deuxième.
Je sens un ton un peu piquant quand il me demande si je m'adapte assez bien au commun des mortels. En voilà un qui ne comprend pas une fois encore la valeur et le rôle que je joue sur cette Terre. J'aimerais que certains fassent plus d'efforts. Moi j'en fais. Beaucoup trop d'ailleurs. Mais non, clairement, ici je ne suis pas à ma place. Mais c'est aussi ça l'enjeu : je vais devoir me la faire, au détriment de certains.

Shiva, clairement, c'est un illuminé. A la seconde ou il parle de sensations et de ressentis, on comprend qu'il vient d'une autre planète. Putain, les français en ont pas déjà un comme ça ? Le christ Cosmique, quelque chose dans ce goût là ? Il fallait que la production nous ramène la version italienne du phénomène. J'acquiesce malgré tout à ce qu'il dit, parce que je crois avoir saisi l'idée. « Et pour l'instant les liens, ils se créent ou ils se cassent chez toi ? Je lui demande tout en continuant de le regarder avec attention, avant de surenchérir lorsqu'il dit que le mélange de toutes ces émotions n'est pas forcément plaisant. Et encore, personne ne nous a agressé à coups de Louboutin, je pense qu'on peut s'estimer heureux ». Ca, c'était un évènement détonnant auquel j'ai bien été content de ne pas participer. Mais Shiva ne pouvait pas y participer, il vaut mieux que ça, pas vrai ? A l'instar de Jésus qui marche sur l'eau ou de Moïse qui écarte la mer, Shiva dévie les Louboutins. Alors qu'on continue de discuter, je sens comme un reproche lorsqu'il lance tel une bombe que certains candidats ne font pas assez d'efforts pour s'intégrer, j'ai la sensation d'être visé, mais je lui ai donné du bacon, je ne vois pas pourquoi il me viserait alors que je suis sympa. Lorsqu'il avoue ne pas être à sa place, je ris jaune et rétorque : « Je mentirais si je disais que je me sentais à ma place également. Mais je crois qu'on fait tous des efforts, on est tous trop différents, c'est compliqué de se mélanger complètement. Je le regarde et ajoute : Je pense que tu te sentiras à ta place quand tu auras trouvé de vrais alliés, pas vrai ? ». J'ai dit alliés et pas amis, espérons que Shiva sache faire la différence.

Certains se créent, d'autres se cassent avant même d'être créés. La construction est en cours. Et les liens cassés, il n'y a qu'à les transformer pour les rendre utiles. Peut-être que même s'il est anglais, il comprendra ce que j'entend par là : les rivalités aussi sont utiles. Pour maintenir l'équilibre.
Entre nous, un lien se créé, je ne saurais pas dire combien de temps il tiendra, mais y a un contact intéressant.
Qui aurait osé s'attaquer à moi avec des louboutins ? En y réfléchissant beaucoup de gens ici.
Justice a été rendue. Je n'ai pas à m'estimer heureux de ne pas m'être fait agresser. Porter atteinte à un Dieu ne se résout que par la mort et l'envoi de l'âme en Enfer.
Je le vois tiquer, sa mine se fige quelques instants, le temps d'avaler mes paroles et de répondre : compliqué à se mélanger, tous différents. Je suis l'huile, ils sont l'eau. Je suis au dessus, je ne me mélange pas. On s'adapte à moi et c'est pas l'inverse qui doit se faire. Je ne t'ai pas vu beaucoup dans la maison ces premiers jours. Mais si tu veux mon avis, même si tu ne me le demandes pas je sais que tu en as besoin, la différence est notre point fort. À quoi bon ressembler aux voisins, quand on peut être unique ? Je suis unique. Eux se ressemblent tous un peu : ils ont sur cette Terre bien moins d'importance que moi c'est évident. La différence peut aussi réunir, il suffit d'avoir le bon mélange, que je dis à son encontre alors qu'il me parle d'alliance.

Il se lance dans une petite tirade un peu trop philosophique pour moi, que je peine à comprendre et que j'essaye de déchiffrer aussi bien que je le peux. Est-ce que ça veut dire qu'il faut se faire des ennemis pour pouvoir mieux s'en servir ? « Ne vous fiez pas à vos amis, utilisez vos ennemis. Si vous n'en avez pas, trouvez le moyen de vous en faire, Robert Greene », je cite en m'enfonçant dans mon siège. Cette citation veut dire tellement. La vie n'est pas rose, au contraire, elle est une zone grise, mélange de bien et de mal, une subtil altération de bon et de mauvais. Et il faut savoir utiliser chaque facette de cette vie, et ça passe pas les ennemis. « J'aime cette manière de penser, Shiva. Tu réfléchis bien, mais ça, je sais que tu le sais déjà ». Je finis mes oeufs brouillés et dépose mon assiette à côté de moi. Il rajoute ensuite que j'ai été plutôt effacé dans la maison ces derniers jours. Et il a raison. Mais il continue en disant que ce n'est pas une faiblesse mais plutôt une force, car les autres candidats ont des tendances plutôt faibles. Je souris très légèrement à sa remarque et détourne finalement mon regard du sien pour me perdre dans le bleu du ciel, qui devient de plus en plus intense à mesure que le soleil se lève. « Si certains mélanges ne marchent pas, il y en a d'autre qui sont inattendus et qui font des prouesses, pas vrai ? Je dis comme une nouvelle invitation. Certains candidats ne sont pas faits pour se lier, je pense qu'on s'accorde tous les deux là dessus. Mais que se passe-t-il s'ils le font quand même ? » Je le fixe à nouveau. La conversation prend une tournure de plus en plus vertigineuse et intrigante. « Se mettent-ils en danger ? »

Je souris lorsqu'il me sort une petite citation. Il est cultivé le gars, j'aime bien les gens intelligents. Le lien qu'il y a entre nous se renforce à vue d'oeil. Alors on peut dire que j'ai trouvé le moyen de me faire des rivaux, puisque plus le temps passe et plus j'ai l'impression que l'émission va changer de nom pour devenir Shiva Story. J'entend mon nom à chaque coin de pièce depuis le début. Pas que ça m'embête, non, ça ne fait que renforcer l'importance que j'ai dans ce monde.
Bien sûr que je réfléchis bien, il n'est pas bête au point de ne pas le dire, c'est une qualité à noter. Et à ne pas oublier non plus. Je me contente de sourire. Je ne vais pas non plus lui dire merci pour m'avoir fait part d'une chose que je savais depuis bien longtemps.
La surprise, tout réside là dedans. Ça déstabilise, ça te fait perdre tout tes moyens. C'est une arme dont il faut savoir se servir.
Le destin est maladroit quelque fois, et il est possible de le changer. De le modifier. De le retoucher. Pour que quelque chose qui ne soit pas inné le devienne. Un mélange, comme tu dis, innattendu, peut faire la différence. La différence. Tout réside là dedans. Et en même temps si le travail est bien fait cette différence n'en sera plus une. Elle s'accordera parfaitement avec le reste pour former une unité.
Je pense que tant qu'on a pas essayé, on ne peut pas prévoir ce que ça va donner. On peut s'en faire une idée, plus ou moins précise, mais seul le temps et les actes peuvent donner une réponse à cette question.

J'aime sa manière de visualiser les mélanges atypiques, les mélanges qui détonent, ceux qui impressionnent. Et quelques part j'ai envie de dire des mélanges comme le notre. Mais je ne dis rien, je ne veux pas me jeter maintenant dans ce genre de déclaration. Continuons de tâter le terrain, voyons comment l'échos se forme, comment le message se répercute contre les parois et comment il revient jusqu'à moi. Laissons ces quelques insinuations faire mouche dans l'esprit de Shiva, et voyons où cela nous mènera. « La seule chose qui est innée actuellement, Shiva, c'est qu'on ira loin dans ce jeu, je dis en continuant de le fixer avant de récupérer mon assiette. Mais seras-tu capables de faire en sorte de modifier, de retoucher le destin pour que tu accèdes à la victoire ? Car pour l'instant, cette place m'est destinée ». Je souris comme victorieux, me relève, et lorsqu'il me dit que tant qu'on n'a pas essayé, il est difficile de prévoir les conséquences, je rétorque, songeur, en m'éloignant, « Je me demande si les créateurs de la bombe atomique résonnaient de la même manière ... Puis j'ajoute, On va essayer de faire moins de dégâts alors, on a deux mois pour ne pas tout faire exploser ». Je remets mes lunettes de soleil puis m'en vais.

On ira loin dans ce jeu. On. Même s'il n'a pas voulu le dire clairement, préférant attendre de voir la suite des évènements plutôt que de vendre la peau de l'ours, il me l'a fait comprendre. Directement ou indirectement, il est doué pour laisser des messages codés dans ce qu'il dit et dans ce qu'il fait.
Aller loin dans ce jeu. Est-ce suffisant ? Est-ce que ce jeu est une finalité ? Est-ce la consécration ? Quoi qu'il en soit, une nouvelle ère a débutée lors de mon entrée ici. L'étape suivante était peut-être ma rencontre avec Hayden. À voir ce qu'elle m'apportera.
Il s'auto-destine la place de grand vainqueur et me met au défi de modifier le destin. Je l'ai déjà fait. Ce matin, en passant au jardin sans passer par la cuisine. J'ai changé mes habitudes, aujourd'hui, et j'ai échangé avec lui. Chose que je n'aurais pas faite si j'étais aller me préparer un petit déjeuner.
Le destin, dans mon fort intérieur, j'ai la croyance et la quasi certitude qu'on le change chaque jour, consciemment ou non, avec les choix qu'on fait.
Les créateurs de la bombe atomique. Je crois qu'il a bien compris mes références à la construction et à la destruction. Tout nous ramène à l'Art. Je le regarde partir, me jetant un coup d'oeil et une dernière phrase pleine de sens. Qui a dit que ce n'était pas mon but, tout faire exploser ? Je ne tarde pas à quitter le salon extérieur.

J'arrive au salon extérieur pour la mini soirée improviser avec les quatre bouteilles d'alcool que je met sur la petite table basse.

J'arrivais au salon extérieur et je posais tout ce que j'avais pris sur la table. « Il ne manque que de la musique et les autres habitants ! »

Vânia arrive avec le restent j'hoche la tête lorsqu'elle me dit ce qu'il manque. " Dommage qu'il n'y ait pas de DJ parmi nous. "

Je m'asseyais après m'être servie un verre. « J'ai beaucoup de talents à ce qui parait, mais pas celui là ! » Je riais avant de trinquer avec Anil.

Je rigole et m'assoit à côté d'elle pour trinquer avec elle. " A ce début de soirée."

« Oui, et à plus d'ambiance dans la maison ! » Je riais et je buvais une gorgée de ma boisson. Puis je posais mon regard sur Anil. « Alors Anil, tu as put parler avec d'autres habitants aujourd'hui ? »

" Exactement. " Je rigole et j'écoute sa question en la regardant. " Oui aujourd'hui et hier j'ai pu discuter avec certains. "

Je souriais à Anil lorsqu'il me dit que oui il avait put discuter avec quelques personnes. « Alors, des personnalités qui sortent du lot selon toi ? »

Je boit un peu de mon verre tout en écoutant sa question. " Il y en a quelques uns comme Emile, Stan, Clémence, Ajeya et Pénélope. Et toi dans les trois exclus que pensent tu de nous ?" Lui demandais-je en souriant.

Je hochais la tête à ses paroles. C'est vrai qu'ils étaient tous des candidats qui étaient plutôt marquants. Il me demandait ensuite ce que je pensais des exclus. Je haussais alors les épaules. « Je n'ai pas encore discuter trop avec Allan, je ne pourrai pas te dire ce que je pense de lui. Pour ce qui est d'Eden, il me fait rire moi ! A faire son petit être supérieur alors que tout ça c'est grâce à papa... Mais je l'aime bien, on a discuté un peu hier ! Et pour ce qui est de toi... Un peu de naturel ça fait du bien ! » Pour moi tous les garçons ici jouaient un rôle, Anil était celui qui était le plus naturel et calme selon moi.

Elle a pas tord sur Eden il se croit trop supérieur aux autres. Puis je sourit lorsqu'elle me dit que je suis naturel. " Ah ouais tu me trouve naturel ? Enfin quelqu'un qui trouve que le naturel c'est bien. " Parce que franchement marre de ceux qui se la jouent trop ici.

Il me dit qu'il était content que quelqu'un aime enfin du naturel. Je riais. « Question naturel je pense que je suis bien placée pour en juger ! » Il est vrai que j'étais aussi très naturel, et je l'avais toujours été. Les talons je n'en mettais que en soirée, je me maquillais mais c'était souvent très léger. Et puis je n'arrivais à me créer un personnage. J'étais une mauvaise actrice en même temps !

En parlant de naturel je débarque. En cette soirée bien calme, je décide de m'aventurer vers le salon extérieur où il semble il y avoir un semblant de vie. Casquette sur la tête, mains dans les poches du jogging, lunettes de soleil sur le nez alors qu'il fait nuit et chantonnant, je me dirige vers Vania et Anil. « Les rois du monde font tout ce qu'ils veulent, ils ont du monde autour mais ils sont seuls » Je m'assis alors regardant les deux candidats. « Je vous trouve bien proche tous les deux ces derniers temps. » Un secret en commun ? Un rapprochement ?