Jour 27

J'arrive à la piscine et fait deux ou trois longueurs. Je préfère sortir et aller me poser quelque part, seul, et tranquille.

Après ce long moment, je viens près de la piscine, je me pose sur un transat, puis je squatte en réfléchissant.

je cherche vincent, j'sais pas où il peut être mais ce qui était sur était que j'avais le démon contre lui. ses crises à répétition et son cinéma commençait à me casser les couilles alors lorsque je le croisais enfin dans le jardin, je m'arrêtais net face à lui avant de déclarer « t'étais pas censé te casser toi ? » balançais-je froidement.

Alors que je suis tranquille, au soleil, à la piscine... Zaki me rejoint. Enfin quelqu'un de bon délire avec qui je pourrais rire ! Ah non... lui aussi, il vient me chercher la merde. Qu'est-ce qu'ils ont tous aujourd'hui ? On dirait qu'ils ont pour mission de me pousser à bout. Lorsqu'il me demande si je n'étais pas censé me casser, je prends un sourire sarcastique, et je réponds : « Je pense que ça se voit, non ? ». Les petits harcèlements, il faut arrêter.

jusqu'à présent j'étais resté courtois avec les gens de cette maison et n'avait cherché des noises à aucune personne qui ne me cherchait pas. mais le cas vincent était particulier, je détestais les pleurnicheuse comme lui et le dawa qu'il avait foutu ce matin en me réveillant m'avait mis hors de moi. serrant les dents, j'avais tenu à lui faire part de mon ressenti très clairement « écoute moi bien p'tit pd de merde, depuis le début j'suis sympa avec toi, j't'ai jamais taillé ou quoi que se soit mais tu commences sérieusement à casser les couilles à tout le monde à pleurer pour rien et surtout pour des histoires de cul, ferme un peu ta gueule » petite pause avant de reprendre « la prochaine fois que j'te vois chialer devant moi j'te fais bouffer le sol, je déteste les pleurnichardes comme toi n'oublies pas que tes un homme d'ailleurs j'comprends pas pourquoi tu t'es pas cassé, du coup j'vais t'aider à rentrer chez ta mère » declarais-je avant de partir en direction de sa chambre où il avait laissé ses valises et revenir pour jeter la moitié dans la piscine et de poser l'autre moitié face à lui « je t'accompagne jusqu'au sas si tu veux ! » j'étais vert !

Là, je ne reconnais plus Zaki. Il m'insulte, il me dit des méchancetés. Je me contente juste de l'écouter et de subir ses paroles. Je ne veux pas m'embrouiller. C'est alors qu'il fait le truc à ne pas faire. Il prend mes valises et les vide dans leur intégralité. Est-il sérieux ? C'est quoi le but de me faire la misère ? Je suis clairement devenu le bouc émissaire de cette maison... et ça commence à me gaver. « Mais... mais... pourquoi tu fais ça ? ».

j'étais énervé, remonté. les poings serrés j'avais mais il fallait que je me contienne pour éviter le pire. j'étais pas comme les autres mecs de cette maison, lorsque j'petais un câble j'utilisais directement la violence est voilà quel était mon problème. je déteste les mecs comme vincent qui font les victimes, qui sont avec toi puis rigole et qui par derrière vont tout raconter et cracher sur toi. « arrête de jouer les victimes, on a tous compris ton jeu tes un vicieux manipulateur » balançais-je avant de mettre un shoot violement sur le transat où il était posé « ton père aurait du continuer à enculer ta mère par le cul, ça aurait évité ta sombre existence sur ce, que j'te revoye plus pleurer sinon tu sais ce qu'il t'attend » concluais-je en quittant le jardin, sous tensions.

Voilà maintenant qu'il met un coup de shoot sur mon transat. Il me demande d'arrêter de jouer les victimes et se permet des insultes. Mais bordel, est-ce qu'on peut me foutre la paix ? Je veux juste qu'on me foute la paix là ! C'est trop. Je me lève pour ramasser tout son bordel.

Après avoir tout ramassé et tout remis dans mes valises, je bouge.

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