Jour 7

Je pose les oeufs à la cuisine et va mettre une buche de bois dans la cheminée. Il n'y a plus de feu, so ! Si ce n'est pas moi qui le fait, personne n'y toucherais j'ai l'impression. Great ! Maybe it's because I'm hot, les fake celebrities doivent se dire que c'est une tâche faite pour moi but ... Je vous emmerde ! Je sors. Celui qui aura l'envie de faire à manger le fera.

J'arrivais à la cuisine. Pas de petit-déjeuner. Je haussais les épaules et je préparais alors des syrnikis, spécialité russe qui ressemblait à des petits pancakes. Je faisais tout cuire et je posais le tout sur la table.

J'entre dans la cuisine avec mon panier de fruit que je pose à côté du frigo. je remarque des petits pancakes sur la table. je me sers un grand verre de jus de fruit et m'installe. (Est-ce que Naïs est encore là ? Parce que si oui je lui dis bonjour et demande si c'est elle qui a préparé les plats et si non bah .... je mange seul).

So fabulous Naïs ! An excellent cuisinière aha. Ça c'est parce que tu es française. Vous êtes les rois de la cuisine ici in France. Je souris en me prenant un verre d'eau. So. Je me rend alors compte que ce n'est pas de la nourriture française. Owh. Qu'est-ce que c'est ? demandais-je curieuse.
Je vois ensuite Miguel. Je le regarde sans rien dire avec le sourire.

Alors que je finissais de préparer les petites choses, Miguel arrivait. Je me tournais vers lui et je lui souriais. « Salut haut du panier ! » Je souriais amusée avant qu'il ne me demande si c'était moi qui avait préparé le petit déjeuner. « Oui c'est moi, c'est une spécialité russe. » J'allais ensuite préparais une théière de thé vert à la menthe pour bien démarrer la journée.

Je riais lorsque Denise arrivait et me disait que j'étais une bonne cuisinière parce que j'étais française. Mais elle me demandait très vite ce que c'était. « C'est des syrnikis. C'est russe.»

Haut du panier. « C'est un surnom auquel je risque de m'habituer, je dois dire, dis-je en riant dans un souffle avant d'ajouter, En plus de celui de fermier de la semakne ! » La jolie brune m'explique ensuite quz c'est bien elle qui a tout préparé, j'en prends un et croque dedans. Oh, putain. C'est super bon ! Encore la bouche a demi-pleine, je lui demande « Honnêtement, Naïs, tu nous cuisines tout ça parce que tu aimes la cuisine ou pour être meilleure fermière ? Je la regarde en pointant un symiki accusateur vers elle. Parce que dans tous les cas, qu'est ce que c'est bon ! ». Je vois que Denise me regarde avec un léger sourire en coin, je tourne mes yeux vers elle et me contente de souffler, « j'espère que tu as bien dormi, Denise ».

Miguel me demandait pourquoi je cuisinais ça, quel était mon but. Je haussais les épaules. « J'ai plus trop d'amis, je cherche à m'en faire de nouveau... » Je finis par exploser de rire. « Non j'aime bien cuisiner, c'est tout ! » Miguel finit par m'avouer qu'il trouvait ça super bon. Je souriais, contente que cela plaise. Denise me demandait ensuite si j'étais russe. Je hochais la tête positivement. « Je suis née en Russie oui, et mes parents aussi. » Et oui, on ne dirait pas comme ça, je n'ai aucun accent. En même temps quand tu es enfant tu arrives facilement à perdre un accent et à en reprendre un autre. Puis je regardais mes deux camarades. Ils étaient pas en froid eux hier ? Ou alors je me mélangeais tout !

J’arrivais et entendais encore mon nom dans la bouche d’un anonyme. Enfin dans la bouche d’une anonyme pour le coup... celle la vieille blonde. Je ne relève pas, ce serait leur donner de l’importance pour rien; cependant je retiens que je suis un hot topic qui doit faire pas mal parler dehors hihi! #JeVaisAvoirTropDeFollowers
J’arrive et me pose a coté de Naïs a qui je fais un bisou sur sa belle joue gauche. « Heeey ma chérie, ça va bien? » demandais-je avant de goûter ce petit déjeuner qui est extrêmement bon. Ce n’est pas Miguel car il ne sait rien faire de ses deux doigts. Ce n’est pas non plus Denise vu que le feu de la poêle peut lui bruler tout son botox. Du coup je me retourne naturellement vers Naïs, le sourire jusqu’aux extensions. « C’est trop trop bon, t’es trop la meilleure hihi! ». #QueenNaïs

Naïs me confie qu'elle n'a plus trop d'amis, c'est donc pour cela qu'elle cuisine. Je fais une mine triste avant qu'elle n'éclate de rire. « Je pense que j'aurais dû mal à te supporter, je comprends les gens du coup, mais si tu cuisines toujours comme ça je pourrais faire des concessions » je dis avec un sourire espiègle sur le visage en même temps que Pénélope rentre dans la pièce. Je l'ignore et ne la regarde pas, elle se sentirait encore obligé de venir mettre sa tête dans mon entrejambe. C'est le problème avec les chiennes, les saucisses ça les attirent comme des aimants. Naïs reprend ensuite en affirmant qu'elle était russe. A dire vrai, seul son visage peut la trahir, mais certainement pas ni sa voix ni sa couleur de cheveux. Je n'y aurais vu que du feu si elle ne l'avait pas dit. Je décide donc de me renseigner un peu mieux sur le sujet : « Tes parents sont nés là bas ? ».

Miguel me lançait un pic comme quoi il n'arriverait pas à me supporter. Je lui donnais alors un coup de coude. Je savais qu'il mentait. « Tu dis ça mais tu rêverais d'être mon meilleur ami ! » Je riais puis Pénélope entrait dans la pièce. Je lui donnais une accolade en souriant. « Ca va très bien et toi ? » Je la remerciais elle aussi pour les compliments sur ma cuisine puis je reposais mon regard sur le beau brun. « Oui ils sont nés là bas eux aussi. On est arrivés en France quand j'avais 8 ans environ. »

J’arrive quand Denise part. Ooooh mais c’est qu’elle parle de moi mais n’as pas le courage d’assumer devant moi. #Ok #ByeBye
Je faisais un beau sourire a Nana lorsqu’elle me demandait comment ça allait! « Ça va ça va hihi! Par contre je t’avoue que la neige je peux plus... je reviendrai plus jamais en Norvège hihi! ». Les gens, on est d’accord que les Vosges c’est la capitale de la Norvège hein? J’y connais rien en pays et en ville donc je suis pas sûre... #JeSuisPasGéographiste

J'arrivais dans la cuisine, j'étais pas trop là cette semaine, je profitais du silence et des animaux, les autres candidats artificiels, je ne pouvais pas me les voir. Mais je me décidai alors de faire un effort aujourd'hui et de me diriger vers ces jeunes qui illustre la bassesse agaçante de notre siècle. Je pris donc le temps de regarder les aliments après avoir dit bonjour à tout le monde.

Naïs me taquine à son tour, soulevant l'idée que j'adorerais être son meilleur ami. Je la regarde en arquant un sourcil : « Qu'est-ce que je gagnerais à être ton meilleur ami plutôt qu'un simple ami ? Qu'est-ce qui change ? », parce que si déjà elle cuisine comme ça pour les gens qu'elle ne connaît pas, j'avoue que je pourrais être intéressé. « Est-ce que tu fais des massages ? Si oui, je signe de suite pour devenir ton meilleur ami ». Autant essayé, on ne sait jamais. Pénélope lâche ensuite une énormité que je ne relève pas sur la Norvège, puis Naïs m'explique ses origines. Elle est donc arrivée en France lorsqu'elle était âgée de 8 ans, avec ses parents. « J'ai toujours admiré les gens qui quittent leur pays comme ça, et qui repartent complètement à zéro ! Je n'entre pas dans sa sphère trop privée en demandant pourquoi elle a quitté la Russie, mais je reprends quand même : Pour toi je pense que ça a été dur, mais pour eux ? Tout changer d'un coup, ce n'était pas trop difficile ? ». Un vieux crouton rentre alors dans la cuisine, je le regarde avec stupéfaction, est-ce que c'est celui que j'ai battu dans le SAS il y a deux jours ? « Emmanuel, c'est ça ? Je dis en continuant de le regarder. Tu arrives un peu après la tempête, mais enchanté, moi c'est Miguel ».

Pénélope parlait de la Norvagère. Je fronçais un peu les sourcils. Je ne comprenais pas trop ce qu'elle était en train de dire là... « Euh... Pénélope, on est en France ici... » Puis Miguel me demandait ce qu'il aurait comme privilège en tant que meilleur ami. Massage ? Je le regardais malicieusement. « Bien plus que ça ! » Je lui faisais un clin d'oeil avant qu'il ne me parle un peu de ma vie d'avant en Russie. Il est vrai que je n'en parlais pas beaucoup, j'en avais parlé à Secret Story car cela faisait partie intégrante de mon secret. Je haussais les épaules à ses paroles. « Ma mère était déjà décédée et il est vrai qu'on a pas eu le choix de quitter la Russie. C'était soit ça, soit on aurait eu une vie rythmée par l'argent et les meurtres... La famille de ma mère est une grande famille de mafieux en Russie, et mon père ne voulait pas qu'on soit là dedans... Du coup après le décès de ma mère il a du batailler avec mon grand père pour qu'il nous laisse tranquille. Du coup je n'ai en aucun cas le droit de dire ce nom de famille, qui était le mien, et j'ai changé de prénom. Mais je ne m'en rendais pas compte quand j'étais petite je dois l'avouer. » Finalement le plus courageux dans l'histoire c'était mon père, et c'est sûrement pour ça que je l'ai toujours autant admiré.

Le portugais que je qualifierai de "dégénéré" entame la conversation avec moi : le vieux papi méprisé de tous. Je le regardais alors, sa banale gentillesse cachait sans aucun doute une monstruosité infernale, ce Miguel, c'est le genre de mec qui fait ce qu'il veut quand il veut, né avec une cuillère d'or dans la bouche, un mec sans passion, qui réussit tout ce qu'il entreprend juste dans le but d'écraser l'autre et qui déteste tout ce qui est dictature ou rassemblement familial. Bref, l'archétype même du beau brun méditerranéen ténébreux, qui se la joue gentil pour se montrer ouvert et respectueux alors qu'il est en réalité, pervers narcissique. Je vais pas me la jouer hypocrite. "Bonjour Miguel, je n'ai entendu aucun cri de mouette, il n'y a aucune tempête ici, ce que je ressens par dessus tout, c'est une platitude exubérante, et t'as qu'à voir la trogne de nos amis les animaux pour t'en appercevoir" Mes yeux se tournèrent vers la vulgaire asiatique, ah ! comment avoir de la compassion et du respect pour ce genre de filles insolentes ?

Naïs me disait qu’on était en France, j’explose de rire! « Ma belle, je t’adore, mais... wow! Encore moins cultivée que moi hihi! ». Ce n’était pas dit d’une façon méchante hein!! Je n’étais pas sûre que c’était en Norvège mqis c’est sûrement pas en France! Jamais de la vie! « En France ils ont le mont blanc, en Belgique ils ont les Alpes... pour moi les Vosges c’est soit en Norvège soit dans le pays a coté de la Norvège... comment ça s’appelle? La Suèd... non la Suisse hihi! ». De toute façon on est dans une téléréalité, les candidats ne sont pas spécialement intelligents... #MaisMaNanaJeLAimeQuandMême #CEstBae
sjfjkrfnfifjfkrjfjfiejeozndidngkgofkrrjroekznsndnfnkggkrro!!! MANU EST LÀ!!! MANU MON GRAND-PÈRE DE CŒUR (oui je couche avec mon papi, et alors?!)!! JE NE L’AVAIS PAS VU AUPARAVANT, JE NE SAVAIS PAS QU’IL ÉTAIT LÀ! Je suis trop trop contente de revoir une figure que je connais et apprécie, d’autant plus que, contrairement aux autres candidats, ce n’est pas un harceleur. Je lui saute dans les bras et lui fais plein de bisous sur la joue. « MON MANU PRÉFÉRÉÉÉÉ, TU M’AS TROP MANQUÉ HIHI!! ». #TropBonneSurprise #TropContente #SmileyAnge

J'arrive, en peignoir/serviette sur la tête, de très mauvaise humeur. « Bonjour. ». Je me sers alors un café, puis je m'installe, le regard vide, l'air de dire il faut pas me faire chier ce matin. « Qu'est-ce que la chambre rustique est inconfortable. ». Mon dos commence à sentir la qualité de cette chambre. Puis je me tourne, et je vois un homme que je n'ai jamais vu. « Qui c'est, lui ?! ».

Et voilà que je retombe sur une femme que j'avais déjà rencontré lors d'une précédente aventure, une gazelle frustrée, jouant la hypermotive, la caricature même de la niaiserie. Elle me fit tout un tas de bisous, ça me fit sourire au début, mais j'étais tellement gêné et mal à l'aise, je me souviendrai toujours de l'humiliation que la production m'a fait subir lors de Secret Story, je suis tombé dans l'ivresse et ils m'ont utilisés saoul pour supprimer l'honneur que je défend depuis tout petit. "Merci pour ta joie Pénélope, mais reste tranquille je t'en prie, et arrête de faire l'enfant, tu n'as plus 6ans." Fallait qu'elle se calme quand même, le respect du corps, des distances, elle ne connaissait pas tout cela. Qui sont ses parents ? J'entendis ensuite une femme s'adresser vulgairement à moi du genre "C'est quoi ce sac à crotte ?" je ne prendrais même pas la peine de lui dire bonjour à celle là, tiens.

Bien plus que des massages. Ca commence à devenir très intéressant. « Alors Naïs, chaton, je dis en déposant ma main sur sa joue, tu viens de te trouver un nouveau meilleur ami ». Je ris de la situation et retire ma main après quelques secondes, j'ai l'impression de retomber en enfance, mais c'est enfantin, c'est mignon et surtout j'apprécie réellement Naïs alors peut-être que l'humour de la situation deviendra réalité. Je lui jette un dernier petit clin d'oeil avant qu'elle ne me parle de sa famille. Sa mère est donc décédée quand elle était enfant, et son père a fuit les problèmes. Des expatriés, en somme. « Oh, je ne savais pas tout ça. En tous cas je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. Mais merci de m'avoir expliqué tout ça, ça doit être dur en temps que père d'emmener ton enfant dans tout ça, il est vraiment respectable ». C'est même une chance qu'on ne l'aurais jamais revenu. Elle m'explique aussi qu'elle a changé de prénom, pour la taquiner encore je dis : « Ah mais donc ... C'est volontaire, Naïs ? Tu veux pas changer encore ? » je la regarde avec une petite flamme dans le regard, j'ai vraiment la sensation d'avoir cinq ans, et j'adore ça. Emmanuel ne comprend pas donc pas mon image de tempête et me rappelle au combien la ferme est plate. « C'est peut-être parce que tu n'as pas vu les tempêtes que tu n'as fait que 11% dans le SAS ... ». Ouch. Vanessa rentre alors dans la pièce et s'étouffe presque devant Emmanuel, je ris et réponds : « C'était mon ticket pour l'immunité, chérie, je ris alors et ajoute : le mal de dos, c'est le prix à payer pour être fermière de la semaine ».

Pénélope m'expliquait sa géographie approximative. « Donc moi qui habite en Belgique, j'ai les Alpes, c'est bien ça ? » On ferra un cours Pénélope...Ou pas, cela risquait d'être très long. « Oui tu as totalement raison ! » Puis Miguel me faisait comprendre que j'avais un nouveau meilleur ami. « Ouuuuuais ! » M'exclamais-je alors que je tapais dans mes mains comme une enfant. Bien sur, on rigolait, il est vrai qu'après ma relation avec Théo et après avoir perdu mon meilleur ami de plus de 10 ans, je n'avais pas réellement envie de redonner ma confiance totale à quelqu'un pour qu'il la piétine plus tard. On parlait ensuite de mon enfance. « Je ne suis pas mal à l'aise, mais c'est vrai que je ne suis pas trop habituée à en parler. » Je lui souriais. « Oui, je l'admire vraiment, d'autant plus que c'est pas que moi qu'il a protégé, mais mon frère aussi. » Reconstruire une nouvelle vie avec 2 enfants c'était encore plus compliqué. Il me demandait ensuite si je ne voulais pas changer de prénom. Je faisais de gros yeux. Je venais frapper son bras, comme une gamine. « Naïs c'est plus beau prénom du monde, donc tu le laisses tranquille ! » Je finis par rire jusqu'à temps de voir le regard de jugement du vieux. « Un problème ? »

Je reste choquée devant les paroles d’Emmanuel. « Mais... tu m’apprécies pas? Je pensais que tu m’aimais trop moi hihi! Si un jour tu ressens le besoin de me retrouver tu sais où je suis en tout cas hihi! » répondais-je en faisant allusion a notre nuit de folie passée dans #SS11. C’était d’ailleurs cool, le papi avait de l’expérience et ceci se ressentait. #10Sur10EnTechnique #7Sur10EnArtistique
J’étais sure que les Alpes étaient en Belgique, j’hochais donc rapidement la tête de haut en bas, sans oublier de préciser qu’« en Belgique c’est les petites Alpes, vu que c’est un pays pauvre ils ont pas eu assez d’argent vous acheter les grandes Alpes. C’est les États-Unis qui ont les grandes Alpes... t’as vu comment ta coupine est intelligente hihi? ». J’étais a moitié sûre de ce que je disais mais il me semble que c’est ça. Lorsqu’elle me dit que les Alpes étaient bien en Belgique je ne pouvais m’empêcher de faire un dab! #PasDeVotreGenerationManuEtVanessa #PasLaGenerationDeMarionNonPlus