Jour 49

J'arrive à la cuisine et commence à préparer mon shaker de protéines que je décide cette fois d'accompagner d'une salade de fruits.

J'entre dans la cuisine, je vois que Liam est là. « Yop ! », lui dis-je avec le sourire avant de me servir un verre de jus d'orange et de sortir de là.

Esteban me salue tandis que je mange ma salade de fruits. Je lui souris en même temps que je mâche et je n'ai pas le temps de répondre qu'il a déjà quitté la pièce. Bon. Je me concentre sur mon petit-déjeuner.

Vu qu'il n'y a personne avec qui rp ce matin, je me re-ramène ici... Liam est présent. Je l'ai déjà salué ce matin, donc inutile de le refaire. Il est encore à son petit déj. Est-ce que je prends le risque d'user de phrases à double-sens en sachant que quelqu'un peut surgir à tout moment ? Non... je décide de m'installer face à lui et de lui dire : « Ca va, c'est bon ? ». J'parle du petit déj, évidemment... je le regarde dans les yeux, non sans une pointe de gêne. C'est surement la peur de me faire surprendre, mais je préfère me faire petit, là...

Alors que je termine mon petit déjeuner, Esteban revient à son tour et me demande si mon repas et bon. J'hoche de la tête tandis que j'avale la dernière fourchette de fruits puis je réponds : « Tu doutes de mes talents de cuisinier ? Evidemment que c'est bon, c'est moi qui l'ai fait ». Je dis en riant dans un souffle avant d'ajouter : « Heureux d'être en route vers la demie-finale ? » je lui demande alors dans un sourire.

Si je doute de ses talents de cuisinier ? « Faut se méfier de l'eau qui dort. ». Merde, je tombe dans les sous-entendus... mais bon, maintenant je sais que le cliché du mec viril nul en bouffe est faux... Je dormirai moins bête ce soir. « Question rhétorique : tu peux me préparer une omelette s'il-te-plaît ? ». J'ai très faim, aujourd'hui. Et ma mission tient toujours. Evidemment que c'est bon, c'est moi qui l'ai fait. « Ca va les chevilles ? ». En vrai, j'attends de goûter ses oeuvres pour confirmer... Il me demande si je suis heureux d'être en route pour la demi-finale. C'est la question que tout le monde me pose, en ce moment. Mais je comprends. « Grave... à une exception près, y aura surement une bonne ambiance. ». Cette exception, c'est Léopoldine.

Alors que je vente mes talents de cuisinier, il me demande si je peux lui préparer une omelette. Je le fixe avec un oeil mauvais « T'en loupes vraiment pas une, toi. je lâche presque acide, Ça va que j'ai des talents à te prouver ». Je me redresse et récupère des oeufs, du poivre et des herbes de Provence. Je prends une poêle dans le tiroir sous les plaques de cuisson et y verse un peu d'huile pour faire chauffer et cuir le tout. Finalement, Esteban m'avoue être heureux d'aller en demie-finale mais qu'il est déçu d'y aller avec une mauvaise ambiance assurée. Je grimace légèrement puis hausse les épaules : « A deux semaines de la fin de l'aventure, il faudrait être bête pour chercher à faire des clashs comme ça ... Tu en penses pas ? ». J'ose espérer qu'hormis pour la production aucun d'entre nous ne viendra créer des histoires.

Ca va qu'il a des talents à prouver, ouais... il s'attèle à la préparation de l'omelette. J'ai envie de voir comment il se débrouille pour faire la bouffe. « Fais-toi plaisir ! ». Et j'espère que ce sera bon, sinon... je lui demanderai de recommencer. Prions pour qu'il ne soit simplement pas vantard. On parle ensuite de la demi-finale et de l'ambiance qu'il y a dans la maison. Il est vrai qu'il serait idiot de chercher la petite bête à deux semaines de la finale... mais certains en sont bien capables. « Déjà, on a l'autre cassos blonde cette semaine... et elle est là juste pour une semaine. Je préfère ne pas imaginer ce que ça donnera avec des personnes comme Léopoldine pour encore deux semaines. ». Il sous-estime.

Je casse les oeufs et y ajoute les épices qu'il faut pour que l'omelette soit parfaite. Je laisse cuire les oeufs d'un côté puis plie l'omelette en deux. Lorsqu'elle est cuite, je la mets dans une assiette, la saupoudre d'un peu de poivre et viens piquer une feuille de basilic sur la petite plante posée à côté de la bouilloire pour la poser sur le plat. Je récupère une fourchette, me permet de gouter avant de l'envoyer à Esteban et une fois que je me rends compte qu'elle est très bonne et parfaitement cuite je lui la fais glisser sur la table jusqu'à lui. Finalement, nous discutons du reste de la maison et comment ils risquent de venir faire de l'ombre au tableau avant la fin du jeu. Il parle de Marie qu'il semble détester. « Oh tu ne l'aimes pas ? Moi elle me fait rire, et je trouve qu'elle apporte du peps au jeu. J'ai eu une très bonne surprise avec son arrivée ! ». Je dis en questionnant son opinion sur l'ancienne candidate de Secret Story.

Finalement, il termine de préparer l'omelette... il en goûte quand même un bout avant de me poser le truc sur la table. Alors qu'il se réinstalle face à moi, je m'empare d'une fourchette et je goûte. « Bah tu sais quoi ? »... je laisse quelques secondes de suspense histoire de laisser son ego douter un peu. « ... c'est HYPER bon. ». Il n'aura pas à refaire la bouffe. J'engloutis l'assiette tandis qu'on parle des autres candidats... et plus particulièrement de l'ancienne : Marie. Lui, il l'aime bien. J'écarquille les yeux. « Pardon ? On parle bien de la même connasse ? ». Parce que c'est une connasse, je suis désolé. Mais je suis choqué. Je commence à réellement le cerner... et Liam a vraiment l'air d'être quelqu'un qui voit les bons côtés de tout le monde. Perso, je ne sais pas faire ça... « J'comprends pas comment on peut aimer un tel personnage. ». Peut-être que le public l'aime bien... mais moi, j'peux pas la blairer.

Alors qu'il prend une portion de l'omelette pour la porter à sa bouche, je dépose un regard curieux sur lui afin de mieux guetter et comprendre ce qu'il pense de mon plat, puis alors qu'il laisse laisser le suspens il finit par m'avouer que ma cuisine est délicieuse. Je souris, satisfait. « Tu vois, quand je dis quelque chose c'est que c'est vrai ! Ça me fait plaisir que tu aimes ». Puis la conversation dérive très rapidement sur Marie qui visiblement semble diviser. Alors que je confie l'appréciais, il la qualifie de connasse et je rétorque « Hé, elle t'a rien fait de mal, l'insulte pas ! » sauf si elle lui a dit des choses, auquel cas j'aurais mieux fait de me taire mais ... Il explique ensuite qu'il ne comprend pas comment on peut aimer tel personnage. J'hausse les épaules : « J'ai eu l'occasion de discuter avec elle, elle est intéressante, pour de vrai ! Et le fait qu'elle ai pu participer au jeu par le passé, ça nous apporte son expérience je trouve ça vraiment très chouette ». je dis. Puis finalement je me redresse et ajoute : « Je vais aller prendre un peu l'air, à plus tard, Esteban ! » je souris puis quitte la pièce après avoir déposé la poêle et mes affaires sales dans le lave vaisselle.

Je confirme, t’aurais mieux fait de te taire. Je quitte la cuisine.