Jour 61

J'arrivais dans le jardin, me posant sur un transat pour fumer ma pipe. Je regardai le ciel, il était comme d'habitude recouvert de fumées et de tâches infâmes, j'étais méditatif à propos de notre structure sociale se dégradant de jours en jours. Y'avait qu'à voir les candidats de cette saison 13. C'était la majorité des cas sociaux. En étant certain qu'ils n'étaient pas les seuls, "Ah que va devenir notre descendance ?" pensais-je avec grand désenchantement, ça n'allait pas être moi qui allait changer les choses, hélas. Ceci étant dit, restons philosophe, et il n'y avait rien de meilleur qu'avoir en face de soi, les arbres qui commençaient à se défeuiller avec l'Automne ainsi que l'assemblage harmonieux des petites fleurs et de leurs couleurs encore intensives en ce début de mois de Septembre. Je les sentis néanmoins fatiguées de tout ces mois à passer devant le Soleil meurtrier, accompagné des habitants tumultueux et barbants. Je m'évertuai ainsi à recevoir leur souffrance, en aspirant la fumée de ma pipe, (pour la métaphore héhé)

Jarrivè la san fair de brui je vi Emmanuel ! jme souvi1 lavoir deja vu dans une scéance de golf ! jarriv alors en criant comme shrek pour le reveiller alor kil étai en train de sémerveiller devant la nature !! "salut manu jtai vu o golf tu tsouvi1 dmoa ?" jattenda sa raiponce

J'étais bien ici, je fumais ma pipe, comme le faisait Bilbon le Hobbit, j'avais plein d'images en tête, j'étais rêveur. Mais je me fis interrompre par un cri redoutable me faisant quasi sursauter, pris d'une vague de chaleur , je compris qu'il s'agissait d'un candidat.. Oh mon dieu que celui là était atypique... Il avait l'air de me connaître, en tout cas pas moi, je l'avais jamais vu. "Au golf ? Je n'ai jamais fait de golf de ma vie, tu dois confondre avec la pétanque." Mais qui était ce type, je me mis à l'analyser, je gardai alors mon sang-froid.

Emmanuel fit mine de ne pa comprendr "bawi o golf ! on avè jouai tu souvi1 pa ! tavais fai dubble boogey ! a un momen jtavè meme mi un cou dan le bide sans fair exprai" je le regarda jattendissais sa rèponse en espairan kil me rekonaisse car jallè mal le prendr

JCe type était flippant, je sais pas si c'était un handicapé ou si c'était encore une mission corruptible de la production, en tout cas je pris mes gardes. "Tu confonds, tu confonds... je.. Je ne te connais pas." Il était habillé d'un costard mais il était du genre à avoir des gros yeux globuleux et extrêmement attentif au moindre faits et geste, sans aucune retenue, ce genre de comportement me foutait des vagues de chaleur horripilantes .

"Attention Emmanuaile jvé ménervè tout rouge si tu continues dme fair croar kon sconnai pas" je le regarda avec insistance!!

Mais où est la sécurité bordel ??!! Je vais.. je vais appeler la police nan mais ça va pas ?? Je savais pas qu'on faisait rentrer des candidats comme ça aussi fou !! J'optai alors pour une autre tactique. "Euh.. Ah oui !! Le golf !! Je me souviens !! Comment ça va ??" Je lui tendis ma main avec un grand sourire, je simulai une reconnaissance tardive."Désolé t'as changé avec la tenue et tout.. héhéhé"

ah ça yai il mavè reconnu mais il avè lair totalement déstabilizé le povre "Oui oui le golf.. é du cou kestu foutè dans ljardin " je me mis a regardè les alentours, jmennuyai un peu avc emmanuail il étai pas trai intéressant jaime lé gen distractifs moaa !!

Ce malpoli avait refusé ma poignée de main. Il allait me coller encore longtemps ??!! "Rien..." lui répondis-je en espérant qu'il me lâche la grappe !

jregardè alor ver la poche d'emmanuaile il avè lair de caché kelke choz je fronça les sourcils yavè un truc louche, puis je vi un objet avc de la fumai "C koi ça? " dis je en pointant du doigt lobjet! sa mintrigait javè meme voulu kil me le donne

Oh merde! Il avait vu que je cachais ma pipe dans ma poche, elle m'était chère et je sentis qu'il voulait que je lui la prête... "C'est une pipe !" je sentis qu'il la désirait "Non pas touche par contre !!! Hophohop !" !

emmanuail è devenu possessif tout a cou javè déniché un débu de mistaire et jallè donc lui arracher lobjai juska cki mdiz keu c ça pipe ! je compris tt alor ! il ne feuzè pa ri1 "tu pouvè ldir plu tot que tu te tayè une pipe! je juge pa tkt pa ! " moa chui gentil avc tt lmonde si on me la fè pa a lenvairre

je reparti javè bezoin de plonger dan kelke choz de froid, jespair ya une pissine ou un jackouzi! du coup jdis aurevoar a emmanuaile ou plutot a tte a lheure et jme promena en faisan des grand pas mains dans lé poche en siflotan tout en suivan les trace de caca de libellule kon pouvait voir par terre

J'avais passé ma journée dans le jardin, j'attendais sur mon transat, que la journée passe, j'étais content de ne plus être dérangé par les autres...

Après être sorti de la piscine, je passais par là avant de rejoindre la maison et je tombais sur Emmanuel qui semblait pensif. Bonsoir. Ça va ? je m'assied donc, pas trop loin de lui, pour entamer une discussion avec l'ancien. Vous avez pu parler à tous les finalistes ? demandais-je curieux.

Je m'étais un peu endormi toujours avachi sur le transat, quand Edgar vint me parler "Tout se passe bien, je n'ai fait que regarder le ciel toute la journée !" et fumer ma pipe aussi, mais ça c'est anecdotique... "Non pas à tout le monde, fin si juste les présentations, mais j'ai l'impression de pas avoir grand chose à partager avec eux." Puis bon, j'étais bien seul. "Sinon dis moi, que penses-tu des fumées dans le ciel ?" Il y en avait surtout le jours, mais c'était assez intrigant.

Il a passé sa journée à regarder le ciel. Il est bien plus beau de nuit ! Regardez toutes ces étoiles. dis-je alors plein d'entrain. Il me dit ne pas avoir l'impression d'avoir grand chose à partager avec eux. J'hausse les épaules. Si vous vous étiez arrêté à mon physique hier, on n'aurait rien échangé non plus, répondis-je en souriant. Il me demande ce que je pense des fumées dans le ciel... Euh.. je ne sais pas quoi répondre alors je souris. Et je l'abandonne pour aller me coucher (désolé )
Bonne soirée Emmanuel ! À demain

C'est vrai qu'il était étoilé le ciel, pas autant qu'à la campagne mais on pouvait en voir quelques unes. Edgar n'avait pas l'air d'avoir d'avis concernant les fumées vues en plein jours, tant pis. "Et bien bonne nuit, Edgar !" Visite expéditive hélas, mais sympathique. Je continuai de regarder le ciel, pensif, sourire au lèvres.