Jour 27

De mauvaise humeur, je décide de venir et d'allumer une cigarette pour me calmer. C'est alors que je vois Steven. NON MAIS LOL ! Vous vous foutez vraiment de ma gueule là ? Avec tous les problèmes que j'ai, ce n'est vraiment pas le moment. Donc je m'assois, puis je ne le calcule pas.

Alors que je veux être tranquille et avoir la paix, voilà qu'il commence à chercher la merde. J'essaye donc de rester diplomate et de lui répondre calmement. « Si tu n'as pas envie de voir ma sale gueule, tu peux sortir de là. Personne ne t'oblige à rester ici. ». Si j'ai pour habitude de bégayer face à ce genre d'attaques, là, je commence à en avoir marre. Il fait ensuite une allusion aux images de vendredi. Pourquoi fait-il ça ? « À quoi ça te sert d'être aussi menaçant ? ». Je ne comprends pas ses attaques. Tu n'es pas obligé de me calculer : si tu as un problème, fais comme si je n'étais pas là. C'est alors qu'il me balance un verre d'eau (sorti de nul part, d'ailleurs) au visage. Je reste calme, je respire un bon coup.

Il est très virulent gratuitement. Je ne lui ai rien fait... si il veut passer ses nerfs sur quelqu'un à propos de sa nomination, qu'il le fasse ailleurs que sur moi. « Tu peux arrêter, s'il-te-plaît ? Je ne t'ai rien fait là. ». Vince, reste diplomate et calme... Vince, reste diplomate et calme... Vince, reste diplomate et calme. C'est ce que j'essaye de faire jusqu'à ce qu'il rouvre sa bouche. Cela lui fait du bien de me voir mal ? Il ne peut plus voir ma sale gueule ? J'explose. Je hausse le temps, puis je lui dis : « Maintenant ferme ta gueule ! Il faut vraiment être faible pour s'en prendre gratuitement à une personne. Donc maintenant, t'arrêtes ! Si tu veux passer tes nerfs par rapport à ta putain de nomination, tu vas ailleurs. ». Je n'ai pas l'habitude de m'énerver comme ça, mais il me pousse vraiment à bout... et ça, combiné à ma mauvaise humeur et à l'enfermement, ce n'est juste plus possible.

Et il continue. Décidément, il ne va jamais me lâcher. Et il y a toujours plus de vulgarités... mon physique, mon cul (qui n'est pas plat, d'ailleurs)... quelqu'un peut me dire ce qu'il a fait de ton intelligence ? Propos homophobes, en plus. J'en ai ma claque. Je lâche tout ce que je pense sur lui, d'un bloc, bref, j'explose : « Maintenant, écoute moi bien ! Tu veux faire la racaille ? Il n'y a pas de problème. Tu veux faire la misère aux gens ? Il n'y a pas de problème. Maintenant, il va falloir assumer auprès du public à partir de samedi soir... car oui, tu vas sortir, et oui, ta descente aux enfers commence samedi soir. Le public ne soutiendra pas une petite merde comme toi, sache-le. Pour t'en prendre, comme ça, à une personne, il faut vraiment être une petite merde. Donc maintenant, tu me fous la paix, et mes paroles dans le dos, tu te les insères bien profondément dans ton cul. ». Je me lève, et juste avant de m'éclipser, je dis : « L'un des plus gros poids que j'ai dans cette maison, c'est toi. J'espère que tu vas dé-ga-ger ! ». Je me retourne, puis je m'éclipse. Je n'ai jamais été aussi virulent... là, même moi, je ne me reconnais pas.

J'arrive dans l'isoloir et sort une clope. Steven s'y trouve aussi. T'es là, toi... Je me l'allume avant de tirer une taffe. Tant mieux, j'ai envie de te dire quelque chose. Loin de moi l'idée de me ramollir, mais j'ai décidé de mettre les choses au point au cas où je dois partir.