Jour 24

J'arrivais dans la chambre 1 vêtue d'une brassière et d'une culotte pour dormir (bah oui il faisait chaud dans cette chambre) et je vis Clarke pas encore endormie. Je grimpais alors sur son lit, et sur lui au passage. « Hey Clarke, tu dors? T'es sur que tout va bien...? »

Alors que j’essayais de dormir, tout à coup l'insomnie. Beaucoup de choses trottaient dans ma tête, Lubiana, les nominations. C'est alors que Nais vint à son tour me rejoindre, remarquant que je ne dormais pas. Elle me demande au passage si ça va. C'est juste que .. je pense aux nominations qui approchent. Je ne voulais pas trop en dire, car le cas de Lubiana ne l'intéressait sûrement pas.

Je me posais sur lui, mes mains sous mon menton et posées sur son torse. Je faisais une moue lorsqu'il me parlait de nominations. « Tu peux mentir mais à d'autres personnes que moi! C'est quoi le soucis? Une fille? »

J'arrive dans la chambre avec une bouteille de vodka me cale bien sous la couette pour la boire et regarde Clarke et Naïs.

Je haussais les épaules. « Je pense qu'elle tient vraiment à son mec. » Je faisais une légère moue avant de lui sourire. « Tu sais ce que disais toujours mon père à mon frère? Pour oublier une fille il faut la remplacer par une autre, si tu vois ce que je veux dire... » Dis-je en lui adressant un regard charmeur.

Je haussais les épaules l'air faussement inoncente. « Je veux dire par là que t'as une belle brune dans ton lit à ce moment précis et que la meilleure des solutions c'est d'en profiter... »

" - Tu sais très bien ce que ça veut dire Clarkounet. " Je pose la bouteille près de mon lit et fini par m'endormir.

A ses paroles je me mordais la lèvre inférieure et je ne me faisais pas prier pour venir l'embrasser avec sensualité laissant courir mes doigts sur son torse nu. Hum, il ferait un bon quatre heure ce petit. En même temps je n'avais jamais nié mon attirance pour Clarke depuis le début de cette aventure.

Alors qu'elle commençait à m'embrasser sensuellement. Je réponds à son baiser avant qu'une pensée me passe par la tête. Mais qu'est-ce que tu fous Clarke ? T'es pas comme ça. Reprends-toi. Je mets fin au baiser, l'air gêné. Non .. Naïs. Je me relève quelque peu sur le lit avant de rajouter. Je ne .. peux pas. Elle allait sûrement mal le prendre. Tu sais que .. je t'apprécie .. mais je n'ai pas envie que ça gâche notre relation. Et puis .. je ne pourrais pas .. me donner comme ça. C'est contraire à mes valeurs. Je la regardais plus désolé.

Alors qu'il prolongeait mon baiser il y mit soudainement fin. Je me reculais surprise, et je fronçais les sourcils alors que j'avais l'impression qu'il cherchait ses mots. Ah Ok... Et bien ma petite Naïs c'est peut être la première fois où tu rames autant avec les mecs. Ils étaient peut-être tous puceaux cette année, ou tous gays. Dans les deux cas l'hypothèse tenait la route. En tout cas je prenais un sacré coup à ma fierté. Je me relevais finalement du lit. « Faudrait arrêter d'être aussi coincé un jour ou l'autre, tu vas vieillir avant l'âge et devenir aigri. C'est dommage. » Je soufflais.

J'aurais pu comprendre qu'elle soit touchée dans sa fierté mais ce n'était pas du tout par rapport à elle enfin, pas directement. J'espérais qu'elle comprenne ma position par la même occasion mais ce n'était pas gagné. C'était au dépourvu. Ça n'a rien à voir avec toi Naïs. Tu es une femme .. sublime. C'est simplement .. moi. Mon intention n'était pas que tu le prennes mal. Je te respecte simplement. J'avoue que je ne savais pas trop quoi dire. J'imaginais qu'elle avait pris un coup du fait que je n'ai pas voulu allé plus loin.

J'écoutais ses paroles. Le discours type qu'on sort à une nana qui ne nous plait pas pour ne pas la vexer. Mais justement cela me vexait qu'il utilise ces mots envers moi. « Ouais ouais. » Dis-je en faisant mine de ne pas écouter avant de me glisser sous ma couette.

Naïs.. Je soupirais longuement, n'ayant pas voulu la froisser par cette occasion. Peut-être que sa fierté en avait pris un coup. Je me lève simplement, pour venir lui déposer un baiser sur la tempe. Je lui glisse ensuite à l'oreille quelques mots. Je peux quand même t'avouer que j'adore ta manière d'embrasser. Maigre consolation, c'est vrai. Mais tu ne savais pas trop quoi dire de plus pour que son estime ne soit pas bafoué. Je me glisse ensuite à nouveau dans mes draps.

Je ne répondais rien et je fermais les yeux tentant de m'endormir.