Jour 1

Je ne m’attendais pas à ce qu’Ajeya me saute dans les bras, mais tout de même un peu plus d’enthousiasme non ? Anil quant à lui avait l’air plus ouvert à la discussion ce qui avait eu le don de me faire décrocher un sourire « tranquille et toi bg ? » Que je lui demandais pour lui retourner la question. J’avais envie de légèrement titiller Ajeya, de savoir si elle pouvait m’en vouloir de ne pas l’avoir calculé à ma sortie, et puis j’trouvais ça marrant d’en jouer surtout quand il s’agissait d’elle « Tu m’as manqué Ajeya et ta cuisine aussi d’ailleurs, y’a pas moyen que tu m’fasses quelque chose. » Au culot. D’ailleurs, si mes souvenirs étaient bons ce n’était pas la meilleure en cuisine mais ça on va faire comme si je l’avais oublié.

Anil reste sur la réserve, comme moi. Il ne préfère pas trop se prononcer sans avoir pris la peine de les connaître réellement. Je hoche donc doucement et positivement la tête, avec un léger sourire. "Tu as raison. On verra bien dans les jours qui viennent de toute façon." Ca reste qu'une aventure, dans deux semaines personne ne se souviendra de ses colocataires d'aventure. Je sirote tranquillement mon jus de fruits et dévisage légèrement Stan après sa remarque. Il est sacrément culotté le beau blond, quand même. Je hausse les épaules. "Apparemment, ce n'est pas réciproque mais c'est gentil." Bah oui, sinon j'aurais pris des nouvelles, comme toutes personnes censées. Seulement, j'avais d'autres chats à fouetter. Il me demande si je peux lui préparer quelque chose, je plante mon regard dans le sien. "Apparemment ton cerveau est aussi minuscule que ton entrejambe puisque tu devrais savoir que je n'aime pas cuisiner, Stan." J'ai appris à le faire, du moins certains plats, mais je n'aime pas ça.

Anil allait apparemment bien et c’était le principal. Mon attention s’était finalement tourner vers la jolie brune que j’avais décidé de chercher un peu aujourd’hui. Ajeya répond alors que je ne lui avais pas manqué ainsi je ne m’étais pas empêché de lâcher un rire sarcastique. La définition même du seum se trouvait en face de moi, mais je ne lui en voulait pas c’était sa fierté de femme qui en avait pris un coup avec moi. Puis elle compare la soit-disante taille minuscule de mon cerveau à mon entrejambe. Elle est chaude, elle est deter. « Minuscule peut-être mais efficace vu comment j’te faisais gémir y’a quelques mois de ça. » Trash peut-être mais bats les couilles c’était juste une petite réponse à son attaque. Rien de bien méchant, uniquement la vérité. Puis j’la voyais venir elle était tellement prévisible qu’elle allait sûrement raconter qu’elle simulait mais elle et moi le savions que j’avais réussi à la faire grimper au septième ciel plus d’une fois.

"Exactement, même si apparemment certaines personnes sont déjà dans l'attaque." Je faisais bien sûre référence à Vanessa, la doyenne hautaine et fripée. Elle ne m'impressionnait pas du tout et je n'allais faire qu'une bouchée de mamie, croyez-moi ! Je m'attaque ensuite gentiment à Stan en faisant référence aux quelques semaines passées ensemble dans la maison des secrets il y a quelques mois de cela et nos rapports plus qu'intimes. Sa remarque me fait sourire. Je fais une petite moue, haussant doucement les épaules. "Ca faisait des jours que je n'avais pas goûté au plaisir charnel donc évidemment que ça paraissait super." Rétorquais-je d'un air désolée, avant de boire quelques gorgées de mon verre et de répondre. "Mais une fois sorti, je me suis rendu compte de la réalité des choses ... mais je suis certaine que d'autres apprécient ça sur le long terme, t'inquiètes pas." Sans mauvais jeu de mot, bien sûre. Je tapote délicatement mes ongles sur mon verre, détaillant une fois de plus le beau blond.

Douter de la taille de mon entrejambe, on ne me l’avait encore jamais faite mais venant d’Ajeya, je l’avais plutôt bien pris. Les mecs de son âge qu’elle devait se taper dehors ne devait pas être bien plus efficace que moi, puis la jeunesse et la fraîcheur c’était ce qu’il y avait de mieux. On raconte que le sexe faisait tenir les hommes et que ça augmentait l’espérance de vie, j’pense qu’avec moi elle avait gagné au moins 5 ans de plus dans ce monde. Un large sourire se dessinait sur mes lèvres lorsqu’elle me déclare que d’autres pourraient apprécier ce que j’avais offrir sur le long terme et pour une fois j’étais amplement d’accord avec elle. « C’est pas ma petite amie qui te contredira. » J’l’avais déclaré exprès, j’voulais qu’elle sache ma situation et surtout voir qu’elle serait sa réaction. Si elle pouvait laisser paraître ne serait-ce qu’une pointe de jalousie ou au contraire montrait qu’elle n’en avait strictement rien à battre.

Stan était comme à son habitude : sûr de lui, à l'aise et évidemment toujours aussi bien foutu. Enfin au niveau musculature, parce-que ce qu'il y a sous le caleçon, je maintiens : c'est pas non plus la fête. Bref. Je fais une remarque, il continu et moi je ne lâche pas mon bout (sans mauvais jeu de mot encore une fois). Il m'informe par la suite avoir une petite amie et je ne peux m'empêcher de laisser s'échapper un léger rire. "Elle va tenir combien de temps avant que tu ne la trompes celle-ci ?" Demandais-je amusée, avant de terminer mon verre de jus de fruits. "Non je plaisante, c'est bien il était temps que tu te poses. Et bonne chance à elle .." Terminais-je en grimaçant légèrement, amusée de la situation. La tronche qu'elle va tirer en le voyant ici avec moi. On va voir suivant mon humeur pendant ces deux semaines, peut-être que je vais avoir envie de le faire succomber pour détruire son idylle. A voir !

J’avais annoncé à Ajeya que j’étais en couple et apparemment ça avait eu le don de la faire rire. Mouais, j’suis pas si certain qu’intérieurement elle était aussi morte de rire qu’elle pouvait me le faire croire. « Y’a quoi de drôle à être amoureux ? » J’en rajoutais des tonnes comme à mon habitude. Non, je n’étais pas amoureux, mais je tenais beaucoup à cette fille c’est vrai. La jolie brune rétorque ensuite qu’elle allait tenir combien de temps avant que je ne l’a trompe avant de revenir sur ses paroles et en y ajoutant qu’il était temps que je me pose avant de lui souhaiter une bonne chance. « Et toi alors tu comptes pas te poser ? J’veux dire qu’il arrive un certain âge où il faudrait penser à fonder une famille et arrêter de coucher avec n’importe qui. » Et surtout avant que la ménopause ne l’a rattrape.

Ce qui a de drôle à être amoureux ? Je souffle un peu, avant de rire. Sincèrement, qu'il fasse croire ça à une autre personne que moi. Stan, je l'ai côtoyé pendant plusieurs semaines et je doute sincèrement qu'il soit amoureux. C'est le genre de mecs à tomber amoureux peut-être au bout d'un an de relation et sans trompé. Vous l'avez compris, c'est donc pas gagné. Je hausse les épaules. "Rien de drôle, comme je te l'ai dit, je suis contente pour toi. Evite simplement de faire souffrir une autre demoiselle." J'avais lu en sortant de Secret Story 11 que monsieur s'était amusé à tromper deux filles, qui l'attendaient dehors, avec moi. Donc question fidélité et capable d'aimer : on repassera, n'est-ce-pas. Sa remarque me fait sourire. Je me lève, pose mon verre dans l'évier puisqu'il est évident que quelqu'un le lavera pour moi, comme toujours, et me rapproche du beau garçon. "Je n'ai pas envie d'avoir d'enfants, donc où est le problème ?" C'est vrai, je ne comprendrai jamais ce cliché de la femme. Sommes-nous obligées de fonder une famille ? Je n'en ai pas envie, ça s'arrête là. Je m'amuse et j'ai bien raison. Du moins, je ne regrette pas. Je tapote délicatement le torse du beau blond avec ma main. "Et je ne couche jamais avec n'importe qui, enfin presque .." Si tu vois ce que je veux dire. Je lui lance un clin d'oeil, amusée, avant de quitter la pièce.

Elle me provoque et j’avoue que j’kiff ça. Son répondant et sa façon de me taquiner faisait la différence et je pense que ça, elle le savait. Ne plus faire souffrir de filles ? C’était un pari difficile pour moi mais, j’comptais bien essayer de changer. J’ai bien dit essayer. Je me contentais de sourire à tout ce qu’elle me balançait, ne voulant pas lui accorder trop de tarif. J’hausse les épaules lorsqu’elle me dit ne pas vouloir d’enfants, c’était un choix de vie. « C’est ton choix. » Puis finalement elle avait conclu en déclarant ne pas coucher avec n’importe qui, du moins presque. J’étais persuadé qu’elle faisait référence à ma personne mais je fis comme si je n’avais rien entendu avant d’à mon tour rejoindre le salon.