Jour 49

Doux réveil dans la Maison. Mon dernier peut-être ? Je m'étire avant de quitter ma cabane.

Je viens récupérer mes affaires pour les mettre dans ma valise, n'oubliant pas bien sûr le portrait peint par Thomas et signé par les habitants.

@Paloma la douce a bien fait de retirer ses valises et de changer ses draps, puisque je compte me ré-approprier la cabane comme jamain cette semaine. A commencer par la tagger d'ailleurs, il serait temps. Je me couche donc, loin, trèèèèèèèès loin de @Maxime le psychopathe.

Je monte dans le cabane, et décide de me coucher collée à @Suzanne, face à face, gran sourire aux lèvres. J'ai terriblement envie de revenir sur le dilemme mais pour l'instant je ne dis rien, pas envie de casser l'ambiance. " On est tellement bien, là. " Je comprends pas trop si bae dort ou non, alors si c'est pas le cas tant mieux je pourrais lui parler un peu, si c'est le cas... Tant pis et je dors !

Comme prévu, c'est @Nawel qui me rejoint. Elle a trop peur de Maxou, donc j'ai décidé de jouer les âmes charitables pour ce soir seulement. Je la laisse donc se coucher face à moi, ne la lâchant pas des yeux. "On est surtout à l'abris des monstres." je lui dis, tandis qu'un léger sourire vient s'immiscer sur mes lèvres. "Je suis sûre que je pourrai jamais regarder de film d'horreur avec toi. Et ça, c'est, vraiment, mais vraiment, nul." Je regarde pas beaucoup de films, mais le peu que ça soit, c'est surtout des thrillers/horreur. Voilà qu'elle marque encore de mauvais points. Je me demande où la chute va se terminer.

@Suzanne se montre grave rassurante envers moi, même si j'me doute bien qu'à deux ont lui met la misère à @Maxime. Je pose alors un main derrière son dos, lui déposant délicatement quelques papouilles. " Bof, ça va, j'peux regarder tant qu'y'a quelqu'un pas loin de moi. " Je suis pas trop du genre à flipper devant un film, maaaais chut, j'veux la faire sentir importante pour moi, là. Je tourne discrètement ma tête vers l'entrée, l'air pas trop rassurée, avant de replanter mon regard vers elle. " Euh... Par contre, faudrait qu'on change de place. Genre si on change de place, Maxou nous attaque, tu serais la première à t'faire attaquer, c'qui me laissera le temps de fuir. " Oui, étant la dernière arrivée j'me retrouve logiquement sur le côté du lit le plus proche de l'entrée. Il va donc m'attaquer en premier.

@Nawel se rachète une ligne de conduite en me caressant le dos. Mh. Je reste impassible, tandis qu'elle m'avoue qu'elle peut regarder un film d'horreur s'il y a quelqu'un pour la rassurer. "Trop une fragile." je lâche, sarcastique alors que mes propos se confirment quand elle me parle de changer de place. C'est trop pour moi, je me mets à rire tout en posant l'une de mes mains sur sa taille, exerçant une légère pression d'ailleurs pour lui montrer qu'elle restera ici. "Tu bougeras pas de là Naouel." je lâche, mes yeux toujours plantés dans les siens. "S'il rentre, il t'abîmera toi en première. T'es le cahier de brouillon, oublie pas." Quelle idée. "Ce qui me laissera le temps de courir jusqu'à la cuisine pour prendre un couteau et revenir." j'ajoute. ".. pour l'aider à te torturer." je termine, avec un sourire très léger au coin des lèvres.

@Suzanne me traître de fragile, peut-être sarcastiquement, alors que mon sourire s'agrandit peu à peu. " Tu sais bien que si on était dans un film d'horreur, moi je serais la fébrile petite copine et toi, la princesse charismatique qui nous sauvera. " Que je sors avec un clin d'oeil. Non, si on serait dans un film d'horreur ça serait moi la tueuse. Personne me poignarde, moi, en fait. C'est moi qui poignarde les gens. J'ai réussi à lui arracher un rire, je pince mes lèvres pour rester sérieuse. Et mon léger sourire que j'affichais s'efface vite, alors que non seulement elle refuse mais elle plus elle dit qu'elle pourrait s'allier avec le psychopathe. " Ah ouaaaais en fait, j'me trompé de lit, je devais aller dormir avec Amber... " Que je sors ironiquement, " Mais... " Ma main sur son dos venant la forcer à se rapprocher de moi.  " Admettons, si j'réussi à me mettre dans la poche l'un de vous deux... Y'a peut-être moyen que j'me sorte, non ? " Ça serait original, comme scénario de film thriller ou d'horreur ?

@Nawel définit nos rôles dans un film d'horreur, et bien-sûr j'acquiesce. "Toi tu te cacherais sous les lits et tu me livrerais au tueur pour garder ta vie sauve." je commente, imaginant un peu trop bien la scène même. Je lui explique donc qu'elle ne bougera pas de sa place de victime, et qu'en plus de ça, je m'allierai sans remords à Maxime le psychopathe. J'arque un sourcil quand elle pense qu'elle aurait mieux fait d'aller dormir avec Amber, et après une seconde pas plus, je rétorque. "Déso c'est moi son crush." Coup dur pour soldat Naouel, qui décide donc de se rabattre sur moi visiblement, me forçant à me rapprocher d'elle. Je me laisse faire, humectant mes lèvres en l'écoutant émettre sa théorie pour s'en sortir vivante. Je secoue la tête, mon visage proche du sien. "Non." Je suis obligée de détailler ? Mais je crois que oui, parce qu'elle fronce les sourcils dans sa moue boudeuse que je connais trop bien. "On est des vrais méchants." j'ajoute, passant délicatement ma main sous son tee-shirt, sa hanche toujours sous mon emprise. "Et les vrais méchants ne se laissent pas avoir." je fais, mes yeux toujours accrochés aux siens.

@Suzanne continue à vouloir me faire passer pour une grosse victime alors que j'ressens juste le besoin de son aide, pff. " Bah c'est sûr que si tu m'protège pas, ça risque d'arriver. On est le seul couple du scénario, on s'doit de rester fortes. " Bah oui c'est pas Palolo qui va me sauver les miches, à moi. Elle me répond rapidement, à la limite de me couper, que le seul crush de Amber c'est elle. Je tire une mine déçue. " Pffff. Moi, y'a plein de gens qui crush sur moi aussi, hein. Genre... euh... Toi. " Je vais me manger un gros stop, je le sais d'avance, car elle aime trop faire ça. Mais je prends le risque, tant pis. Elle me fait clairement comprendre que j'aurais aucunes issues de secours, ma main ne se décollant pas du bas de son dos. Si j'avais l'air dépitée le temps d'un instant, un sourire joueur vient vite s'accrocher à mo visage, avant que j'me colle franchement à elle, ma main sur son dos passant sur sa joue. " Et... Même si je tente un truc ? Puisque de toute façon si j'suis condamnée... Autant tenté le tout pour le tout. " Que je sors, alors que mon nez vient délicatement toucher son nez. A-t-on déjà vu le tueur finir avec la victime ? Peut-être dans Scary Movie, oui.

Ah c'est maintenant qu'elle veut qu'on reste solides ? En soit, la métaphore de nos rôles ressemble à ce qu'il s'est passé ce soir, non ? Quelle audace, @Nawel. Je retrousse mes lèvres dans une moue sceptique. "Quel couple ?" je demande, provocatrice, les sourcils levés. Comment ça on est un couple ? Non, non, non. On est les seules filles en cavale dans le film d'horreur, copines, à la limite. Sûrement vexée, elle essaie de se rassurer en me désignant comme l'une des personnes qui crush sur elle. "Ne te fais pas de faux espoirs. Je te tolère parce que tu m'as promis ta peau pour m'entraîner au tatouage, peut-être aussi parce que tu sais cuisiner, mais c'est tout." je lâche, la contredisant forcément. Déjà, parce que je ne suis pas à l'aise à exposer mes sentiments. Et ensuite, parce qu'en toute honnêteté, je n'arrive pas à me projeter avec elle. Je pense que les seules perspectives d'avenir que je nous imaginais se sont tuées ce soir. Et, même si je ne lui en veux pas, je me demande s'il y aura vraiment un après entre nous. C'est dans ces circonstances que je lui explique qu'on est des vrais méchants, et que les vrais méchants ne se laissent pas manipuler par leurs victimes. Mais la condamnée n'a effectivement rien à perdre, et je ressens quelque chose lorsqu'elle relève sa main pour la poser sur ma joue, tandis que la mienne continue l'étreinte sur sa taille. Je reste silencieuse une demi seconde, mes yeux courant dans les siens, puis je décide de l'embrasser langoureusement, dans un élan qui me fait bien sentir que si, c'est mon crush, avant de terminer par lui mordiller la lèvre, me reculant à peine d'elle. "Ta condamnation peut attendre demain." je glisse, dans un léger sourire mutin.

@Suzanne me sort un "Quel couple ?" qui me reste en travers, même si c'est qu'un scénario de film. " Pas d'soucis. Je vais me contenter du rôle de bonne cops, pour cette fois-ci. " Que je sors, avec un léger sourire assez crispé. Je suis pas vraiment suprise quant à sa réponse lorsque je lui dis qu'elle crush sur moi, mais encore une fois, je m'interroge de plus en plus. " J'suis un peu ta boniche, genre ? Ou alors ta poupée avec laquelle tu pourras t'amuser ? " Que je sors, avec un léger rire. Même si je la sens proche de moi, que le jeu de séduction continue, par ses phrases et ses sous-entendus je comprends vite qu'elle est très loin d'avoir oublier c'que j'ai fait durant le prime. Je vais même plus loin, en disant que y'a un truc de casser, là, entre nous. Je n'ose vraiment pas aborder le sujet, préférant faire comme si de rien était alors que ça me ronge peu à peu. Mais peut-être que j'me fais des idées, je ne sais pas. Je lui dis alors que j'ai clairement rien à perdre, que désormais je tente le tout pour le tout. Et finalement, mes yeux ne voulant pas quitter les siens, elle fini par m'embrasser, alors ma main caressant sa joue se pose fermement sur sa joue. Ce baiser a le don de rassurer mon jugement, même si je reste perplexe au final. Elle ne lâche pas ma lèvre inférieure, alors qui fin sourire se dessin sur mon visage. " Un peu de répit, c'est tout c'que j'te demande, j'avoue. " Je fini par renverser ma position, finissant au dessus d'elle. Et me voilà entrain de lui rendre le baiser langoureux, ne pensant plus à rien désormais. Je penserais à tout ça demain, tant pis.

Vu le sourire de @Nawel, je comprends que les sous-entendus ont prit leur sens. Et même si je ne veux pas qu'on reste sur cette mauvaise tension, je ne peux pas m'empêcher de continuer à la taquiner, lorsqu'elle se demande si je la prends pas finalement pour ma boniche, ou une poupée. "Une poupée, ça me plaît bien." je rétorque, l'air toujours si sérieux. "Ou une marionnette. Ça marche aussi." j'ajoute, dans un sourire séditieux. C'est clair qu'elle pourrait devenir l'un de mes jouets préférés, jusqu'au prochain. J'ai toujours pris soin de mes jouets, je ne me souviens en avoir cassé aucun petite, mais, je me rappelle les avoir abandonné les uns à la suite des autres dans un coffre, ou ailleurs, lassée à chaque fois. Il y en a certains que j'ai même complètement oublié, parce que j'ai changé d'envies entre temps, et qu'ils n'ont jamais pu s'encrer dans ma mémoire, trop vite délaissés pour d'autres. Mais quand je la vois, là sur moi, je me dis quand-même sur l'instant qu'elle pourrait devenir l'un des meilleurs jouets de ma collection. Du genre de ceux qu'on a attendu, desquels on profite, et, une fois rangés, des années plus tard, nous rappellent que de bons souvenirs. Mes deux mains viennent se poser dans sa nuque, les doigts appuyant contre sa peau d'une, et jouant presque âprement de ses cheveux de l'autre. M'intimant qu'elle n'a besoin qu'un peu de répit, un léger sourire cristallin vient fendre mes lèvres tandis qu'on s'embrasse à nouveau, avec une passion qu'elle est la seule à m'avoir fait ressentir ici. Je sens bien que la tension s'est transformée tout autrement, faisant en sorte d'accélérer mes pulsations et de presque me contrarier en sentant toujours la sensation des tissus sur nos corps. Je me relève tout en continuant de l'embrasser, lâchant sa nuque de mes mains pour l'inciter à retirer ses vêtements. Exécutée, je la fais ensuite basculer pour qu'elle se retrouve allongée sur le lit, plantant mes mains de chaque côté de ses épaules, me retrouvant sur elle. "C'est moi la psychopathe.." je lâche, soufflant un léger rire avant de posséder ses lèvres une nouvelle fois, un peu plus sauvagement à chaque fois. Enivrée, je lâche ses lèvres pour embrasser son cou, plusieurs fois, terminant par une morsure fragile et à peine sensible. Finalement, j'avais tord de penser que je ne ferrais pas le tourbillon de l'amour avec Naouel ce soir. Mais, en même temps, c'est l'un des jouets les plus attractifs et captivants que j'ai connu.

@Suzanne me fait clairement comprendre que y'a un truc qui cloche, à travers ses taquineries et de ses phrases qui se veulent de plus en plus piquantes. Finalement, je conclus vite qu'à ce moment, j'ai juste à "encaisser" c'qu'elle m'envoit, comme une poupée, une marionette. " J'veux bien être ta poupée, c'est d'accord. " Que je sors, neutre, sans rien ajouter, alors que nos lèvres se joignait pour un baiser langoureux. Je ne sais jamais sur quel pied danser avec elle. J'suis piégée dans une sorte de jeu qui veut pas trop finir, en vrai. Mais... Je sais pas, quand j'suis avec elle, dans ce genre de moment, j'ai pas trop envie de penser à ça. Elle réussi à m'avoir dans sa poche sans trop de soucis, alors qu'elle passe la plupart de son temps à gentillement ou sèchement m'envoyer balader, ça dépend de ses envies et de ses humeurs. J'essaye un peu de comprendre dans quoi j'me suis baraquer, si finalement je vais pas finir déçue ou le coeur brisé. Mais tu sais quoi ? On pensera à ça après. Là, maintenant, j'ai uniquement envie d'être avec elle. Nos échanges de baisers se font de plus en plus fougueux, moi, j'ai juste envie de lui sauter dessus, là, maintenant. Et inversement, puisqu'elle m'indique de retirer chaques bouts de tissus que je porte. Je m'exécute alors, et sans perdre de temps je reprends mes baisers avant qu'elle bascule sur moi. C'est elle la psychopathe, et elle le montre bien. Je subis limite ses baisers, qui sont font de plus en plus agressifs et sauvages. Fermant les yeux, je profite alors de ses douces lèvres sur mon cou, alors qu'un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Mes mains parcourent doucement son corps, tandis qu'elle est occupé à jouer avec ses lèvres en les posant pour sur mon cou et mon visage. Je m'approche alors doucement de ses sous-vêtements, pour finalement descendre légèrement le bout de tissu jusqu'au niveau de ses genoux. L'une de mes mains s'aventure alors dangereusement sur ses cuisses, ses fesses, avant d'arriver sur le point culminant et lui offrir de douces caresses. Je la sens un peu partir, alors que la chaleur monte de plus en plus sous les mouvements de ma main, et les baisers fougueux que l'on s'échangent depuis quelqies minutes. Je pense désormais que à elle, à nous deux, rien d'autre.


(Tu peux achever le rp si tu veux bg )

@Nawel se dit d'accord pour devenir ma poupée, ce à quoi je souris tendrement, les yeux joueurs plantés dans les siens. Elle pourrait l'être, mais ne se résumerait jamais qu'à ça. Elle serait aussi ma cuisinière, mon cahier de brouillon, ma coach sportive, ma bizut, la première de nous deux sur laquelle se jetterait un psychopathe, ma divertissante créatrice de punchlines, mon acolyte de la mafia mexicaine. Mais effectivement, ce soir, je ne préfère la réduire qu'à ma poupée. A commencer par la retirer de son emballage, et basculer sur elle pour l'embrasser encore, éveillée par l'envie de jouer tout de suite avec, avec ce goût d'impatience et d'adrénaline. Mais la poupée est la première à s'animer, glissant ses mains sur mon corps, pour me vendre des caresses tendrement appliquées. Et le temps d'un instant, c'est elle qui me contrôle, par ses lèvres, par ses mains, et par chacun des reliefs de sa peau. Nos baisers perdurent malgré ma respiration et quelques soupirs qui se calquent sur le rythme de ses mouvements, éprise de cette sensation de plaisir et de désordre qui me gagne, me soumettant à elle comme si elle me contrôlait, lui répondant par les palpitations et l'émoi qu'elle me fait ressentir. Et à ce moment-là, je ne pense qu'à vouloir faire frémir son corps sous mes caresses, qu'à la voir s'articuler sous mes lèvres. Je me recule, embrassant sa peau et descendant dangereusement jusqu'au dernier tissu qu'il lui reste au corps, passant d'abord ma main, avant de le lui retirer. Mes mains se posent alors contre ses cuisses, les forçant doucement à s'ouvrir et c'est finalement mes lèvres qui viennent rencontrer son intimité, la langue joueuse, cherchant à découvrir ce qui lui plaît, taquinant son excitation, quelques instants, avant de ne vouloir complètement la stimuler, sentant son corps se cambrer, mes doigts exerçant une pression contre sa taille. L'orgasme arrive, et je comprends que je ne me lasserai pas d'elle tout de suite. Parce que pour vrai, que Naouel est l'une des plus belles poupées que je n'ai jamais eu.

( bonne nuit)