Jour 1

Je me met à l'aise dans la piscine alors que personne ne semble encore réveillé dans la Maison.

J'arrive dans la piscine, complètement au naturel seulement accompagné de mes lunettes de soleil que je porte si bien. J'aperçois le fameux mec que je ne trouvais pas spécialement commode de base, je retire à moitié mes lunettes de soleil pour qu'il aperçoit mes yeux, et je souris, paraissant le plus sincère possible... sourire en soi je n'en ai pas l'habitude mais il faut paraître le plus agréable et avenant possible ici pour éviter de se faire nominer. Le SAS c'est pour les beaufs. «  Hey ! Bien dormi ? » lui demandais-je, on n’avait pas accès aux chambres donc je pense que la nuit n’a été très peu bonne pour tout le monde. « Tu peux me rappeler ton prénom stp ? » y a eu trop de beaufs à mémoriser hier soir. Un mess.

Je suis vite rejoint par un candidat, souriant et l'air de bonne humeur, chose que j'apprécie dés le réveil. Ça change des éternels insatisfaits de la vie. Je le salue à mon tour d'un sourire, même si venant de moi ça a sûrement moins de charme. Hey ! Ça peut aller, ça aurait pu être pire. Et toi ? Je me suis endormi dans le salon hier après qu'une partie de la troupe ait fait un tour de table pour se présenter. J'ai évité les questions pour ne pas avoir à trop parler le premier soir. On a tout le temps de faire connaissance et il me faut un temps d'adaptation. Edgar. Et toi c'est ? Je ne suis pas sûr de moi je préfère demander plutôt que me tromper et le vexer. Tes premières impressions ? Tu vas t'y faire ici ?

Ok il va bien, clairement la question était plus une banalité mais il m'a l'air... je sais pas, gentil mais à la fois il me fait un peu peur. «  Moi ça va, merci de demander en retour ! » lui dis-je, il m'a pas l'air égoïste mais en tout cas malgré son apparence, il est bien élevé, ça change de certains cas soc' hier soir. Edgar donc ! « Enchanté Edgar ! Je me souviens de toi parce-que t’es un des seuls à ne pas avoir fait de blague bizarre sur mon prénom. Moi c’est Dior ! », fin je me souviens surtout de toi parce-que ton apparence mec, je… bref au moins il ressemble pas aux beaufs habituels donc je le mets directement dans la catégorie hors-beauf.

Il me demande ensuite mes premières impressions, et si je pense m'y faire à cette vie dans la maison des beaufs secrets. « Honnêtement top, j’aime bien l’ambiance en fait, même si y a pas mal de fou, ça fait plaisir ! » lol mais pas du tout en fait, trop de beaufs, à part la maison qui passe, et la Voix qui reste la Voix avec toute la classe qu’on lui connaît, le reste c’est une catastrophe monumental mais bon, sacrifice nécessaire pour avoir un peu de notoriété. Être riche c’est bien, être riche et connu encore mieux. « Et oui je pense m’y faire, je suis un guerrier. Et toi, alors ? » dis-je en mettant un pied dans la piscine.

J'ai l'impression qu'il y a une gêne émanant de lui, vis-à-vis de mon physique. J'essaye de ne pas y prêter attention lorsqu'il me dit se souvenir de moi parce que je suis l'un des seuls à ne pas avoir fait de remarques sur son prénom. Il se souvient surtout de moi parce que je lui fait peur. J'imagine. Dior. J'avais donc bonne mémoire de ce qui s'était passé hier soir et avais retenu le bon nom avec le bon visage. Je ne vois pas pourquoi j'aurais fait une remarque. C'est un beau prénom qui plus est entouré de prestige. Petit clin d'oeil alors qu'il met un pied dans l'eau.

Il a l'air d'aimer ce qu'il a entraperçu hier soir au niveau de l'ambiance et des candidats. Je suis donc le seul à ne pas avoir réussi à trouver ma place hier dans les différentes conversations ? Quoi qu'il en soit c'est un problème récurrent chez moi quand il y a trop de monde autour de moi je ne sais pas où donner de la tête ni quoi faire pour m'intégrer. Je préfère les petits comités, où celui qui se trouve en face de moi écoute ce que j'ai à dire et inversement.
Je ne dis rien donc à sa première réponse, alors qu'il affirme ensuite être un guerrier. Je rigole à ces quelques paroles. Moi ? Mmmh on va se laisser du temps pour voir comment ça se passe avant de se prononcer. J'ai beau ne pas avoir souvenirs de grand chose, je sais très bien que ce qui est dit dans une conversation banale au début de jeu sera réutilisé contre moi les semaines à venir. Evitons tout malentendu pour le moment. J'ai un peu de mal à m'y faire mais, ça va aller. J'espère. Tu viens d'où ?

Alala lui il sait comment me parler, il me flatte je ne sais pas si il le sait, si il le fait volontairement, après tout nous sommes dans secret story, mais bon, il vient de me rechauffer le coeur en seulement deux phrases. « Y’en a qui ont pas manqué de faire des p’tites blagues car justement ce n’est pas n’importe quel nom. Mais bon, en tout cas merci, je trouve que ton prénom aussi est beau, et original surtout. » même si on dirait un prénom de souris ?

Quant à ses impressions, il a l’air de ne pas avoir envie de trop en dire, d’un côté j’aime bien, ça veut dire qu’il n’est pas forcément hypocrite, car soit il aurait dit qu’il kiffe, soit il aurait dit le total contraire mais se mouiller aussi vite dans le jeu c’est clairement une mauvaise stratégie. Il est intelligent…, faut j’garde un oeil ouvert sur lui. « C’est tout à ton honneur d’attendre d’avoir assez de recul pour… » bref. Il reste optimiste en tout cas et pense que ça va finir par aller dans cette maison… en soi je pense aussi qu’une fois qu’on se sera abaissé au niveau des autres beaufy, ça va le faire.

Il me demande d’où est-ce que je viens, c’est une question que je redoute beaucoup, vivant principalement à Abbad land, le village familial où réside 30 milliardaires, tous de ma famille. Hmm « Je viens de Paris mais je bouge beaucoup, j’passe parfois du temps à Strasbourg, à Brest, en Bretagne et à Marseille, même si on dirait pas comme ça, après évidemment de temps en temps je vais un peu à Los Angeles et Dubaï mais c’est rare. » le contestais-je…, je me permets clairement de mentir… pas envie de tout de suite dire que je passe 3 mois à Los Angeles, 3 mois à Dubaï, 3 mois à Paris, etc.

« Et toi, t’es d’où ? Tu fais quoi de ta vie ? Et t’as quel âge ? » là comme ça j’dirais qu’il a la trentaine, il m’a l’air so mature. J’ose dire ça alors que j’en ai bientôt 27 et que maturité is un concept que je connais mais que j’ai la flemme d’appliqué.

Effectivement il ne porte pas n'importe quel nom. Il me complimente sur mon prénom. Je le regarde un peu surpris avant de répondre juste un petit Merci, parce qu'en soit mon prénom ne me fait pas grand effet. Si ce n'est que je porte le même qu'Edgar Allan Poe.

Je le vois réfléchir et prendre le temps de me répondre, comme s'il s'amusait à essayer de me cerner. Avoir tenu une discussion de plus de cinq minutes avec lui relève d'un exploit. Habituellement les gens prennent peur en me voyant et se contentent de me critiquer à un peu plus de 10 mètres. Peut-être n'est-il pas sincère avec moi, mais peu importe. Il y a plus qu'un simple jeu ici, et je préfère voir au delà. On me juge assez facilement d'un premier regard, et la plupart du temps on se trompe. Je ne veux pas me rabaisser à faire ce que la majeure partie du monde fait sans cesse. C'est la philosophie de vie que je me suis trouvée depuis mon réveil. On verra si elle marche ici.

J'essaye de situer de façon imaginaire les différents lieux qu'il me cite sur une carte mais pour certaines villes j'ai encore du mal. J'acquiesce donc en faisant les gros yeux, avant de sourire. Ça en fait des endroits ! Pas trop peur de rester ici enfermé deux mois complet sans possibilité de bouger ailleurs ?

Viens ensuite mon tour. Je dois répondre à ses questions de la même façon qu'il vient de le faire avec moi. Je viens de Grenoble. Et je vais avoir 27 ans bientôt. Ce que je fais de ma vie. Je le regarde un peu hésitant parce que même si je l'ai dit hier soir je pense que personne n'a entendu. Je suis amnésique. J'ai perdu la mémoire après un accident de la route il y a quelques mois. Voilà c'est dit. Depuis j'essaye de me reconstruire, d'apprendre à vivre, et évidemment je cherche tant bien que mal à me rappeler de qui je suis. Ou plutôt de qui j'étais.

Ok donc il continue dans sa lancée en disant qu’il ne veut pas se rabaisser à critiquer les gens etc, mais bienvenue dans la vie en fait, les gens vont t’écraser si ce n’est pas toi qui les écrase chéri ! Je préfère rebondir que sur ce qu’il dit du fait qu’il est jugé assez facilement. « Je vois, j’vais pas te mentir.. tu me mets un peu la chair de poule, fin un peu moins maintenant que j’ai discuté  un peu avec toi. » dis-je plus ou moins sincèrement.  « Mais j’sais pas si t’es au courant mais on est tous jugé au premier regard, hier une beauf—» je me coupe instantanément, ne voulant pas paraître cette facette de ma personnalité dans la maison pour l’instant. « Une idiote m’a jugé à peine passé la porte du SAS en disant que j’ai une gueule d’hypocrite, et honnêtement ça me choque. C’est comme-ci je dis à une personne qu’elle a une gueule de pédé, de pétasse, de voleuse, de terroriste, fin j’sais pas, je trouve pas ça correcte, mais en tout cas, voilà, clairement t’es pas anodin chéri, mais t’es pas le seul à être jugé. » en soi je veux bien me mettre à sa place, avec la façon dont il est, subir le regard des gens ça doit pas être simple, mais après il l’a choisi, il s’est pas fait tatoué de force, soit t’as les couilles d’aller jusqu’au bout de c’que tu veux être et ce que tu es dans ta vie, soit ne fais rien, j’sais pas ?

Je profite un peu de l’eau, qu’est-ce que c’est agréable, surtout avec cette chaleur. Il me demande si je n’ai pas trop peur de rester enfermé ici pendant deux mois sans pouvoir bouger ailleurs. « Honnêtement, non. Je t’ai dit que j’étais un guerrier, j’vais gérer ça et puis… » je mets ma main sur mon micro puis « je devrais pas te le dire mais j’ai pris avec moi les trucs là de l’époque, les mp3 et tout, j’en ai caché un et la prod n’a pas cramé du coup j’irais de temps en temps aux toilettes écouter de la musique et m’évader. » c’est clairement dur l’enfermement, et je ne vais clairement pas supporter d’être ici avec des beaufs, mais je continue ma ligne de conduite, laisser paraître que des choses positives, et laisser paraître un côté optimiste de moi. Il faut.

Lorsqu’Edgar me dit qu’il vient de Grenoble, ok je ne sais pas où ça se trouve donc je m’en fiche un peu, mais qu’il va bientôt avoir 27 ans ça me choque. « Mais c’est dingue, je vais bientôt avoir 27 ans aussi ! Dans deux semaines ! » drôle de coïncidence pour le coup. On est donc tous les deux nés en 1992, après qu’il ne prenne pas la confiance, on ne vient pas du même milieu chéri, on a pas grandi avec les mêmes choses et sûrement pas la même culture autant musicale, que populaire.

Il me raconte un peu sa vie en profondeur, il a eu un accident qui l’a rendu amnésique, oh. mon. dieu. Ça doit être terrible, je ne sais pas comment je me sentirais à sa place, ça doit être horrible de perdre son identité comme !a. « Wow. Je… » je ne sais pas trop quoi dire, ça me gêne un peu et je ne sais pas réconforter les gens ou quoi, je… ne sais que dire. « Mais, t’as d’la famille quand même ? Ils t’ont dit un peu qui t’étais ? » puis maintenant qu’il passe à la télé t’façon des gens vont le reconnaître à moins qu’il vivait dans le secret le plus total.

Une bouffone débarque alors que j'étais tranquillement avec Edgar, elle fait chier celle-là, en plus elle a vraiment une dégaine de gold digger, le genre de meuf qui veut percer à tout prix et qui s'incruste surement dans toutes les soirées les plus tendances, j'dis pas, elle est vraiment jolie, mais elle ne m'inspire pas du tout confiance. « Enchanté Ashley, moi c’est Dior » dis-je en souriant. Tu peux partir maintenant ou... ?

Dior la joue cache et m'avoue que je lui donne la chair de poule. Je souris, et comprend tout à fait. J'apprécie même sa sincérité. T'inquiète, je comprend. Hier il s'est fait reprendre par une "beauf". Je ne connais pas ce mot, sûrement a-t-il été inventé récemment par le ministère de la culture ou par une génération de jeunes à laquelle je ne fais plus partie. J'écoute ce qu'il a à dire sur cette idiote (ça c'est un terme que je connais) et le voit un peu énervé face au comportement de la dite jeune femme.
Je le sais que je ne suis pas le seul à être jugé. Mais pour le moment je préfère creuser plutôt que me baser uniquement sur la première impression. Et clairement ce qu'elle t'a dit hier, c'est uniquement pour s'accorder du temps à l'antenne.

Il me confie alors qu'il a réussi à cacher un mp3 pour aller écouter de la musique dans les toilettes. Je chuchote : Maintenant que tu me l'as dis tu seras obligé de m'inviter à en écouter aussi. Je ris alors qu'on se rend compte qu'on va avoir le même âge. Lui dans deux semaines, moi dans quatre. Peut-être qu'on fêtera nos anniversaires ensembles alors ! Je pensais être un des plus vieux candidats en venant ici, ce qui a l'air de se confirmer, mais c'est bien je ne suis pas le seul.

Une jeune femme brune ne tarde pas à nous rejoindre alors que nous sommes en train de discuter avec Dior. Je lui souris alors qu'elle s'assied sur le rebord de la piscine. De façon ironique elle demande comment s'est passée notre nuit. Ma foi, j'ai été assez longtemps couché sur un lit pour vouloir me plaindre, ce qui me gêne le plus c'est la salle de bain en revanche. Là ça va, on est trois dans la piscine, mais dans cinq jours quand tout le monde aura mis les pieds dedans ça sera plus si "frais" que ça de venir se dorloter ici. Enchanté Ashley ! Moi c'est Edgar. Souriante et délicate, voilà les premiers adjectifs que j'utiliserais pour la définir.

Elle s'excuse alors de savoir si elle nous dérange ou non en pleine conversation. Je secoue la tête pour dire non. Elle me demande ensuite si c'est vrai, si je suis bien amnésique. Personne n'étant prédisposé à y croire dans cette maison. Non, de rien du tout ! Le vide. Le néant.

Dior rebondit, gêné une nouvelle fois par la situation. Je souris en le voyant se battre avec lui-même pour savoir quels mots employés et ne pas poser une question à côté de la plaque. J'ai bien de la famille, mais pareil je ne garde rien d'autres comme souvenirs d'eux que ceux que l'on a construit ensemble ces derniers mois. Et ce que je semblais être avant, je n'ai pas l'impression de l'être encore aujourd'hui.

Edgar est d’accord avec moi, et je suis moi d’accord avec lui « clairement elle voulait son p’tit buzz et son p’tit temps d’antenne, c’est tellement… » pathétique allais-je dire… « triste. ». Edgar l’opportuniste, je savais qu’il fallait que je m’en méfie, maintenant il veut que je partage avec lui mon lecteur mp3 mais la blague « avec plaisir, ça restera notre p’tit secret » dis-je en riant mais clairement il n’en verra jamais la couleur le p’tit chéri.

La jolie Ashley m’agace, en robe dans la piscine, elle est refaite de la tête au pied pour paraître sexy mais n’ose même pas nager topless ou alors en sous-vêtements, au delà de sa légère beaufferie, elle n'est pas une beauf, juste un peu trop niaise, et elle m'a l'air tellement gentille « Ouais il fait super chaud ! » elle dit qu’elle vient de Strasbourg, malheur j’ai dit à Edgar que j’y allais parfois, à part le fait qu’on y mange beaucoup de saucisse, fin j’crois, je n’y connais rien de Strasbourg moi. « J’viens de Paris globalement », dis-je avec un léger sourire, j’avoue être gêné pour le coup mais j’essaie au max de ne rien laisser paraître, et avec mes lunettes de soleil c’est d’autant plus simple.

Edgar me dit donc qu’il a bien de la famille, mais qu’il n’a vraiment aucun souvenir de ces quelques derniers mois et vraiment ne se sent plus le même qu’avant il est donc totalement perdu. « Je vois. Bon, bah j’espère que tu arriveras à te trouver ici ! C’est une aventure connue pour révéler pas mal de choses sur soi et repousser toutes nos limites à c’qu’il p’ » anyway.

On est sur la même longueur d'onde avec Dior vis-à-vis des personnes venues ici pour faire le buzz. Mais c'est le jeu, on connaît tous les règles ma foi et on sait à quoi s'attendre en venant ici.

Si j'accepte la situation ? Je me tourne vers Ashley. J'ai pas vraiment eu le choix. Soit tu apprends à vivre avec et tu te bas pour retrouver quelques souvenirs, soit tu passes ton temps à te morfondre et tu restes dans ton mal être. Si on m'a laissé une chance de vivre, je me devais de la saisir.

Dior me dit espérer que j'arriverai à me trouver ici. Merci. c'est tout le mal que je me souhaite. Je souris en acquiesçant à ses paroles alors que Ashley me demande si mon inscription date d'avant ou après mon accident. Est-ce que je me dois de dire la vérité à ce sujet ? Ou est-ce que je commence à les faire mariner et à les intriguer en restant évasif ?
Ça date d'avant.

Je souris alors que je ressors de la piscine. Je vais retourner à l'intérieur je pense. Bonne journée, on aura l'occasion de se recroiser. Inévitablement.

« Bonne journée à toi aussi Edgar ! », je me tourne vers Ashley. « Profite de l’eau, elle est vraiment bonne » lui dis-je avant qu'elle ne me demande si j'ai déjà parlé avec quelques personnes, « J’ai pas trop parlé à part hier soir des p’tits bonsoir comment tu t’appelles. J’ai déjà un avis sur une précisément. La grande tige, noire de peau, j’sais pas si tu vois, elle s’appelle Léopoldine un truc comme ça, c’est ma grande phobie cette fille, je ne peux pas me la voir, tu sais c’qu’elle m’a dit ? Que j’avais une gueule d’hypocrite » lui répétais-je, d’une façon scandalisée et blessée.

Giani se réveille enfin, il a une de ces tronches le matin, et il a la gueule rouge, il prend mal le soleil je crois. Il rentre directement à l'intérieur.

Ashley m’explique qu’elle a monté sa propre société, donc wow, impressionné, on n’aurait pas dit comme ça. Elle travaille pour la Défense des animaux, elle rajoute en riant que ça lui fait gagner pas mal d’argent, tout d’suite moins glorieux, mais j’apprécie qu’elle ne fasse pas forcément dans le social. « Franchement chapeau à toi ! Tu es très ambitieuse ! » ah mais ça de toute façon je l’avais remarqué dès notre premier échange ! Elle me demande ensuite ce que moi je fais, puis elle imagine que je suis chanteur. Euh. « Si j’te chantais une chanson tu deviendrais sourde j’t’assure ! » lui dis-je, par contre j’sais pas quoi répondre vu que mon seul travail c’est dépenser l’argent de mes parents, bon j’ai quand même investi dans quelques franchises mais bon. « Là, j’suis intermittant pour Endemol du coup » dis-je accompagné d’un rire, je la joue mystère si elle est pas contente tant pis. « Alors l’aventure te plaît ou pas ? Et pourquoi tu participes à SS ? Y a bien un but derrière tout ça non ? »