Jour 15

une cabane dans l'arbre, c'était chouette ça, j'avoue que c'était un peu rêve d'enfant pour moi. ouais j'vois pas quel arbre on pourrait trouver à bagnolet pour y foutre une cabane mais c'est le truc que j'voyais toujours dans les séries ou les simpsons et que je trouvais trop cool, j'viens me poser quelques secondes sur un des fauteuils près des fenêtres qui donnaient un peu en contrebas et j'observe la vue, j'suis sûr qu'on aurait pu y voir le tarpé de la elie.

Je vois le nouvel habitant, @Charly, monter dans la cabane. Je décide de le suivre quelques minutes après qu'il se soit installer. Lorsque je finis de gravir les marches de l'échelle (quelle merde, si c'était pas pour ses beaux yeux, jamais vous m'auriez vu grimper ces trucs aujourd'hui), je fais mine d'être surpris de le voir : « Oh, wow ! Je pensais que je serai tout seul en venant ici » je dis alors faussement surpris, avant de m'approcher de lui et de lui faire la bise tout en me présentant : « Anyway, on a pas eu trop l'occasion de se parler hier soir, moi c'est Louis, enchanté Charly » je dis dans un sourire en me reculant avant de m'installer prêt de lui. « Tu permets que je m'installe, hm ? dis-je en m'asseyant avant d'ajouter, Tu as eu l'occasion de nous regarder à l'extérieur de la maison ? ». Je suis curieux. Est-ce qu'il nous a épié pendant deux semaines ou a-t-il été confiné seul pour ne rien savoir de nous ?

alors que j'pensais être seul, il y a un petit gringalet d'homme qui vient me rejoindre. lui j'l'avais à peine vu hier soir et pour le coup, il était moins costaud que le p'tit maxime. il est surpris de me voir là. « t'es sûr de ça ? » que j'lui demande dans un sourire amusé. j'avais plus l'impression qu'il m'avait suivi, genre c'était étonnant de voir des gens dans une maison. « mais ouais, j'ai jamais eu l'occasion de grimper dans un cabane, on a pas trop ça par chez moi. bon pas sûr que j'recommence en vrai, j'ai failli m'péter la gueule comme une merde. » que j'avoue d'un air ridicule. donc il s’appelait louis, dieu merci j'me tapais pas encore un nom comme la bimbo. le louis avait l'air d'être un type assez ... extravagant. il s'installe, en me demandant quand même avant au cas où j'lui aurais dis non. « ça sert pas trop que j'te réponde vu que t'a l'air de très bien le faire sans. » ouais j'étais un peu taquin j'avoue, mais c'était marrant. il me pose deux trois questions vis à vis de l'extérieur, et du déroulement de mes deux semaines, j'avais l'impression que c'était LE truc qui intéressait les richous par ici. ouais les richous, c'est comme ça qu'j'appelle les candidats. « j'ai vu deux trois trucs intéressants ouais, entre deux images de mamie qui essaye de retrouver sa jeunesse avec léo et elie qui essaye de montrer qu'elle en a autant dans la voix que dans le popotin, mais globalement, c'était super barbant mes deux semaines hors de la maison. » fallait pas que je découvre les secrets tout ça. enfin même sans, j'les aurais pas trouvé, la production avait pas beaucoup de soucis à se faire. « et toi alors, tu prends déjà tes marques ? t'as l'air d'avoir une personnalité bien à toi dis moi. » on pouvait dire qu'il se démarquait un peu parmi tous les autres candidats au moins sur ce point là.

Alors que je mime la surprise avec toute ma conviction, @Charly me demande dans un sourire narquois si je n'avais pas fait un peu exprès de le suivre. Ma bouche légèrement entrouverte se mue dans un rire puis j'avoue : « Bon ! Peut-être que je t'ai, un peu, suivi ! Mais en même temps comprends moi. Deux semaines enfermé avec les mêmes personnes, j'ai besoin de discuter avec de nouvelles têtes ». Inutile de préciser que c'est d'autant plus vrai avec des gens qui ont sa tête. Finalement, il m'explique qu'il ne remettra sûrement pas les pieds dans cette cabane, il avait failli se casser la gueule. Je ris tout haut : « Ouh girl ! je viens taper son épaule, je suis content que tu le dises. Je déteste cet endroit, ça mobilise trop de muscles de grimper à une échelle ... je marque une pause puis ajoute : Je te conseille le sauna, c'est bien plus chill. Et la vue est plus généralement plus agréable. un nouveau silence tandis que je le regarde avec un oeil amusé, généralement ... » que je répète alors. Puis, alors que je demande la permission de m'asseoir tout en m'asseyant, il me titille en me disant qu'il n'a visiblement pas besoin de répondre vu que je me suis donné l'autorisation seul. Je ris à nouveau, décidément, il a du répondant celui là. Je rentre dans son jeu : « Je vis ici depuis plus longtemps, je m'autorise deux-trois trucs que les nouveaux n'oseraient pas faire ». Je lui lance un petit clin d'oeil. Il me plait bien, ce Charly. Il a la tchatche que je cherchais. Le physique que j'aime. Finalement, alors que nous nous jetons dans le vif du sujet il m'explique qu'il a vu deux trois images, notamment de Paloma, Léo et Elie. Je suppose qu'il parle d'Heiligdom mais je n'en suis pas trop sûr. Il avoue finalement que ces deux semaines à l'extérieur ont été incroyablement barbante. Je ris dans un souffle en même temps qu'il me retourne la question. Il me demande si je prends mes marques. Il termine en soulignant ma personnalité qui se démarque des autres selon ses dires. Je ris tout haut. C'était le compliment dont j'avais besoin aujourd'hui. « Girl, merci de le souligner ! je dis en portant mes mains à mon visage. J'ai pris mes marques mais les prends encore à vrai dire. Je commence à me faire de vrais amis, quelques alliances aussi je crois, mais je me suis aussi fait des ennemis, et j'ai déjà été déçu par certaines personnes. je marque une seconde de pause en même temps que je parle sans détour avec le beau Charly. J'ajoute ensuite : Mais c'est le jeu qui veut ça. On n'est jamais sûr de rien. On peut se baser sur aucune certitude. C'est, genre, ce qui fait le charme et la dangerosité de l'aventure, je suppose ». Je lui demande finalement, le fixant dans les yeux : « T'as déjà tes têtes ici ? Ceux que t'aimes ou que tu détestes ? ».

j'esquisse un sourire alors qu'il avoue finalement son crime. « c'est flatteur écoute, mais t'es pas le seul, j'ai l'impression d'être l'attraction de la semaine » j'suis arrivé dans l'arène aux chacals et j'ai l'impression d'être le repas du soir. « j'ai vu le regard de deux trois filles, ça fait peur en vrai, deux semaines ? vous êtes sûr ? on est pas dans la saison de l'amour pour rien tu m'diras. » je fais mine de le regarder un peu lorsqu'il me parle du fait que la montée avait été rude. « faut que tu manges un peu, j't'assure que ça te sera moins fatiguant, imagine que j'me cache en hauteur la prochaine fois, faudra bien que tu puisses m'atteindre. » j'le taquine légèrement, il faisait ce qu'il voulait en vrai. puis il me parle du sauna. « t'as loupé ton tour, j'y suis allé c'matin au sauna, c'est le grand luxe par ici, j'comprends pas que vous pensiez qu'à baiser quand vous avez tout ça autour de vous. » ou alors c'était qu'ils étaient tous nés avec une cuillère d'argent dans la gorge. alors que je souligne le fait qu'il prenne ses aises très facilement, il avoue finalement que l’ancienneté lui donnait ce privilège. « profites-en bien, j'ai cru comprendre que t'étais nominé, ça serait dommage que tu partes sans avoir profité. » on se renvoi la balle de ping pong, à vrai dire ça m'faisait plus rire qu'autre chose. c'était quelque chose louis, pas l'genre de personnalité avec qui j'traine habituellement mais y'a un début un tout. « j'espère que tu m'comptes parmi tes potentielles futures alliances alors. » que j'ajoute plus intéressé. bah ouais j'suis pas fou, je sais qu'j'allais pas marcher seul ici. il m'avoue que certaines personnes l'avaient déjà déçu. « c'est quoi leur nom ? » que j'demande curieux, fallait voir de qui j'devais me méfier aussi. « après tranquille, tu sais sur qui tu dois éviter de compter maintenant, t'es dans un jeu, t'auras toujours des connards pour te décevoir et te la foutre à l'envers ou jouer un double jeu, faut passer au dessus. » après ça dépendait aussi des personnalités, on allait pas s'le cacher. il me demande à mon tour si j'avais déjà des idées sur mes potentiels affinités. « j'me prends pas la tête écoute, j'viens juste d'arriver, j'vais voir cette première semaine comment tout le monde évolue. y'a bien le p'tit maxime qui est pas méchant mais je connais pas plus de personne vraiment. » ouais j'avais encore le temps de savoir allait qui j'allais plutôt trainer.

Alors que j'avoue mes torts, il m'explique que je ne suis pas le seul à l'avoir suivi un peu partout aujourd'hui, que beaucoup d'habitants l'avaient fait. Il se considère même comme l'attraction de la semaine. « Bitch, l'attraction de la journée. T'es pas si spécial » je dis le plus sérieusement possible en le fixant, avant de laisser s'échapper un léger sourire qui témoigne de ma dérision. Il mentionne ensuite le regard de quelques filles qui l'ont dévoré, comme si elles n'avaient pas vu de chair fraiche depuis des années. Il me demande si nous sommes bien entrés dans l'aventure il y a deux semaines. « Tu sais, le temps est long ici hein. Genre, sans téléphone, sans internet de manière générale, sans livre, sans rien ... C'est compliqué. Le pire, c'est sans horloge, hein. On perd complètement la notion du temps, donc tôt ou tard ta seule préoccupation, ce sera de baiser ». Je dis sans détour. Les hormones jouent énormément, ici. Et c'est compliqué de lutter contre. Alors que je partage mes difficultés à grimper à l'échelle, il me taquine en me disant que je devrais manger plus pour avoir plus de forces. Pour me motiver, il me conseille même d'imaginer que je fais ça pour le rejoindre un de ces quatre dans un arbre. « J'ai une réputation de twink à garder, tu comprendrais pas toi et tes muscles » je dis en roulant des yeux avant d'ajouter : « Si jamais j'ai vraiment envie de t'atteindre, je trouverai d'autres solutions. J'suis plein de ressources, tu sais » je dis en lachant un clin d'oeil lorsqu'il m'explique qu'il a déjà été au sauna ce matin, pire : que j'ai loupé ma chance. Avec un sourire narquois et en basculant mes cheveux en arrière, je réplique : « Il faudra y retourner, on commence jamais un menu par le dessert ». Je ris tout haut, hautain. Finalement, il me taquine par rapport à ma nomination. Je dis en haussant les épaules : « Fais attention, girl. T'es dans le viseur de beaucoup je pense. Les derniers sont jamais les plus appréciés. Je te parle en connaissances des saisons passées de Secret Story. Les habitants n'aiment pas trop les nouveaux, c'est une menace à l'ordre établi », puis lorsqu'il me demande si il pourra me compter parmi ses alliances, je dis en m'approchant légèrement de lui, attrapant son menton à l'aide de mon index en le laissant légèrement glisser : « Si j'ai quelque chose à y gagner, pourquoi pas ... je marque une pause, Il faudra voir ce que tu ajoutes dans la balance ». J'ai l'impression de me prendre pour la reine du pétrole, mais j'aime ce rôle qu'on se donne, j'aime ce petit jeu que @Charly instaure. Finalement, plus sérieux, il me demande le nom des personnes qui m'ont déçu. Je marque une seconde de réflexion puis sans hésiter je dis : « @Adam m'a pas mal déçu. Je lui faisais confiance mais dans plusieurs magnétos il a dit que je ne lui plaisais ni mentalement ni physiquement et que de toutes les personnes avec qui il parlait ici, j'étais celle qu'il appréciait le moins. Alors que je le considérais vraiment comme quelqu'un de proche de moi ... » je dis avant qu'il ne m'explique ne pas encore se prendre la tête de son côté, laissant le temps au temps. Maxime semble bien lui avoir plu, mais il s'offre un peu de recul avant de se prononcer définitivement sur le sujet. J'acquiesce. « En tous cas, méfie toi des gens ici, Girl. Tu ne voudrais pas être déçu ». Alors que nous continuons de discuter, la voix nous appelle au salon. Je lui propose donc de venir avec moi. « Tu m'portes en bas de l'échelle ? » je demande dans un rire avant de m'éclipser par moi même en direction du salon, faisant bien attention à ne pas me fouler la cheville.

J'me pose ici, pour échapper un peu à toute cette vague d'infos. Deuxième semaine, premier secret découvert. Troisième, maîtresse des nominations. Je suis plutôt fière de moi. Avec mes craies, je commence à dessiner sur le mur de la petite cabane, histoire de ne penser à rien.

J'arrive à la cabane du jardin, un de mes endroits préférés de la maison je pense. "Et oh ? Y'a quelqu'un ?" je demande, faisant balancer l'échelle avec mes bras avant de me décider à y monter. En arrivant, j'y trouve @Nawel, avec des craies, entrain de dessiner sur les murs. "T'aurais pas eu les cheveux si courts et tu t'serais assise en tailleur que j'aurais pu te confondre avec moi !" je lui dis, tout en m'avançant pour m'installer à côté d'elle, en tailleur donc, face au mur. "Mes colocs me gueulent dessus quand ils me voient peindre sur les murs de l'appart. J'crois pas qu'ils trouvent ça moche, mais apparemment, je fais un bordel pas possible." C'est plutôt ça, qui doit les déranger.. la musique à fond, les pinceaux qui traînent partout par terre, les bâches qui couvrent la moitié du sol.

Je continue à dessiner sur l'un des murs intérieurs de la cabane, alors que j'entends crier à l'extérieur. Je fronce doucement des sourcils, tournant la tête. Mais mon visage devint un peu plus doux en voyant @Suzanne débarquer à son tour. " Tu viens voir l'artiste que je suis à l'oeuvre ? Ou t'es venu gratter l'amitié pour que j'te nomine pas ? " Que je sors en lâchant un léger rire alors qu'elle s'approche.. La seconde phrase est, bien sûr, du second degré. Elle est immunisé, avec moi. Elle me fait une comparaison entre elle et moi, ce qui me fait doucement sourire. Je prends alors une mine interrogative, et en silence, je me mets en tailleur, au sol, pour continuer mon dessin. Après quelques secondes ainsi, je lâche un sourire. " Mmmmh... C'est vrai que c'est confortable, comme position. " Que je sors alors, mes yeux toujours fixés sur le mur. Je lâche un léger soupire alors qu'elle me parle de ses colocs. " Tsss. Ils comprennent pas l'art, c'est sûr. Je pense pas qu'ils aient des esprits assez ouverts pour ça ! " Je suis pas la meilleure des spécialistes dans l'art, mais j'me donne des airs, laissez-moi. Après quelques secondes, la laissant admirer mes premiers coups de craies, je lui tends la boîte. " Tiens, tu veux laisser parler ton esprit artistique avec moi ? " Que je sors donc, la fixant du regard.

@Nawel m'accueille en me blaguant, alors que je rentre dans son jeu. "Je viens te donner des cours d'arts.. et ma rémunération, c'est l'immunité !" je rétorque alors spontanément, dans une moue malicieuse. Je m'installe très vite à ses côtés et lui partage une anecdote sur mes colocs. "Oh, si ! Tu te trompes, c'est quasiment tous des artistes ! Y'a Sasha, Sasha il fait des études de design ; Mario lui, il est barman, mais le reste du temps, il traîne dans la rue avec sa guitare. Il a une voix qui donne envie de laisser des pièces dans son chapeau ! Y'a Vio aussi, elle, elle a arrêté les cours mais elle a monté son site de fringues sur internet. Elle fait tout elle-même, c'est des pièces uniques, des matières originales, elle a de l'or dans les mains, Violette ! Et puis, y'a Isaam. Isaam c'est un petit con, un génie de l'informatique qui passe son temps à hacker, et le pire, c'est qu'il se fait payer pour ça ! Bon, ok, lui, peut-être qu'il a pas l'esprit assez ouvert.." je fais alors, un sourire en coin, alors que je sais qu'il va sortir de ses gonds s'il voit ce passage en quotidienne. Mais bon, peu de chance qu'il quitte son ordi pour mater Secret Story ! Installée en tailleur à côté de Nawel, je balance tous mes cheveux en arrière, levant la tête pour admirer son début de chef d'oeuvre. "C'est quoi, là ?" je demande, en lui pointant du doigt une forme que je n'arrive pas à discerner. La brune me propose ensuite de participer, auquel j'acquiesce instinctivement, étirant légèrement mes lèvres pour lui offrir un sourire fermé. "Oui. J'te vole la craie verte !" je dis, alors que je m'empare de l'outil de dessin pour commencer à dessiner des sortes de plantes, entremêlées. "Tu vis toute seule, toi ?" je lui demande alors, sans la regarder, concentrée dans mon activité.

@Suzanne surenchérit mes blagues, entrant dans mon jeu. " Tu me donneras des cours de danse aussi, alors, et comme supplément : la nomination de quelqu'un pour toi. " Que je sors, en riant légèrement. Elle s'installe avec moi, et raconte doucement sa vie en collocation. Je souris en l'écoutant parler de ses amis. " Punaise, eh bah ! Sept à la maison... Mais version colocs. Ça doit être animé de fou, chez toi. " Je vais éviter demander si elle fait des fêtes de ouf chez elle ou non, pour elle (@Paloma, @Emilya). Elle fini par se poser à côté de moi. Elle point du doigt la petite fresque que j'ai commencé, à l'endroit où j'ai fait une erreur. "Ça, c'est le croquis d'une rose que j'ai commencé à dessiner. Mais... Finalement, j'veux pas dessiner ça. Donc je suis passée à autre chose. " Je change d'avis très vite, mon inspiraiton fuse dans ma tête, quand je dessine. Le moindre défaut dans un dessin peut me faire faire recommencer le même dessin depuis le début. J'suis comme ça. Elle commence à son tour à dessiner, je tourne mon regard vers elle, avant de me recentrer sur ma fresque. Je souris, crispée, lorsqu'elle me demande si je vis seule ou non. " Ouais... Je vis solo. Je suis pas trop faite pour vivre avec quelqu'un, si j'peux te l'avouer. " Que je sors timidement, toujours concentrer sur le dessin que j'entame, cette fois-ci un paysage. Je soupire légèrement. " J'ai une relation conflictuelle avec tous mon entourage. Mes parents, mes exs, mes anciens colocs... Tous partis, pour une seule et même raison. J'ai pas un caractère facile à vivre. " Le moindre truc qui me déplaît chez quelqu'un peut m'agacer, voire vriller. On l'a bien vu avec @Heiligdom ou au salon, aujourd'hui. " Mais bizarrement, j'ai vraiment horreur d'être toute seule ! Donc je suis quasiment jamais à mon appart ! " Que je sors, en rigolant légèrement.

@Nawel elle est pas bête. Elle profite pour me demander des cours de danse ! Je secoue ma tête pour montrer que je ne suis pas d'accord "T-t-t-t-, tu vas passer ton bizutage, après on en reparlera !" D'ailleurs, faudra vite que je chope @Maxime pour commencer à la tester, et lister toutes les bêtises qu'on va pouvoir lui faire faire ! Je me laisse ensuite aller aux confidences avec elle, lui racontant ma petite vie en colocation. Les quatre humains qui me servent vraiment de piliers dans la vie, en fait. "Ahh ça !" je réponds, presque nostalgique, en inclinant un peu la tête lorsqu'elle me dit que ça doit être animé à la maison. Elle ne croit pas si bien dire. Mais, c'est une vie de famille, comme une autre. Assise à ses côtés, mes yeux détaillent les esquisses crayonnées sur le mur. Il y a une forme qui m'échappe, et, elle ne tarde pas à m'expliquer qu'elle a simplement changé d'avis sur son dessin en cours de route. Je souffle dans un rire, me moquant gentiment. "Je sais pas pourquoi, mais ça ne m'étonne pas du tout." Depuis le début, j'ai cette impression que Nawel est la personne la plus exceptionnelle de l'aventure, celle qui sort du lot, vive, inédite, mais aussi la plus éphémère. Celle qui se lasse, qui a un brouillon ambulant dans la tête, qui s'emballe et s'ennuie vite d'un tout, ou d'un rien. C'est pour ça que dans le magnéto, j'avais avoué ne pas savoir sur quel pied danser avec elle. Mais, je n'en dis pas plus, et attrape la craie verte pour commencer à participer à la fresque murale. Tout en continuant de parler avec la brune. Quand elle m'avoue qu'elle n'est pas faite pour vivre avec quelqu'un et qu'elle a des relations conflictuelles avec ses proches, je tourne ma tête vers elle, en arquant un sourcil, les fossettes marquées par un semi-sourire taquin. "C'est quoi, les trucs les plus détestables que tu puisses faire ?" J'entends, à part gueuler plus fort que les autres et mettre la musique à fond.

Je tourne de droite à gauche ma tête, alors qu'elle me reparle des fameuses épreuves que je devrais passer pour savoir danser comme elle. " T'façon j'vais les bouffer tes épreuves, moi. " Que je sors, très sûr de moi. Je bouffe des énigmes et des secrets le matin, moi. Sachez-le. Je suis à deux doigts de lui dire si elle peut m'inviter à l'une de ses soirées, mais finalement je m'abstiens. " Tu m'inviteras à l'une de tes fêtes, du coup. " Je lui affirme, à moins qu'il y ai des épreuves, encore ? Eh merde, je recommence. Désolé, l'appel de la fiesta est trop forte pour moi. On dessin toutes les deux ensemble, bien sûr, je n'hésite pas à observer ce qu'elle fait pour me donner de l'inspiraiton. Lorsque je lui parle de la rose, elle me dit que ça ne la surprend pas - sans que je comprenne qu'il a sûrement un sens caché dans cette phrase. " Ah oui ? Tu me connais déjà si bien que ça, tss. " J'suis comme ça, en dehors du dessin aussi, mais parfois j'm'en rends pas compte. Faut que ça aille vite dans ma vie, pas le temps de passer beaucoup de temps sur des choses futiles. Elle me demande alors les choses les plus détestables que je peux faire. Je ne mets pas très longtemps à répondre. " Aller à l'encontre de quelque chose qu'on me demande de faire, je crois. Si on me demandait de faire A, je fais B. On me demandait de rester à la maison... Je sortais. On me demandais de faire la cuisine... Je le faisais... Mais que pour moi. C'est des trucs cons, mais généralement c'est pour ça qu'on fini toujours par me fuire !" Que je sors en lâchant un léger rire. Je réfléchi quelques secondes. " Mais sinon, une fois, avec l'un de mes exs avec qui je vivais, j'ai jeté une grande partie de ses affaires, car c'était un crado qui faisait pas le ménage. " Que je sors, en rigolant de ça. C'est rien, c'est gentil encore, je trouve. Mais ça illustre le bien le fait que je peux vite m'emporter si quelque chose ne me plaît pas. " Et toi, alors ? D'ailleurs, qu'est-ce qui t'as donné envie de rencontrer ton couple parfait, ici ? " Que je lui demande alors. Je me pince doucement les lèvres alors que je la regarde furtivement. J'aimerais abordé le sujet du magnéto, mais je sais pas comment et par où commencer. Je suis pas super forte pour exprimer mon avis sur les sujets sérieux d'amour et tout le tralala. " Suzie ? J-je euh... J'aimerais revenir sur le magnéto du prime, si ça te dérange pas. " Que je sors, sans lui laisser le temps de répondre. " J'aimerais... Savoir ce qui te bloque, concrètement, chez moi en fait. " Peut-être qu'elle l'a expliquer explicitement lors du prime mais j'veux l'entendre dire. J'ai l'impression qu'au moindre faux pas que je fais, ça lui donne envie de faire deux pas en arrière. Ça me frustre énormément, je l'avoue.

@Nawel c'est une tête brûlée, et c'est peut-être pour ça que je suis aussi enjouée à l'idée de lui faire son bizutage pour devenir officiellement un membre des powerpuff dancers. Je ris spontanément lorsqu'elle m'affirme que je l'inviterai à une de nos soirées. "On verra ça." je rétorque, dans un sourire amusé. Ce serait avant, ou après Berlin, du coup ? Non parce que clairement, mon objectif de lui prouver que Berlin est quinze mille fois plus belle qu'Orléans, il tient encore dans mes projets ! Mais pour l'instant, comme les deux artistes que nous sommes, on se contente de partager le mur de la cabane et de laisser exprimer notre inspiration au travers des craies. Je n'ai toujours pas changé la mienne d'ailleurs, j'ai agrandi mes plantes sur une large surface, coloré et ombré certaines plus que d'autres, détaillé les mélanges entre elles d'un trait fin, mais la couleur n'a pas changé. Du vert. Plus ou moins prononcé. On profite de cet instant pour discuter ensemble, j'en viens à lui demander pourquoi elle peut faire fuir les gens. Sa réponse est immédiate, et je ne peux pas douter de son honnêteté. "Ah ouais, t'es vraiment une sale gosse toi." je constate alors, quand elle se confie. Plus j'échange avec elle, et plus je me rends compte à quel point c'est une boule de feu. Peut-être qui brûle un peu trop, même. Elle en vient à me demander ce qui m'a poussé à venir rencontrer mon match parfait. Je hausse les épaules, tout en continuant de dessiner. "C'était pas l'aspect amoureux qui m'attirait le plus. Non, c'était d'avantage pour l'expérience humaine, celle du jeu. On est venu me trouver sur les réseaux, et avec la mentalité que j'ai, je n'ai pas pu refuser. Je suis du genre à tout tester, je pense que je m'en serais voulue si je m'étais pas présentée aux castings." Non, parce qu'il est vrai que je vis quand-même une aventure exceptionnelle depuis le premier jour. C'est une dimension tellement différente, on a presque l'impression d'avoir rejoint un jeu vidéo, en venant s'enfermer ici. Je continue de crayonner, tandis qu'elle m'interpelle à nouveau. "Mh ?" je fais, toujours concentrée, quand elle prononce un de mes surnoms qu'elle a déjà adopté. A l'intonation de sa voix, j'entends qu'elle veut parler de quelque chose de sérieux. Je baisse donc mon bras et tourne la tête vers elle, alors qu'elle aborde le sujet du magnéto au prime dernier. Je fronce d'abord les sourcils, un peu perdue. "Euh.." Bon, déjà, c'est inutile que je lui précise que ma mission avait été fait de bon cœur, et ça, c'est un bon point. "Je, sais pas -" Parce que moi je suis douée pour donner des mots sur ce que je ressens ? "Je crois que j'ai du mal à te cerner. Enfin, toi, ou tes intentions. J'en sais rien, t'as quelque chose. Mais je sais pas comment l'interpréter, je sais pas si tu l'utilises pas avec tout le monde.. T'es comme cette rose !" Je lui fais un signe de tête pour lui monter l'ébauche laissée en court. "Quand j'te regarde, il y a un point d'interrogation sur ton visage." Bon, pour la poésie, on repassera mais, je suis visiblement pas à l'aise avec l'explicite et l'expression de mes sentiments.

Je fais un mine choquée, ma main sur mon coeur, quand elle me dit qu'on verra si elle m'invitera à ses fêtes. " Comment ça, on verra ça ? J'suis dans la file d'attente, genre ? " Que je sors, en mode second degré. Je suis outrée un peu, tout de même, hein. On arrive au sujet de moi et de mon tempérament de fille rebelle. Elle me sort même que je suis une sale gosse, ce qui m'arrache un sourire. " Ouais, depuis toute petite. Pour me canaliser je dessine, j'me défoule en faisant du sport... C'est les seuls moyens que mes parent ont trouvés pour me calmer. " Tout est lié dans ma vie. Chaques actions que je fais n'est pas forcément anodin. Sauf lorsqu'il s'agit de faire attention à ne pas blesser les gens, là, je deviens démunie de cerveau. Je tourne ma tête pour voir ses magnifiques plantes s'entremêler les unes avec les autres, avec admiration, limite. " T'as commencer le dessin pour te défouler, aussi ? " Que je demande alors, genre question conne. Pas tout le monde est comme toi, Nawel. Elle me parle de ses intentions, pourquoi elle est venu ici. L'expérience humaine, bine sûr. " Ah ouais ! Je vois ! " Que je sors alors, pas vraiment étonnée de sa réponse. " Concrètement, moi je suis venu pour le jeu. J'me faisais chier, donc je suis venu ici. Puis... J'aimais bien cette émission de base. Au final, c'est peut-être l'une de mes meilleurs décisions, vu mes rencontres ici. " Que je sors, fièrement. On attaque alors le sujet des déclarations de Suzie. Je fais outre la mission puisque je pense dur comme fer que ses paroles envers moi étaient réelles. Ça sera plus envers @Pauline que je devrais en discuter. Elle avoue alors le fond de sa pensée, sans langue de bois. Elle n'arrive tout simplement pas à me cerner, moi et mes intentions. Elle me compare même à cette rose. J'me retrouve un peu face à mes actes, j'ai l'impression. Est-ce que moi-même je sais c'que je fais ? Je n'en suis moi-même pas certaine. J'essaye alors de trouver les mots pour peut-être me justifier ou donner une explication. " Je sais pas... Peut-être que c'est le fait que j'essaye de séduire tout le monde qui te bloque, tu penses sûrement que je joue un jeu. Et... Peut-être aussi le fait que je ne réfléchis pas tant que ça avant d'agir, sans penser aux conséquences. " Que je sors, en me pinçant les lèvres la tête baissée. Je soupire un coup, avant de relever la tête vers elle. " J'essaye un maximum d'être le plus naturelle possible, pourtant. Quand j'te parle, crois-moi que c'est naturelle. J'te parle parce que je t'apprécie vraiment. " Que je sors alors en toute sincérité. Bien sûr après... J'ai beaucoup de mal à exprimé c'que je ressens. Même si j'ai l'air d'une meuf ultra séductrice, c'est pas facile pour moi. Je tourne ma tête, fixantel le croquis de la rose. Je me saisi de la palatte et fait des retouches. Au final, je m'attèle à terminer cette rose. Je lui fais un max d'épines, je joue avec les craies rouge et noir pour lui donner une couleur sombre et un lui donner plus de profondeur et de détails. La rose est fini, mais il manque quelque chose. Au final, avec une craie blanche, je représente avec deux points et un trait un visage. Une magnifique rose, avec un sourire enfantin. Le dessin est moche avec ce dernier ajout, faut le dire, donc ça m'arrache un léger rire. " Elle est mieux, comme ça, non ? " Que je lui demande, en tournant la tête vers elle. Y-a-t-il forcément un sens dans ce dessin finalement ? Moi même je ne sais pas, mais au moins... Elle est achevée.

@Nawel joue bien la comédie, elle a sûrement pris des cours avec @Amber ! Elle se demande s'il y a une file d'attente, ce qui me fait rire doucement "Exactement ! Et va falloir marquer des points si tu veux passer en VIP !" je réplique alors, en arquant un sourcil, toujours avec cet éternel air de défi, celui avec lequel j'ai du le plus la regarder depuis que je la connais ! Et la sale gosse, elle a un sacré tempérament ! Je comprends vite qu'elle était du genre hyperactive gamine, peut-être encore maintenant d'ailleurs, et que ses parents lui ont proposé les arts et le sport comme moyen de discipline. Je hoche discrètement de la tête, ne pouvant que confirmer le fait que Nawel dégage un trop plein d'énergies que je ne sais pas maîtriser du tout. "Je me suis jamais vraiment posé la question.. je me souviens même plus la première fois que j'ai dessiné." je réponds, lorsqu'elle me demande si, moi aussi, j'ai commencé à toucher aux arts pour me défouler. "Mais je pense que j'ai du en avoir besoin très tôt, j'ai jamais été à l'aise avec les mots. La peinture, c'est plus facile." Dès petite. J'ai beau être bavarde que je ne sais pas signifier ce que je ressens, et je pense que le dessin m'a donné la possibilité de m'exprimer aussi explicitement et abstraitement qu'il soit dans mon cœur. Je peux clairement la compter comme une passion, si ce n'est pas même tout simplement la vocation de ma vie. Je jette un œil sur sa fresque, dont les reliefs sont plus qu'attrayants. Et puis, on en vient à se demander ce qu'on fait ici, toutes les deux. "J'arrive pas à croire qu'une fille comme toi puisse s'ennuyer dans sa vie réelle." Moi non plus, je ne m'ennuie jamais. Mais, elle, je la vois vivre à mille à l'heure, sans interruption. C'est peut-être ce qui me fait aussi fuir chez elle. D'aller trop vite, trop.. vite. Ne pas creuser pour trouver la vraie intensité quelque part. Et je lui fais savoir, que je n'arrive pas à la cerner. Ce qui est vrai, alors que j'ai pourtant l'habitude de marcher à l'instinct et de sentir les personnes aux premières ondes dégagées. Finalement, elle sait trouver les bons mots pour préciser ce que je ressens. Je hoche délicatement de la tête pour montrer que je suis d'accord, sans pour autant en rajouter une couche. Et je relève les yeux vers elle lorsqu'elle me maintient qu'elle est naturelle avec moi, et qu'elle m'apprécie. "Tu sais, je pense pas que ça soit de ta faute.. j'ai pas l'impression que tu te rendes comptes de tout ça.. t'en fais pas, je doute pas de ta sincérité." je la rassure donc, mes billes dans les siennes. Et puis, sans rien dire, elle reprend son dessin. Je me recule quelque peu, changeant ma position pour plier mes jambes et m'appuyer sur mes bras tendus derrière moi. La tête inclinée vers le dessin, je la regarde faire, souriant de façon optimiste, et finissant par éclater de rire quand elle personnifie sa rose, avec un sourire candide. "Elle est mille fois mieux comme ça !" je conclus alors, relevant les yeux vers la candidate. Je n'ai pas la moindre idée de ce que ça signifie, mais je sais qu'elle a simplement pris le temps de terminer ce qu'elle a commencé. Et, je la fixe, peut-être un peu trop pensive, à me demander si cette fille n'est pas beaucoup plus sensible qu'elle n'y paraît.

@Suzanne me sort qu'il va falloir marquer des ppibts. Je souris, non sans froncer des sourcils. " Marquer des points, faire des épreuves... C'est vraiment que ça, avec toi. " Que je sors alors. Mais... C'est ma p'tite rivale, donc tranquille. J'attends juste le moment où je pourrais lui lancer des défis, à mon tour. On aborde le sujet du dessin. Alors que moi j'utilise le dessin en tant que calmant, elle, l'utilise pour s'exprimer. Et ceux, depuis toute petite. Je la regarde alors, avec un peu les yeux pétillants. " Ouais... C'est donc un besoin, pour toi. Un peu comme moi. " Que je sors en admirant son dessin, n'hésitant pas à me rapprocher de celui pour l'admirer d'encore plus près. " Parler à l'aide de son imagination... Je trouve que c'est la meilleure façon de s'exprimer. " Que je sors tout simplement. Il n'y a pas de limite dans l'imagination, alors une totale liberté d'expression. Voilà pourquoi le dessin me plaît. Je pourrais dessiner un arbre à steak qui roule un joint, ou genre dessiner Samy entrain de pleurer pour que je nomine pas son con de perso'. Mais qui va juger ? Personne. C'est cool, le dessin. Elle me fait par de sa surprise quand je lui sors que je m'ennuyais, ce qui m'arrache un léger rire. " Je t'avoue que je ne m'ennuie pas tant que ça ! C'était exceptionnel, vu c'qui s'passais à ce moment... Puis plus tard. On m'a appeler alors que c'était le début du confinement en France. J'ai passé le casting très tard, pour te dire. Peut-être qu'un jour faut que j'essaye réellement le calme. " Que je lui avoue alors, en souriant vers elle. J'essaye de lui dire sans trop lui dire que c'est un peu réciproque pour ma part, ce qu'elle ressent pour moi. Et sa réponse me surprend un peu. Elle essaye de me faire comprendre que le problème ne vient pas de moi. J'me sens un peu démunie, là, encore. " Ah... Alors... Si tu penses que le problème viens de toi... Bon. " Alors je ne sais pas quoi faire. J'ai l'impression que Suzie à un peu peur de moi, de c'que je dégage, de mon caractère... De moi en entière en fait. Et si c'est le cas, alors je ne peux vraiment rien faire pour l'aider. Mais je pense quand même arrêter un peu mon jeu de séduction que j'ai avec un peu tout le monde, si ça permet pour elle de se sentir mieux vis-à-vis de moi. Je baisse donc le regard une nouvelle fois, mordillant légèrement mes lèvres. Je fais le fameux dessin de la rose. Elle éclate de rire en voyant mon dessin, alors que je continue à le fixer, peut-être voulant lui donner un sens. Au final, je souris, repliant mes jambes sur moi. " Cette cabane... J'me sens ultra bien ici. Honnêtement je n'ai pas envie de la quitter pour ce soir. Même si elle n'est pas l'air ultra confortable " Que je sors alors, ne regardant toujours pas Suzie. Je sais de quoi je parle, je dors ici quand j'suis bourrée. " Tu m'tiens compagnie pour ce soir ? Il fait un peu froid, la nuit. " Que je sors alors, prenant le risque de me manger un refus total.

@Nawel souligne le fait que je la provoque quand-même beaucoup, et elle n'a pas tord. "J'te teste. Mais si t'as peur de pas être capable de faire tes preuves, t'es obligée à rien tu sais." je dis alors sérieusement, sachant pertinemment que c'est le genre de phrase qui ne fait que motiver un égo qui cherche à se surpasser. Notre plus grand point commun est la source de notre conversation, qui s'étire jusqu'à l'enfance. Pour elle, c'était un besoin aussi, de dessiner. Et la meilleure façon de s'exprimer. J'acquiesce à ses mots, d'accord avec ses propos, et j'ai un sourire amusé qui s'expose furtivement sur mes lèvres quand je nous imagine communiquer par dessins interposés. Mais pour l'heure, on continue à faire connaissance, elle me confie qu'elle a passé les castings assez tardivement, et que le confinement l'avait forcée à s'ennuyer chez elle. "C'est vrai qu'on est bien mieux ici." je rétorque alors, d'un léger sourire, n'ayant pas vraiment intercepté son semi-message codé. Et puis on en vient à parler du fameux magnéto dévoilé au prime, dans lequel je confiais que je ne savais pas comment me positionner face à Nawel. Je tente de lui expliquer le mieux possible mais ce n'est pas franchement réussi. Je hoche de la tête quand elle me dit qu'elle pense que, je pense que, le problème vient de moi. C'est peut-être plus simple de l'interpréter comme ça, finalement. Je ne m'entoure jamais de gens faux, c'est pourquoi je ne doute pas qu'elle soit sincère avec moi. Mais, elle a peut-être le même taux d'affection avec tous les autres candidats ici. Et pourtant, je ne suis pas du genre à être jalouse. Seulement, je pense que tant que je n'aurais pas véritablement cerné la candidate, il y aura toujours un blocage de mon côté. Elle s'inquiète de son ébauche laissée à l'abandon, rattrapant ses traits pour le terminer, la rendant jolie rose colorée et presque humanisée. Perdue dans mes pensées à la fixer, je redresse ma tête lorsqu'elle me demande si je peux lui tenir compagnie ce soir ici. Un sourire plus grand vient creuser des fossettes sur mes pommettes. ""Parce qu'il fait froid", hein.." je répète, sur un ton moqueur, dans un rire soufflé. "Ok, mais c'est juste parce que j'ai peur de tomber en reprenant l'échelle pour descendre, comme ça, en pleine nuit." Si on fait le concours de l'excuse la plus bidon, je suis pas sûre de savoir à qui reviendrait le prix.

@Suzanne me pique dans mon égo quand elle commence ses provocations. " Tu penses réellement que j'ai peur, moi ? " Elle m'a rendu déter' pour relever ses défis ? A-t-elle fait exprès ? Oui, ça je le sais. On est bien mieux ici, je dirais même qu'on a de la chance. Je souris alors, bêtement. " Je suis vraiment heureuse d'être tombé sur vous, @Maxime et toi. " J'aurais pu tomber sur @Heiligdom. Mais le destin est bien fait heureusement. On forme presque un noyau dur à ce stade. J'me vois pas avancer dans le jeu sans ces deux-là à mes côtés en tout cas. Mes jambes repliées sur moi-même à l'aide de mes bras, je me balance doucement alors que j'admire nos dessins. Ma fresque n'a pas encore de sens pour l'instant mais il me tarde de lui trouver un visage, comme ma rose. Le bilan de cette soirée : Est-ce que j'ai vraiment pu mettre les choses au clair avec elle ? Oui et non. Je ne sais toujours pas c'que je dois faire, pour arriver à retirer ce blocage entre nous. Mais pour ce soir, j'me contenterais de notre belle discussion et de sa présence. Ça me suffit amplement. Je m'attendais à un refus de sa part, mais finalement elle accepte de dormir avec moi. Je cache mon sourire, derrière mes bras posés sur mes genoux. Je me retiens de rire légèrement, à ce moment. " Ouais, c'est dangereux. J'voudrais pas que tu te fasses mal, quoi. " Que je sors en passant ma main sur mon cou, toujours en évitant de la regarder. Franchement c'est ridicule à quel point on cherche des excuses. J'suis devenu timide d'un coup, avec elle. Et finalement je tourne enfin mon regard vers elle, avant de laisser le matos au sol et de me lever. " Bonne nuit, Suzie. " Que je lui sors, avec de poser doucement mes lèvres sur sa joue. Je me pose donc, lui laissant une petite place. Et je m'endors après que ma p'tite rivale s'endors à mes côtés, apaisée par le fait que je sois plutôt bien entourée.