Jour 7

Miguel me répond que cette personne était le ticket pour son immunité. « Ah... c'est lui Emmanuel. Pour le coup, on a mis le lard face au caviar. C'était perdu d'avance pour lui. ». C'est moi qui ai pris cette décision, et je savais très bien que Miguel reviendrait. « De toute évidence, personne - ni même le public - ne savait à quoi ressemblait cette personne. ». C'est la vérité. Il me dit ensuite que le mal de dos est le prix à payer pour être fermière de la semaine. « J'aimerais t'y voir. ». C'est du second degré, mais en même temps, c'en est pas. Il va falloir travailler dur, car je n'ai aucune envie qu'il se retrouve pire fermier. Naïs répond à l'homme inconnu. Autant il y a des fois où cette jeune fille me fatigue, autant il y a des fois où elle a totalement raison. Mon sixième sens me dit de ne surtout pas faire confiance à cette personne. Mon café terminé, j'ouvre la fenêtre, je sors mon paquet de cigarette - « Quelqu'un en veut ? » - puis je commence à fumer.

Naïs tape dans ses mains lorsque je dis que nous devenons officiellement meilleurs amis, sa réaction me fait rire et nous restons dans cet esprit bon enfant. Elle me parle ensuite de l'admiration qu'elle porte à son père, et je dois avouer que je l'admire un peu aussi, du coup. Il a un parcours respectable. Je passe mon bras autour du cou de Naïs et avec mes mains forme un coeur en direction d'une des caméras, je fais mon plus beau sourire est dit : « Des petits coeurs sur le papa de Naïs ! ». J'espère qu'il verra les images et que son frère aussi. D'ailleurs : « Il a quel âge ton frère ? ». Je lui demande alors. Car s'il est aussi beau que toi, j'espère qu'il peut faire parti des avantages qu'on a en étant ton meilleur ami. Enfin, elle me tape légèrement le coude lorsque je me moque de son prénom, et elle affirme que c'est le plus beau du monde. Je roule des yeux « Assurément ! Je ne remettrais jamais ça en doute ! Je la taquine toujours. Mais quand même, c'était ton idée ...? ». Je vois que Emmanuel est d'une humeur ravageuse ce matin, il lance des petits pics ça et là, ouuuh drama ! Mais Naïs n'hésite pas une seconde est rentre dans son jeu. Boom. Enfin, Vanessa me compare à du caviar, et venant d'elle, c'est sûrement le plus beau compliment que j'aurais aujourd'hui ! Je lui souris et réponds : « Je trouverais un aliment qui te définira à la perfection alors, mais, j'y réfléchis encore ... ». Peut-être du champagne ? Ou un grand cru ? A voir. Puis elle me lance un petit tacle comparé à la chambre rustique. « A partir de ce soir, je fais parti de votre clan, c'est fini l'immunité ! ». Et je compte bien mettre toutes les chances de mon côté pour sauver ma peau. Enfin, Vanessa sort un paquet de cigarettes et demande qui veut fumer, je lève la main et récupère le paquet en la remerciant, je l'allume et m'approche de la fenêtre. Au départ, je fumais à l'intérieur pour provoquer un peu, mais comme personne n'a jamais rien dit, c'est devenu une habitude.

Cherche cet aliment Miguel, cherche le. Ma perfection est inégalable. « Déjà, la piquette peut être retirée de la liste. ». Je laisse cet alcool à Ajeya, qui fournit une très pauvre copie de moi. Je mérite du luxe. Du foie gras ? Trop pauvre pour moi. C'est bien ce que je dis : ma perfection est inégalable. Parlons ensuite de l'immunité qu'il pourrait avoir. Il se propose de venir dans la chambre rustique. « C'est une bonne chose. ». Je me demande pourquoi on se serre autant les coudes alors que nos associations sont aux antipodes l'une de l'autre. « Je me demande si cette nuit, je ne vais pas dormir dans la chambre confort. ». Et je commence à accorder plus d'importance à son association qu'à la mienne ? Mais que se passe-t-il ? Je ne comprends plus. Je suis en pleine réflexion. Il prend une cigarette puis commence, lui aussi, à la fumer. Personnellement, j'inspire et j'expire la fumée, le regard vide, en pleine pensée. J'évite de trop montrer cela auprès des autres. Ajeya arrive alors et se contente de nous saluer. Elle ne sait pas ce qui l'attend, celle là.

J'arrive dans la cuisine je salut tout les présents. "-Salut." Je me fais un petit café que je boit ensuite.

Il ne se passe plus rien ici, après avoir salué Anil, je quitte les lieux.