Jour 39

« ENTRE TOI ET MOI SI Y’A BIEN UNE PUTE C’EST TOI. TU T’PRENDS NAHIM TU T’PECHO NATHAN, C’EST ÇA UNE PUTE. LA PUTE TU LUI PARLES PLUS JAMAIS T’AS COMPRIS?? » hurlais-je en revenant face a Sarah. « J’aurais harcelé Enzo, c’est ça? Regarde toi, t’es de plus en plus folle ma fille. T’es complètement folle, mais wesh, pétasse... de toute façon les caméras auront vu que c’est ton connard d’ex qui a cherché la merde. CAMÉRA! ». Il faut arrêter de prendre les gens pour des cons, et surtout il ne faut pas me prendre pour une conne. Elle le comprendra a ses dépens. Je croise les bras et la regarde. « Maintenant tu vas t’excuser pour ce que t’as dit sur mon frère, et on en reste là. ». Et c’est mieux pour elle qu’on en reste là.

J'arrive à mon tour au fumoir parce que j'avais réussi à voler une clope à un technicien au confessionnal et que je voulais, pour la première fois de ma nouvelle vie, fumer en cachette. Mais Léopoldine règle ses comptes avec Sarah et Ashley essaie de calmer le jeu. Ah. Bon bah j'allume ma clope et je tousse... oh putain le con... bon ça va aller la deuxième latte sera mieux tirée...

J'arrive et je regarde la scène. Léopoldine s'excite. Cela m'arrache un rire. « Y en a qui manquent pas de culot. ».

Bon ça y est ! J'arrive à fumer. Cool. Mais c'est dégueulasse donc je la termine pas et la dépose dans le cendrier après avoir toussé encore une ou deux fois, alors qu'Ashley me demande si c'est ma première fois. Je souris en acquiesçant de la tête Et sûrement la dernière ! J'écoute ensuite les noms d'oiseaux qui sortent de la bouche de Sarah à l'encontre de Léopoldine. Aha. Prend toi ça dans la gueule tiens... Mais pour une fois... je me permet une petite reflexion sur l'instant histoire de ne pas montrer que je prend parti pour l'une ou pour l'autre. Pour moi, les deux sont en tort. que je dis alors. Traiter Enzo de violeur c'est pas correct... mais s'amuser de la mort de quelqu'un ça l'est encore moins.

Elle m'a prit pour son chien ou je rêve ? En plus de ça elle ne laisse même pas Léopoldine répondre qu'elle s'en va avant. Et après ça se dit "franche", "forte", et pleine de "caractère". Je me racle la gorge et lance un regard à Léopoldine qui ne vaut ma foi, pas beaucoup mieux. Je quitte le fumoir.

Ashley tente de me calmer, elle a raison, en temps normal je ne devrais pas parler comme ça. Mais les temps normaux sont révolus et j’ai CLAIREMENT RAISON de lui parler comme ça « La fille m’insulte de pute en première, je lui fais juste comprendre que si il y a une pute entre elle et moi c’est bien elle. En plus de ça elle ose parler de mon frère qui est mort, Ashley, je suis bien soft crois-moi... » lui dis-je en tentant d’être calme avant de me retourner vers Sarah... bon, entre temps, mon calme a disparu et, comme vous l’imaginez, je hurle sur Sarah. Gilles Verdez entre en moi. « JE N’AI PAS HARCELÉ ENZO, JE N’AI PAS HARCELÉ ENZO! J’ai dénoncé un comportement qui est réel et qu’on a tous vu. Ton ex ne respecte pas la femme, ne t’attends pas a ce qu’une femme comme moi le respecte! ». Entre attouchements et bodyshaming, Enzo a montré qu’il est misogyne comme pas permis; Sarah se voile les yeux car Enzo est sûrement le seul homme qui voudra d’elle plus longtemps que le long d’une soirée, mais la vérité est ce qu’elle est. La candidate se rapproche de moi en me disant qu’elle reparlera encore et encore de mon frère jusqu’à me faire craquer. Je me rapproche a mon tour d’elle, nous sommes presque fronts contre fronts et la lionne que je suis a bien envie de lui montrer qui est la reine de cette savane. « Tu te sens piquée parce que tu es une grosse folle ma fille. T’es une sale garce et tu le montre en osant utiliser la mort de mon frère pour me faire du mal; mais cherche a me piquer et tu passeras tes nuits a chialer... un peu comme tu le faisais quand t’étais seule dans cette putain de baraque? » rigolais-je de façon très méchante. Et qu’on ne me dise pas que je l’attaque gratuitement, je suis bien trop gentille actuellement je trouve. « Et tu t’approches de moi pour faire quoi? Tu veux me frapper?? Viens me frapper Sarah, viens. ». On m’a appris deux choses dans la vie: ne jamais mettre le premier coup ainsi que de toujours renvoyer les coups qu’on me donne. Qu’elle ose venir. D’un coup, elle tourne les talons. « Allez va chialer, c’est que le début de ta misère grosse folle! ». Et je pars, en lachant un « Et toi, ta grosse gueule. » a Edgar.

Ashley est excédée par le fait qu'il y ait encore du spectacle, Edgar se ramène là où personne ne l'a demandé, Sarah est à bout, Léopoldine continue à provoquer. J'vais pas intervenir... c'est mieux pour certains. Je décide de quitter le fumoir après cette scène.