Jour 25

Je prenais une tasse de café et une banane et je quittais la cuisine, à la recherche d'Edgar. Je voulais m'assurer que ça allait pour lui.

J'entre ici et je me sers un croissant. Je m'installe.

Ayant terminé mon croissant et entamant un bol de céréales, je ressasse... je prends une première cuillère et je réfléchis à ce qui s'est passé hier. Comment ai-je pu être aussi bête ? C'est la question qui tourne en boucle dans ma tête... Deuxième cuillère : qu'est-ce que j'ai fait pendant tout ce début d'aventure, bordel de merde ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Seul face à moi-même, les remords viennent... Voir mon reflet grâce au miroir de l'évier - qui est situé face à la table - m'oblige à être confronté à mes erreurs. Et elles ne sont pas glorieuses... qu'est-ce que j'ai fait ? Le 29 juillet 2019 a été un grand jour pour moi, dans cette aventure, voire dans la vie, un déclic... Pourquoi avoir fait confiance aux mauvaises personnes ? À la mauvaise personne ? Toute la journée passe en boucle. La semaine dernière passe en boucle aussi... j'ai fait des trucs que j'aurais jamais du faire. Pourtant, je les ai faits...

Troisième cuillère, les chocapics commencent à tous se noyer dans le lait et à devenir mollassons... ils sont à l'image de la personne que j'ai été pendant 3 semaines. Je me suis noyé dans ma connerie, et ça donne ma petite déprime, mon petit blues de ce matin. Après, ça me permet de me remettre en question, donc au final, c'est un mal pour un bien. Quatrième cuillère... je me regarde de nouveau dans le miroir. Est-ce que je me trouve beau, avec toutes les conneries que j'ai faites ? Je suis beau extérieurement, mais le suis-je intérieurement ? J'essaye de me regarder dans les yeux, mais j'y arrive plus... j'prends mes lunettes de soleil pour ne plus voir mes yeux assombris par les remords. Cinquième cuillère... je m'efforce de ne pas craquer devant les caméras, mais c'est dur. Mais j'y arrive quand même en prenant sur moi. Cette personne arrive presque à me mettre dans cet état alors qu'elle n'en vaut pas la peine... j'veux pas lui donner cette force.

J'arrivais dans la cuisine avec mon reste de petit déjeuner. Esteban était là, apparemment dans un état qui n'était pas habituel. Euh... C'était déprime story aujourd'hui ou quoi ? « Salut, ça va ... ? » Je m'installais et je mangeais ma banane.

J'entre dans la cuisine après ma discussion avec Nadia. Il y a Esteban que je salue mais qui n'a pas l'air bien, et Dalianis. Euh.... Excuse moi de t'avoir encore laissé en plan tout à l'heure.... ça n'arrivera plus ! que je dis en souriant et m'asseyant avec eux. Tu avais raison... mais il fallait que je fasse moi l'effort de m'en assurer et c'est chose faite ! je ne peux m'empêcher de regarder le pauvre Esteban faire tourner en rond ses céréales... oh.
Je peux reprendre ma vie en main et, avancer ! Je suis serein et content de m'être libéré d'un poids. Mais je m'inquiète dés lors pour Monsieur Muscles... Ça ne va pas ?...

Edgar revenait dans la cuisine, s'excusant auprès de moi de m'avoir laissé en plan. Il me disait que maintenant ça n'arriverait plus comme si le tri avait été fait dans sa tête. Ce n'était pas si simple, surtout pour une personne comme Edgar. Je le regardais. « Fait attention à toi. » Je savais qu'à chaque moment de faiblesse, Nadia accourait vers Edgar et que lui se laisserait faire. Et je ne voulais pas qu'il se fasse détruire aussi facilement. « Mais après tu fais ce que tu veux. Mais ne demande pas de conseils aux autres si tu t'en fous. »

Je sens Dalianis sur la défensive, mais aussi impliquée dans ma reconstruction et je comprend bien sûr ce qu'elle sous-entend en réagissant de la sorte. Je sais ça Dalia... je te remercie d'être si attentionnée. Mais je te rassure, je vais bien, vraiment ! Mieux que je ne l'aurais imaginé. Nadia sait maintenant que je ne veux plus être mêlé à son histoire avec Nahim. Et je sais moi qu'il ne se passera jamais rien avec elle. Les choses sont claires dorénavant. Voilà voilà ! je prend une pomme et croque dedans alors qu'Esteban semble mort de l'intérieur.

Je déguste mon bol de chocapics en déprimant et Dalianis arrive... Edgar aussi, les deux sont interloqués par mon état. « Rien, rien, vous inquiétez pas. ». Mais je me suis bien remis en question, pendant ce temps. « Et vous, ça va ? ». Pendant que je finis mon bol, j'écoute rapidement leur discussion... Edgar qui sait qu'il ne se passera rien avec Nadia ? Outch. Elle préfère Nahim.

Il essayait de me rassurer comme il pouvait. Mouais, je sais pas, mais cela sonnait faux. « Tu le sais qu'on sera toujours tous mêlés à son histoire avec Nahim ? Enfin tu l'as bien vu hier, à se faire des crises devant tout le monde. » Je buvais une gorgée de mon café alors que Esteban se réveillait disant qu'il n'y avait rien. Je regardais le brun. « Tu mens hyper mal Esteban, je ne te l'ai pas déjà dis ? » Je finis par rire.

Dalianis reste campée sur ses positions vis-à-vis de l'histoire Nadia/Nahim. J'hausse les épaules. Je ne sais pas.. peut-être. En attendant qu'ils fassent ce qu'ils veulent, j'ai dis à Nadia que je voulais prendre mes distances avec elle le temps de ne plus penser à tout ça. Je ne sais pas si je me donne un genre ou si ça va vraiment mieux que je ne l'espérais mais... je préfère ne plus trop me poser de questions pour l'instant et me concentrer sur Esteban qui me fait de la peine. Esteban, on n'a jamais été très proches toi et moi, pas au point de se raconter nos vies, mais... ça peut faire du bien parfois de parler. Et je sais de quoi je parle, puis je jette un coup d'oeil à Dalia. Puis on est en petit comité cette semaine, si le brun ne va pas bien, qu'il en profite pour nous en parler. Toutes les personnes qu'ils n'aiment pas sont de l'autre côté, il ne craint rien.

Sarah nous rejoins dans la cuisine, joyeuse. Elle a l'air de très bonne humeur, j'imagine que ce n'est pas grâce à la danse que je lui ai accordé hier soir. Euh... moyennement. Et toi ? c'est par politesse que je lui demande ça parce que ça se voit à 36kms que oui, elle a super bien dormi. Qu'est-ce qui te met d'aussi bonne humeur ?

Sarah me demande pourquoi j'ai mal dormi. Oh... pour tous un tas de chose qui se sont passées... hier. Je ne vais pas les énumérer il y en a eu bien trop. À croire qu'il se passe plus de choses ici depuis qu'on est en nombre réduit.
Je ris lorsqu'elle nous explique pourquoi elle est de si bonne humeur. Je suis bien d'accord... pour rien au monde je n'aurais voulu être de l'autre côté ! On est bien ici... et on a de la place. Et oui c'est à ne pas négliger ! Après je me demande bien qui ils switcheront ce soir... j'espère ne pas faire partie de ceux là.

Je débarque à la cuisine, j'dis bonjour à tout le monde, en particulier à Ed mon super pote. Je prends un bouteille de jus dans le frigo, je bois directement dedans. Je me tourne vers mes camarades ensuite. " Dis donc, ça s'est bien amusé hier ! " Que je dis en souriant. Un peu beaucoup même entre Sarah et Edgar. Mmh.

J'arrive dans la cuisine après avoir déprimé toute la journée. Mes yeux sont encore rouges mais j'ai tenté de grimer ma mauvaise mine sous un peu de maquillage. J'espère que personne ne le remarquera, dans le pire des cas, il faudrait être très con pour venir m'en parler. Du moins, je crois. Je fais bouillir de l'eau et entreprend de faire cuire des pâtes, dans le même temps je regarde les candidats à la table. Presque tous les habitants sont là, je leur souris tant bien que mal et dis dans un trait d'ironie et d'humour « Salut à vous, les immunisés ».

Baby arrive à la cuisine je lui fais un grand sourire, comme à chaque fois que je le vois. Je sais pas pourquoi mais je trouve qu'il dégage une bonne humeur communicative et... moi ça me fait du bien de l'avoir près de moi ! Il nous dis qu'on s'est bien amusé hier. Ah ... t'appelles ça s'amuser ? J'appelle ça se faire afficher. que je dis en référence à Nahim et à la réaction de Nadia à mon égard hier soir. Et sinon ... le spectacle du Zoo à côté de chez moi est plus sympa à regarder que ce qu'on a pu voir hier soir derrière la vitre... que je dis en référence cette fois à la Petite Maison.
Je vois Liam arriver avec les yeux rouges et une tête qui donnerait la chair de poule à Frankenstein. Je m'approche de lui et lui souris. Tu... tu vas bien Liam ? que je demande inquiet. Si la Petite Maison pourrait s'appeler La Maison du Clash, ici dans la Grande, on pourrait s'appeler La Maison de la Déprime...

Sarah arrivait. Je lui souriais alors qu'elle avait l'air de bonne humeur. Ca faisait plaisir, et j'étais prête à parier que dans l'autre maison l'ambiance était toute autre ! « C'est vrai que je n'échangerai ma place pour rien au monde ! » Nathan arrivait à son tour ainsi que Liam. Je saluais les deux garçons. « Salut vous deux ! »

J'écoute de quoi mes camarades parlent sans vraiment prendre part à la discussion, versant l'eau bouillante dans la casserole pour jeter les pâtes à l'intérieur ensuite. Alors que mon esprit divague, Edgar vient prêt de moi et me demande à voix basse si je vais bien. Cette question vient casser mes pensées et je porte mes yeux rouges et gonflés sur lui. Je fais non de la tête sans parvenir à répondre d'abord, puis j'articule quelques mots « J'ai ... Besoin de passer du temps avec vous, et de penser à autre chose ... » je souffle alors en laissant ma tête tomber sur son épaule tandis que mon repas cuit. Je me redresse alors et lui demande « Et toi alors ... J'ai bien cru comprendre qu'aucun d'entre nous n'était au top de sa forme ».

Edgar me dit qu'il a pas vraiment passer une superbe soirée, en référence à Nadia et Nahim. " Ouais, j'ai vu, Nahim c'est un gros con en même temps. Si t'es prêt à le mettre dans le SAS, bah moi je t'aide avec plaisir hein, je te l'ai déjà dit. " Zéro discrétion avec moi, je parle de stratégie aux yeux de tout le monde. Sarah et Ed souligne la mauvaise ambiance de la petite maison. " Au moins, ils s'ennuient pas. " En vrai, j'aurais trouver ça marrant de les observer pendant toute la semaine. Liam débarque dans la cuisine, il n'a pas l'air bien. Je vois qu'il y a une bonne ambiance ici, et comme je sais pas RP avec + de 4 personnes dans une seule pièce, je me saisi de ma bouteille et me dirige vers la sortie. " Bon, allez, moi je vous laisse stresser pour le prochain switch. Salut." Et je quitte la cuisine.

Nathan s'en va, je décide de le suivre et fais un sourire à Edgar pour lui dire que je lui parlerai plus tard.

Bon allez, je faisais ma vaisselle et je quittais la cuisine.