Jour 8

Steven suppose que Lorena est stratège et n'est pas comme ça avec les garçons, je pense qu'il visait plutôt juste, elle repère les mecs avec du potentiel et les deux, trois filles qui l'aideront à aller loin.

On se retourne ensuite vers Charlène allongée sur le lit, elle dit à Steven qu'elle n'a rien, et qu'il ne doit pas s'inquitété mais on peut entendre à sa voix qu'elle est triste, à moins que ça ne soit de la fatigue, mais je ne pense pas. Chachou... Ce surnom m'est venu dans la tête naturellement, j'aimais bien. Dis nous tout ce qui t'arrive, on va essayer de t'aider à aller mieux, je ne veux pas faire la psy ou celle qui sait tout, mais je pense que j'ai... Je regarde deux secondes Steven avant de regarder de nouveau Charlène ...on, a le moyen de te changer un peu les idées, à ce que tu passes un peu à autre chose. Ca me faisait de la peine de sentir qu'elle était triste, peut-être était-ce sa nomination ? J'ai eu un coup de blues moi aussi à cause de ça.

Après que Charlène soit partie, je regarde Steven. Elle se fout vraiment de notre gueule celle-là. Je me demande bien où elle est partie.

Après avoir compris que des images de moi avaient été diffusées, je vais dans la chambre 2 - en stress - pour ressasser. J'y croise Farah & Steven, donc je leur fais un sourire, puis je me mets dans mon lit pour réfléchir.

Une fois la blondasse partie, je soupire.
Si tu veux pas qu'on te demande c'que t'as viens pas là salope. Ensuite Farah me dit qu'elle se fout de notre gueule. Je la regarde et dis "Carrément! Après ça m'etonne pas par rapport a moi, mais pour toi...".
Vincent arrive ensuite. Ouais j'avais pas envie de parler a ce sale pd cafteur de sa mere la pute. Une grosse victime à qui j'aimerais bien niquer sa mère! Je lui fais un sourire. J'avais pas envie de faire ce sourire a ce fils de pute.

Steven finit par me répondre, je lui dis sans passer par quatre chemins: C'est vraiment irrespectueux mais bon, mettons ça sur le dos de sa tristesse. Je vois Vincent arriver dans la chambre, il semble assez transpirant, inquiét, peut-être interprétais-je juste mal. Je l'observe se mettre sur son lit avant d'engager la conversation. Vincent ! T'es pas avec les autres ? Effectivement, on est en début de soirée, et les autres habitants devaient surement être plus ou moins tous ensemble, ça me semblait donc suspect de le voir arriver dans la chambre, et ne rien faire de particulier.

Steven te sourit... mais tu n'arrives pas à lui parler sans bégayer... bon, Vincent, sors-toi les doigts du cul et parle lui, merde ! Il ne va pas te manger, tout de même, si ? « Coucou vous deux ! Quoi de neuf pour vous après le prime d'hier ? ». Malgré mes problèmes, je tente de rester ouvert aux autres... c'est aussi ça le rôle d'un GBF, après tout. Ensuite, Farah me demande pourquoi je ne suis pas avec les autres. Punaise, mais comment lui dire que je viens d'apprendre que la production m'a mis dans la merde, comment ? « Non... hier soir, il y a un magnéto qui est passé sur moi pendant que j'étais dans le jardin ? ».

Farah comptait mettre ça sur le role de la tristesse. Je hoche la tête afî de montrer mon accord.
Puis t'as le petit pd qui a trouvé la parole au bout de plusieurs joues. Mais là c'est mort, cette personne fait la personne muette, puis le capteur qui écoute les conversations, puis le gars sympa et tour... il a grillé la masse de cartouches chez moi. Non je n'avais plus envie de lui sourire, et puis meme, c'est un mec, il ne peut pas me nominer. "Bonjour. Oui ca va." dis-je sans grande conviction. Pour le magneto j'y ai pas fais attention, j'm'en bas les couilles de ta vie ~~frère~~ soeur.

Vincent me répond d'une manière assez étrange, on aurait dit qu'il a commis un meurtre, et est dans l'attente de savoir si le corps a été retrouvé, et si la police le soupçonne, très étrange, moi qui voulait en apprendre un peu plus sur lui, tant pis. Euh... j'sais pas. Je préfère changer de sujet. Par contre, ça va mieux avec la michto ? J'ai entendu comme quoi c'était devenu très tendu avec toi, et à vrai dire en plus d'avoir entendu ça, j'ai aussi entendu des petits cris de votre dispute. Je me montre plutôt curieuse, je vois sa tête, interloquée. Je parle de Bambi quand j'dis michto. J'esquisse un petit sourire.

Steven me répond sans grande conviction. Tant pis... « Je vais bien, merci. ». Le fait qu'il ne me demande pas - à mon tour - si je vais bien m'est plutôt désagréable. Je ne comprends pas son attitude, sur le coup. Ensuite, Farah me dit qu'elle ne sait pas si un magnéto est passé me concernant hier ou non... super, voilà qui va m'aider. Je reste dans mon lit, en train de réfléchir. Ensuite, elle me parle de Bambi d'une façon irrespectueuse. D'accord, hier, elle m'a déçu, mais il y a tout de même un certain respect à avoir. « Franchement, même si elle m'a violemment engueulé hier, je n'ai pas envie de parler de cette façon d'elle... ». J'espère qu'elle comprendra que je suis en froid avec elle, mais pas au point de lui manquer de respect. « Pour l'instant, je ne lui ai toujours pas reparlé. ».

Vincent me parle de Bambi, il semble vouloir la défendre et n'a pas envie de parler d'elle de cette manière. Oh mais je ne t'oblige à rien, moi par contre je parle d'elle comme ça. Après tout elle m'a manqué de respect dès qu'elle en avait l'occasion, je me permets de faire la même chose avec ou sans sa sale présence. Mais je te comprends, je vais essayer de me contenir un petit peu pour pouvoir parler avec toi ! Il m'explique qu'il ne lui a toujours pas reparlé. Je vois, bon bah en tout cas ça a l'air de beaucoup jouer sur ton moral, en une semaine c'est plutôt dingue ce que cette aventure est capable de faire, de faire ressentir, et de faire perdre nos repères. D'un côté, Vincent me fait assez pitié, on dirait que sans Bambi il n'est plus rien, et en une semaine de jeu ça semblait révélateur. Il faut que tu t'affirmes et existe un petit peu plus par toi-même, tu ne crois pas ?

Elle ne m'oblige à rien... ça, je l'ai bien compris. Je cherchais juste un moyen détourné, pour ne pas la froisser, de lui faire comprendre que ce n'était pas vraiment cool de parler comme ça des autres... après, si elle veut continuer, que grand bien lui fasse. Après, elle va essayer de se contenir pour me parler. « Ici, les sentiments sont décuplés. Je ne sais pas comment expliquer cela. Après, je dois t'avouer qu'être fâché avec elle me saoule... mais bon, je verrai. ». Je ne sais plus où j'en suis par rapport à Bambi, et je dois bien avouer que cela me fait chier. Elle me conseille ensuite de plus m'affirmer. « C'est à voir. ». Après, je leur fais un sourire. « Bref, il est temps pour moi de dormir. Bonne nuit ! ». Je ferme les yeux, seul, dans mon lit. Je reste pensif par rapport à Bambi & Matthew, mais j'arrive à m'endormir.

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