Jour 5

Premier matin dans la maison des secrets, mais aussi jour de nominations. Je me réveille, stressé, et je décide d'aller à la salle de bain pour faire mon rituel du matin.

Après avoir bien dormi, j'avais décidé de me réveiller un peu plus tôt. Remarquant au passage que mon impression de la veille était en fait bien réel, je ne puis m’empêcher de soupirer à nouveau. Je me rends ensuite vers la salle de bain.

J'ai dormi à point fermé, et j'aurais pu continuer comme ça pendant très longtemps tellement le lit est confortable, sauf que je viens de me faire réveiller par.... Kim K humanisée ? J'ai l'impression que y'a de la poudre de son fond de teint qui tombe sur mon lit, sans réfléchir je la pousse au plus loin de moi pour qu'elle dégage. « Oh tranquilise-toi ma grande, et va voir ailleurs si j'y suis ! » J'essaie de garder mon calme, j'essaie j'essaie j'essaie. Finalement, elle dégage et je me lève à mon tour, regardant Charlène réveillée aussi brutalement que moi et lui adresse un regard du genre "mais c'est qui cette meuf, elle veut quoi ?" ! Si c'est comme ça tous les matins, elle va vite se faire virer de la chambre, mascara sur pattes ! Je quitte enfin la pièce pour aller dans la salle de bain.

Je me réveille pour ensuite me lever et aller à la salle de bain.

J'arrive dans la chambre, puis je me mets directement sur mon lit. Je me morfonds dans mon coussin pour pleurer. Là, c'était clairement trop.

J'avais la tête enfoncée dans mes coussins pour pleurer quand Kyet arriva. Il me demande d'arrêter de pleurer parce que ça le dérange... il est sérieux ? Il voit que je ne suis pas bien, et il m'enfonce. Pff. « M...ais... pour...qu...oi ? ». Je n'arrive même plus à parler tellement je pleure. Je ne comprends pas sa réaction. Pourquoi tant de méchanceté ? Pourquoi m'en veut-il ? Je n'arrive pas à comprendre, et ça m'affecte encore plus.

Il me demande maintenant de pleurer doucement... est-il sérieux ? « M...mais... j'es...saye...de...fai..re...le...moins...de...bruit...pos...si...ble. ». Mes larmes m'empêche de respirer et de parler normalement, je prends donc un mouchoir pour essayer de les sécher, puis il me demande pourquoi je pleure. Enfin il cherche à comprendre ! J'essaye de me ressaisir, puis je lui réponds, un peu moins péniblement : « J'ai du mal à... trouver ma place dans la maison. ». Les larmes continuent de sortir, mais j'essaye tant bien que mal de contrôler ma respiration pour pouvoir parler. Ensuite, Charlène arrive avec des peluches qu'elle a demandé au cellier. C'est tellement mignon. Elle me demande - elle aussi - pourquoi je pleure. « C'est... un tout. ». Je pleure toujours autant, mais j'ai déjà moins de mal à parler, c'est déjà ça. Elle me propose ensuite sa peluche Bambi, et cela me fait doucement rire. Elle a le don pour remonter le moral aux gens, cette fille.

J'écoute ce que Kyet a à me dire et me conseille de faire. Il tente de me réconforter, donc j'acquiesce ce qu'il me dit. Je ne dis rien, je me contente juste d'acquiescer tout en séchant mes larmes. Je me réconforte avec la peluche que m'a passé Charlène. Cette fille est vraiment gentille, je pense que je vais bien m'entendre avec. Ensuite, l'asiatique quitte la pièce et me laisse avec Charlène. Mes larmes partent peu à peu alors que je me blottis dans la peluche Bambi que m'a prêté Charlène. Elle me demande de tout lui expliquer calmement : « Depuis ce matin, j'ai du mal à... être moi-même avec toutes les fortes personnalités qu'il y a dans cette maison. Là, je viens de discuter avec Steven... et il m'intimidait trop, du coup, j'ai perdu mes moyens... et je me suis réfugié ici. Entre les nominations et tout ça, c'était trop. ». C'est vraiment une oreille attentive. Je pense que je vais bien m'entendre avec elle.

Charlène arrive à trouver les mots pour me réconforter. Je prête attention à sa peluche pour éviter de l'abîmer, puis je lui réponds, en retrouvant le sourire : « Tu as raison. Cette aventure est unique, et on ne peut pas passer à côté. Il faut que je reprenne mes esprits. ». J'avais eu un petit coup de blues, mais là, elle vient clairement de me remonter le moral. « Merci. », dis-je en souriant et en lui rendant gentiment sa peluche.

après mon passage express dans la cuisine, faut dire que je n'étais pas un cordon bleu et que j'avais deux mains gauches quand il s'agissait de préparer quoi que se soit, je me rendis vers les chambres. d'ailleurs, la chambre deux que je n'avais encore jamais visité avait l'air assez animé. curieux comme je suis, je ne manquais pas de m'arrêter vers celle-ci avant d'y trouver deux blondinettes (comptons le mec comme une nana) en pleine discussion « j'découvre de nouvelles têtes toutes les minutes ici » lançais-je alors que je m'approchais de deux, souriant « moi c'est zaki » bis repetitas. je n'avais pas encore eu l'occasion de faire connaissance avec ces deux-là, j'avais l'impression qu'on était cinquante dans cette baraque, c'est pas possible. mais ce n'était pas plus mal, j'aimais bien la compagnie des gens.

Maintenant, si j'ai un problème, je sais que je peux aussi compter sur Charlène. Je me contente de lui sourire quand un black arrive. Je ris légèrement quand il nous dit qu'il découvre de nouvelles têtes toutes les deux minutes. Il est vrai qu'on est nombreux, mais à ce point là... Il s'appelle Zaki, je lui souris donc en lui serrant la main. « Vincent, enchanté. ».