Jour 40

J'arrive au salon extérieur. La distance qui couvre l'intérieur de la maison à ses petits canapés en bois tissé a été suffisante pour que quelques larmes montent à mes yeux et je me laisse lourdement tomber. « Pourquoi tu la détestes, Giani ? Qu'est-ce que tu lui as fait ? Est-ce que c'est vrai que tu la harcèles depuis le début ? » je demande alors, légèrement blessé par l'explosion à laquelle nous avons assisté dans le salon, prenant le parti de Léopoldine suite aux larmes qui ont perlé sur ses joues.

J'arrive au salon extérieure à mon tour alors que Liam semble touché par tout ça. Il prend sa défense, tentant de me rejeter la faute. Mon coeur se serre alors que je sens que Léopoldine a réussit à percer sa conscience. « Pourquoi tu la protèges autant Liam ? » C'est surtout ça que je voulais savoir. Je me sentais mal de le voir dans cet état mais fallait qu'il comprenne que je ne lui rendais que la monnaie de sa pièce. « Tu n'as pas vécu la semaine dans la petite maison avec moi .. » ajoutais-je doucement au début. Je porte mes yeux à son niveau ensuite avant d'ajouter rapidement. « Elle se plaint du harcèlement qu'on lui fait subir mais c'est la première à harceler les autres. Elle m'a fait vivre un enfer, elle et Dior. Un enfer, Liam. Elle m'a poussé à bout alors que j'étais seul, sans personne pour me soutenir, sans personne à qui parler et tout ça gratuitement. Et tu me demandes sérieusement ce que moi je lui ai fait ? » Semaine que j'avais d'ailleurs passé dans la petite maison car je m'étais sacrifié pour lui. Je le regarde alors que les larmes commençaient à monter à mon tour. Je pensais Liam plus clairvoyant que ça. « Elle est la première à parler dans le dos des gens, que ce soit Edgar, Esteban, tu a vu les images Liam, tu étais là pendant les primes avec nous. » que je me contente d'ajouter. J'étais blessé qu'il puisse penser une seule seconde, comme si j'étais une mauvaise personne, comme si Léopoldine était ma cible que j'avais décidé de mettre plus bas que terre par ma seule envie. Je viens continuer ensuite « Son discours ne tient pas, elle dit qu'elle a voulu tester Esteban mais tu penses pas que la moindre des choses avant de faire ça, c'est de venir t'en parler si elle était aussi honnête qu'elle le dit ? » Mes yeux se font plus dur alors que j'étais prêt à craquer. Liam avait été mon seul pilier ici et le voilà qu'il remettait en cause mon intégrité. « Tu penses que je suis une mauvaise personne Liam ? » lui demandais-je honnêtement alors que mes yeux se perdaient dans les siens et que ma face marquait un air déçu, et légèrement en colère, rongé par les quelques larmes qui commençait à parler sur ma joue. Dans tout ça, je sentais que Liam était avec elle et c'est ce qui arrachait mon cœur de part en part, j'avais besoin de son soutien, pas qu'il vienne me faire la leçon après tout ce que j'avais vécu.

Alors que je lance une salve de questions dans la direction de Giani, ce dernier me demande pourquoi je passe autant de temps et d'énergie à protéger Léopoldine. A cette simple question, je me calme et je prends le temps de la réflexion. Je ne le sais pas moi même ... « Pn s'est simplement promis de se soutenir, elle ne m'a jamais fait de mal ... Je, je veux juste tenir ma parole ... » je souffle alors, tandis qu'il poursuit en m'expliquant que la vraie victime dans l'histoire : c'était lui. Il continue en disant que Dior et elle se sont acharnés contre lui lorsqu'il était dans la petite maison et qu'il ne fait que lui rendre ce qu'elle lui a fait subir. Il alimente ses propos des images qui l'ont montré, elle, crachant dans le dos d'autres habitants. Et les preuves parlent d'elle même. Je l'écoute sans ne rien dire, restant silencieux dans ses silences, me contentant de perdre mon regard dans le sien alors que des larmes commencent à flouter sa vision. Il est blessé par ma remise en question, et lorsqu'une première larme perle sur sa joue toute ma colère disparaît et je n'ai qu'une envie, c'est de le prendre dans mes bras. Il finit par démanteler ses explications dans le salon, ou elle disait avoir pris la température vis-à-vis de la dangerosité d'Esteban. Il termine en disant qu'elle est malhonnête et enchaine sur une question assassine : est-ce que je le considère comme une mauvaise personne. Cette simple question balaye tout ce qu'il a pu dire avant sur elle et je viens prendre son visage entre mes mains. Je le fixe et approche mon front pour le coller contre le sien. Je souffle alors. « Je suis désolé d'avoir douté de toi ... J'en suis vraiment désolé. Non, bien sur que non je ne pense pas que tu sois mauvais. Bien sur que non ». Je viens l'embrasser alors, doucement, furtivement, avant de me reculer, de laisser quelques secondes s'écouler puis d'ajouter : « J'ai juste mis tellement d'énergie dans ma relation avec elle, j'ai tellement essayé de la protéger pour respecter notre pacte, et je veux toujours le respecter ceci dit, que j'ai été blessé et j'ai tout de suite refuser d'accepter que ce qu'Esteban disait pouvait être vrai ... Et j'ai rejeté la faute sur toi, je suis désolé, vraiment ... ». Le voir pleurer m'entraine dans sa chute et une larme roule sur ma joue. « Je ne peux pas croire qu'elle ai essayé de nous séparer. Je veux continuer d'espérer qu'il y a un malentendu ou qu'elle dit la vérité ... ». Je prends une profonde inspiration et regarde le sol, je sanglote doucement.

Mes yeux se perdent dans les siens alors que je lui expliquait la raison de ma haine envers la jeune femme. Alors que je viens finir mes explications, je sonde sa réaction. Il semble désolé, il semble mal d'avoir ne serait-ce que douté de moi pendant cet instant. Mais malheureusement, le mal était déjà fait et sa remise en cause n'avait fait qu'ouvrir une brèche qui vient me faire lâcher tout ce que j'avais gardé au fond de moins depuis le début de cette aventure. Alors qu'il commence ses excuses, je m'effondre, mes larmes venant s'entrecouper de pleurs réels comme pour extérioriser toute la peine et la frustration que j'avais accumulé durant ces dernières semaines. Ces pleurs venaient du profond de mon coeur, tout sortait d'un coup. Ce fait qu'il doute de moi m'avait aussi ramené à ce que j'avais ressenti la première fois qu'il m'avait assuré que rien ne se passerait entre nous. Comme un rejet, comme s'il préférait à nouveau croire une autre personne, prendre le parti d'une autre personne. Je l'écoute, j'écoute aussi ses explications. Il m'embrasse, vient me rassurer ce qui réussit à me calmer légèrement sans que je ne cesse mon flot de larmes. Je pose mes yeux dans les siens alors que je réussis à arracher quelques mots. « Tu sais combien je tiens à toi Liam, tu sais que je serais prêt à faire l'impossible pour toi, à mettre toute cette maison et moi y compris dans le SAS si ça me permettait de te garder à mes cotés plus longtemps. » Cette première phrase suivi d'un sanglot que je viens réprimer. « J'ai besoin qu'on se fasse confiance. J'ai besoin qu'on se soutienne tous les deux Liam, peu importe ce qu'il se dit et peu importe ce que les autres peuvent en penser. » Mes pleurs venaient peu à peu se calmer alors que je me rapproche de lui, venant le prendre dans mes bras, venant lui déposer un baiser sincère sur ses les lèvres alors que je venais lui dire doucement. « Liam, on est plusieurs à voir clair dans son jeu. Edgar, Esteban, Sarah, tu penses réellement qu'on l'attaque gratuitement ? Je ne croirais plus un mot qui vienne sortir de sa bouche. » que je viens admettre ton même. Je me laisse à lui dire ensuite. « Je ne forcerais pas ton avis sur elle, mais méfie toi. Je la laisserais tranquille mais si elle vient encore essayer de se mettre dans notre relation, je serais féroce. » Il en était prévenu. Si j'apprenais qu'elle essayait encore de saboter tout ça, je l'écraserais tel le vulgaire rapace qu'elle est. En attendant, ce que je voulais là, c'est simplement l'avoir à mes cotés et seulement qu'il me soutienne face à tout ça. Je viens replier ses bras les miens, me laissant m'enlacer dans un geste protecteur alors que ma tête venait chercher son cou.

Le mal est fait. Alors que je tente vainement de m'excuser, voilà que Giani fond en larmes, se laissant aller à des sanglots plus profonds les uns que les autres. Il s'effondre de longues secondes qui me paraissent être des minutes puis des minutes des heures et je ne peux que le caresser de mouvements malhabiles de la main pour tenter de calmer se torrent de pleurs. Il réitère la confiance qu'il a en moins, à quel point il serait prêt à tout pour m'emmener le plus loin possible, à quel point il m'aime et ne veut personne d'autre que moi dans son aventure ... Il termine en disant qu'il n'est pas le seul à voir clair dans le jeu de Léopoldine, insinuant par la même que le nombre lui donne la force de la raison. Il ajoute dans une ultime phrase qu'il ne va pas essayer de me faire la haïr, mais qu'il sera prêt à mordre si jamais elle tente à nouveau de nous faire du mal. Je le fixe de longue secondes, cherchant mes mots, cherchant à recoller les morceaux d'un Giani que j'ai un peu plus brisé ce soir encore. Il vient se blottir dans mes bras tandis que je reste silencieux, sa tête se love dans le creux de mon cou et je viens l'aider à trouver une position confortable. Nous restons silencieux, là, alors que le soleil commence à se coucher. Puis finalement, je reprends la parole : « Je vais arrêter de remettre ta parole en doute, c'est promis. J'ai suffisamment confiance en toi pour savoir que tu n'agis que dans notre intérêt à tous les deux et je veux te prouver que j'en vaux la peine ... Je ne veux plus te faire de mal, plus jamais, et je suis désolé de continuer à le faire un peu plus chaque jour ... » je souffle alors tandis que mes larmes ont séché. Avoir vu mon italien se mettre à pleurer m'a forcé à regagner mon calme. L'un de nous deux se devait d'être plus alerte et j'avais réussi à amasser suffisamment de contenance pour ne plus sangloter. Toujours les yeux légèrement rouges, j'ajoute et répète : « Merci d'être là ... Merci d'être là ... ».

J'arrive à me calmer après que je me sois laissé aller dans ses bras. Ce simple geste à le don de m'apaiser même si malgré tout, j'étais encore touché par tout ça. Je me laisse doucement redescendre, alors que je profite de ce moment à deux, silencieux. Il vient ensuite me promettre qu'il ne remettra plus jamais ma parole en doute. Et de sa part, c'est ce que je voulais vraiment entendre. Il ajoutait qu'il ne voulait plus ne faire de mal non plus. Je me relève à son niveau alors que je viens lui déposer un baiser tendre, lui chuchotant quelques mots. « Tu me rends heureux Liam, sache le. La semaine dernière a été la meilleure semaine que j'ai vécu depuis le début de mon aventure. Et tout ça, simplement car tu étais là. » Que je venais lui avouer, plongeant mon regard dans le sien avec un léger sourire, sous entendant qu'il ne fallait pas qu'il soit trop dur avec lui. J'étais prêt à lui pardonner quelques écarts comme ça, c'était normal de douter de la parole de quelqu'un, surtout quand notre relation n'était que tout fraîche. Ma main vient jouer dans son cou, tandis qu'elle s'attarde sur son visage que je caresse doucement. Il me remercie ensuite d'être là et naturellement je viens ajouter. « Je serais toujours là pour toi. » J'espérais que lui aussi et à vrai dire, je n'avais aucun doute sur ça. Je voulais juste qu'il sache que je m'ouvrais à lui totalement, que mes sentiments étaient dès lors aussi transparents qu'ils le pouvaient. Je le regarde quelques instants, contemplant chaque parcelle de son visage que je viens titiller du bout de mes doigts et je rajoute finalement d'un ton plus léger alors que je venais me mettre à califourchon sur lui. « Je pense qu'on est bien partis pour rester jusqu'en demie-finale. » que j'avouais en esquissant un sourire. Je faisais bien entendu mention au fait qu'aucun de nous deux n'était nominé et que c'était la bonne nouvelle de la journée. Je viens ensuite prendre son visage dans mes mains, déposant un baiser plus passionné sur ses lèvres charnues pour lui montrer que j'étais heureux de ce dénouement.

Nous finissons par calmer nos esprits et je continue de m'en vouloir d'avoir douté de son intégrité. Je finis par sourire sans raison alors que nous sommes blottis l'un contre l'autre. Il finit par m'avouer que la semaine dernière avait été la meilleure de son aventure. Je ris dans un souffle et viens embrasser ses cheveux. « J'ai l'impression d'avoir enfin trouvé une vraie place dans la maison. Surtout avec cette histoire de leader de clan. Je me sens plus légitime à être là. Ca me fait du bien ». Giani poursuit en me promettant qu'il sera toujours là pour moi, puis il confesse tout en basculant au dessus de moi qu'il pense que nous sommes prêts à aller en demie-finale. Je roule les yeux et ris. « Ne vend pas la peau de l'ourse avant de l'avoir tué, Giani ... On ne sait pas ce que la production nous réserve. Qui sait s'ils veulent nous voir aller en finale ensemble ... ». je grimace alors, j'aimerais être aussi sûr que lui mais je ne le suis pas ... J'ai peur de quitter la maison ou qu'il la quitte avant moi. « Mais nous sommes déjà en quart, et ça, c'est beau ». Je viens lui rendre son baiser ensuite. Je suis heureux d'avoir atteint ce stade de l'aventure sans avoir été nominé une fois. J'ajoute finalement : « Tu as pactisé avec Sarah pour me protéger ? » je demande alors en relevant un sourcil.

Je plonge mes yeux dans les siens alors qu'il m'avoue qu'il pense avoir trouvé sa place en tant que leader du clan. Je rigole légèrement alors que mon sourire se veut plus amusé. Je viens me rapprocher de son visage en esquissant un sourire, taquin. « C'est grave si j'ai envie de faire beaucoup de choses à mon leader de clan ? J'ai peur que ce soit considéré comme du favoritisme. » que j'avouais malicieux et séducteur alors que je m'amusais à jouer avec lui. Je viens poser mes lèvres sur les siennes alors, gouttant à nouveau à sa chaleur dont j'avais besoin après cet après midi. Il m'avoue ensuite qu'il ne se sent pas sûr d'être en demie avec tout ce que la production nous réservait. Je viens arranger mon placement, prenant une position plus assurée. « Quel que soit les obstacles qui se dresseront, je te promets qu'on sera en finale tous les deux. Je t'en donne ma parole. » Et j'étais bien décidé à rendre ça réel. Il ne nous restait qu'une semaine de nominations et je nous pensais capable d'en prendre le contrôle pour le retourner à notre avantage. Il me demande ensuite si j'avais pactisé avec Sarah dans tout ça. Je soupire légèrement. « Sarah m'a demandé de la mettre en face de Léopoldine pour la faire sortir. Après une longue conversation j'ai accepté. » J'étais trop gentil sur ce coup là et voilà que maintenant le SAS ne nous arrangeait pas forcément dans nos stratégies. « Elle m'a bien manipulé mais elle a bien joué. » me contentais-je d'ajouter dans un rire laché. Mais Liam voulait sûrement faire référence à ce que je lui avais demandé, avant de partir pour le SAS dans le dernier prime. « J'ai demandé à Sarah de te protéger si je venais à partir d'ici. Ce n'est pas une méchante fille Liam. Et je doute qu'elle remette en cause ce qu'on s'est dit. » Je faisais confiance en Sarah, et malgré ce qu'elle avait pu me faire avaler cette semaine, elle avait montré qu'elle savait jouer. Je viens à mon tour ajouter. « J'ai promis de t'emmener le plus loin possible, et ça même si je ne suis plus là. » que je venais lui avouer. Ma main se perdait ensuite sur son torse que je venais caresser comme pour lui faire comprendre que j'avais assuré ses arrières et que ce que je disais, je le pensais. Je venais ensuite lui parler d'un autre sujet. « D'ailleurs, tu ne veux pas .. parler à Esteban ? » que j’assénais sans autre forme de procès. Il nous restait 3 semaines ici. Et j'aurais aimé que les deux mettent au moins à plat ce qu'ils pensaient d'eux, au moins pour qu'on s'assure de sa loyauté, au moins pour que Liam règle ce qu'il doit régler avant de ne plus avoir le temps de le faire.

Alors que je parle de la place que j'ai trouvé dans l'aventure, Giani vient m'embrasser encore et me demande s'il est bien fairplay qu'il ai envie de faire des choses non-orthodoxe à son chef de clan. Je ris dans un souffle et le rapproche de moi en enveloppant sa taille. « Sauf erreur de ma part c'est à moi de décider, cette semaine ... Qu'est-ce que tu es prêt à payer pour être mon préféré ? » je demande avec un sourire mutin sur le visage tandis qu'il poursuit et m'explique le pacte qu'il a fait avec Sarah. Il me raconte qu'il lui a fait promettre de me protéger moi même si Giani venait à quitter le jeu, et que même si elle s'est jouée de lui cette semaine il estime qu'elle ne reviendra pas sur sa parole et qu'il peut lui faire confiance. « Elle ne s'est pas vraiment jouée de toi ... Elle a respecté le deal. Elle n'a jamais dit qu'elle protègerait Ashley ou Edgar ... Pour le coup, je pense qu'on ne peut pas lui en vouloir. Elle m'a épargné et a décidé de sacrifier Dalianis à la place. Elle a respecté le deal ». Je lui souris pour lui montrer que finalement, au fil des semaines, j'accepte de laisser sa chance à Sarah. Au départ ce n'avait pas été gagné, mais ce soir la brunette a gagné ma confiance. Finalement, Giani aborde un sujet qui fache : si je ne veux pas engager une conversation avec Esteban ? « Et bien, non. Pas vraiment ... J'estime que nous n'avons plus rien à nous dire et je ne veux vraiment plus avoir à faire à lui pour le moment ... Il a trop cherché à me blesser lors de notre dernière discussion. Même s'il me manque un peu, je pense que je n'ai rien a tirer d'une relation comme celle là ». Je grimace légèrement, tandis que je plonge mon regard dans celui de Giani pour guetter sa réaction.

Liam m'enveloppe un peu plus sur lui alors qu'il me met au défi de savoir ce que j'étais à faire et à payer pour être son préféré. J'esquisse un sourire alors que je me rapproche de son cou, que je viens peu à peu embrasser délicatement, par acccoups, la main qui était sur son torse descendant jusqu'à son entrejambe que je titillais à travers son pantalon doucement à travers son pantalon. Plusieurs secondes s'écoulent, plusieurs secondes où je continue mon jeu avant que ma tête se relève ensuite jusqu'à son oreille. Je viens lui dire dans un sourire. « C'est un bon avant goût non ? » Je jouais avec le jeune iranien, intimement, comme pour moi un moyen d'évacuer toutes les tensions qui existaient. Comme on disait, on se réconcilie souvent au lit. Il m'affirme ensuite qu'il voulait laisser sa chance à Sarah, et qu'elle avait du coup respecté son deal cette semaine malgré son pouvoir. « Et je lui en suis reconnaissante. » lui avouais-je simplement. Je viens ajouter. « Elle peut être une bonne alliée et je pense que si vous prenez le temps d'établir vos stratégies, on peut s'en sortir pour la semaine d'après. Il va falloir compter sur le maximum de personne dans tout ça. » que je venais lui admettre. On en vient au sujet délicat, au sujet d'Esteban, et j'écoutais attentivement ce qu'il me disait. D'un coté, j'aurais aimé arrangé les choses entre eux, de l'autre je me rendais compte que c'était petit à petit me faire du mal vis à vis de lui. Je viens lui dire simplement, de bon conseil. « Mettez votre égo de coté. Je lui ai parlé et en soit, vous avez eu chacun des mots plus haut que l'autre. Je ne vais pas t'y forcer mais essayer au moins de vivre cette fin d'aventure de manière sereine, Liam. » que je venais lui dire comme un conseil, comme quelqu'un qui voulait qu'il soit heureux dans le reste de son aventure sans qu'il est à vivre de de nouveaux clashs, de nouvelles tensions. Le mieux était de crever l'abcès maintenant. Je viens ensuite lui demander, plus solennellement. « Tu imagines déjà ta sortie d'ici ? Je veux dire, ça va arriver vite, comment tu comptes vivre tout ça ? » Et par tout ça, j'entends nous aussi. On avait brièvement discuter de ça et je pense qu'il faudrait qu'on s'accorde tous les deux sur la suite à donner, sachant aussi qu'on habitait pas à coté. Mais il fallait aussi qu'il pense à la vie qu'il voudrait mener après tout ça. Car ça pouvait aussi vite lui monter à la tête d'être exposé et je ne voulais pas qu'il se brûle les ailes. Je venais caresser son visage doucement, recoiffant ses cheveux. « Mes proches me manquent. » que je finissais me laissant aller à son emprise une nouvelle fois. Ça faisait quand même 7 semaines qu'on était là, 7 semaines que je n'avais pas parlé à ma mère. Et en soit, ça commençait à être difficile.

Giani vient glisser sa main sous mon teeshirt et la descend jusqu'à mon pantalon ou il vient laisser trainer ses doigts baladeurs pour mieux m'exciter. Je viens resserrer un peu plus mon emprise et lui agrippe alors les fesses. « Un très bon avant-goût, même ... Tu auras ce que tu cherches plus tard » je dis avec un clin d'oeil avant que notre discussion ne se reporte sur Sarah et qu'il m'avoue voir en elle une alliée. Une bonne alliée capable de nous emmener loin si nous sommes capable de communiquer clairement. J'hoche de la tête. « Avec sa récente réconciliation avec Ashley, je peux l'envisager ... Mais j'ai peur, vraiment. Je veux continuer de m'allier avec Nathan et j'ai peur qu'ils soient incapables de se mettre d'accord ... ». Et je refuserai de mettre un terme à mon alliance avec le couple pour Sarah. Je perdrais deux voix contre une seule en m'alliant à Sarah. Finalement, alors que nous discutons d'Esteban, il me conseille de mettre mon égo de côté puis ajoute qu'il espère que j'avance sereinement et sans prise de tête. « Je ne suis pas en colère contre lui, non. Je n'ai pas peur de ce qui peut arriver. J'estime que nous n'avons rien à apporter l'un à l'autre qui ne peut pas m'être apporté par d'autres personnes ici ... Et aussi, je ne pense pas qu'Esteban atteigne la finale et je refuse de miser sur le mauvais cheval ». Je dis en toute franchise. Si j'accepte de m'allier à Sarah c'est parce que je vois du potentiel en elle et que je sais qu'elle peut être redoutable pour la suite. Il me demande ensuite si je pense à l'extérieur, comment je le vois. « Je ne veux pas y penser ... Ça me fait peur. J'ai peur de retourner à la vraie vie et voir les conséquences de notre aventure ici. On ne réalise pas, mais tout change à l'extérieur. Et je me demande comment tout va évoluer ... Et nous, comment est-ce qu'on va s'en sortir, dehors ? J'ai trop de question ... Mais on pourra en reparler plus tard, si ça te dérange pas ? » je demande dans un souffle avant qu'il ne confie que ses proches lui manque. Il caresse mon visage et je viens l'embrasser pour toute réponse. « Les miens aussi ... Viens avec moi, on va se changer les idées » je souffle en l'entrainant avec moi.

J'esquisse un sourire, j'écoute tout ce qu'il a me dire, ne rétorquant pas jusqu'à ce qu'il me parle de notre aventure dehors. J'hoche la tête, acceptant de remettre à plus tard notre discussion et me laissant porter.

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