Jour 3

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C'est elle qui décide si un mot du langage est utilisable ou non ? Je la comprenais, ce mot est horrible mais justement, je trouvais ça assez ridicule de l'employer " Détends toi c'est de l'humour noir. " Ou de l'humour negre plutot héhé

Il nous a fallu à peine vingts minutes pour terminer la lettre. Impeccable, ma petite vengeance allait pouvoir commencer.

Oui, oui dépêchons nous de la mettre, mais discrètement... Il ne faudrait pas qu'Emile s'en rende compte.

J'avais honte de la gêne dans laquelle, le jeune homme allait surement être plongé mais que voulez-vous. Au grand maux, les grands remèdes. Plus rien, maintenant, ne pouvait m'arrêter.D'ailleurs le jeune homme, arrivait... Au flûte, je cachait comme je pouvait la lettre en la donnant en douce à Vânia puis répondais à Emile.

Je l'ai fait sortir de la chambre oui. Maintenant, je ne compte pas redormir là-bas de sitôt. D'ailleurs Emile, tu saurai qui as fait ça ?

Je demandais ça comme ça, moi, de manière totalement innocente.
Au fond, c'était surtout pour confirmer mes doutes et éviter que je me trompe de cible.

Alors que j'allais me lever pour aller poser la lettre je vis Emile arriver au loin. Je plie la lettre et je la mettais dans une des poches de mon short. Je faisais comme si de rien n'était quand l'asiatique débarquait. Je lui faisais un grand sourire. « On est éblouissantes, il faudra s'y faire ! » Je riais alors qu'il s'installait à nos côtés. Il nous demanda ce qu'on avait fait pour le cochon. « On a changé de chambre tout simplement ! »

Rachel s'était donc contentée de le sortir de là et les deux avaient au final changé de chambre. Je comprenais le fait de ne plus jamais vouloir toucher ces draps, dieu sait quels microbes un cochon de cambrousse pouvait trimballé avec lui. Elle me demandait ensuite si je connaissais l'identité du coupable ce auquel je répondais par la négative « Non, tout ce que je peux dire c'est que je ne pense pas qu'il s'agisse d'Ajeya ou même de miss Bali, elles avaient l'air assez surprises... et écœurées de trouver l'animal, quand je suis entré dans leur chambre. » repris-je pensif. Bon, elles s'en étaient bien amusées aussi, taillant Rachel au passage. Mais elle ne m'avaient pas l'air d'être responsables de cette mauvaise blague. Très mauvaise. « Par contre ouais, éblouissantes c'est le mot. Les filles, il doit être huit heures du mat'... » l'alcool et le décalage horaire, tout ça. « Calmez vous niveau rousseur s'il vous plait, Orange is not the new black. Il est trop tôt pour autant de couleurs d'un coup. » et je m'y connaissais en noir moi, tous mes ancêtres étaient bruns.

Je haussais les épaules aux paroles d'Emile. « Désolé, les rousses sont beaucoup trop solaires, et rien ne peut nous contenir ! » Je riais et je décidais de me lever pour aller cacher la lettre. « A plus ! » Je quittais alors la plage pour rejoindre l'intérieur de la maison.

Emile me fait rire, mais en même temps me met le doute Ce n’est donc pas les filles qui étaient la cause du cochon, qui en était le coupable alors. Il fallait que je découvre cela.

Ah d’accord… Tout bien réfléchis tu as raison, elles sont trop princesses précieuses, elles n’auraient pas osé se salir les mains. Mais qui a fait cela alors ?

J’avais beau réfléchir, je ne voyais pas, mais bon je finirai bien par le découvrir les secrets ne duraient jamais bien longtemps dans un lei comme celui-ci.

En plus d’être éblouissantes, on est irrésistibles que veux-tu. Mais désolé pour la rousseur, je ne peux personnellement pas y faire grand-chose.

Je voyais la rousse s'en aller. Je souriais à Emile, puis suivait la rousse, non sans saluer le jeune homme.

On se revoit tout à l’heure.

J'étais impatiente d'aller réaliser notre méfait...

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De mon côté, j'étais partis dans un autre coin, je fis un clin d'œil au chinois au passage.

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