Jour 1

Bien entendu, avec Ajé, on avait dormi ici! Allez hop, go se reveilleeeer! #CEstParti

Toujours blottis contre Jarod, je me réveille en douceur, je me décale lentement, m'extirpe en dehors des draps et enfile un pantalon avant de quitter la pièce.

Je me lève.

Wake up.

Je me lève à mon tour, très tôt comme toujours, puis sors de la chambre !

J'entre dans la chambre et je me pose dans le lit.

Hors de question de redormir sur le canapé ce soir, du coup j’avais décidé de faire les visites des chambres et de choisir le lit dans lequel j’allais passer ma nuit. J’arrivais donc dans la chambre confort avant de remarquer que tous les lits avaient été sûrement pris cette nuit. Hésitant quelques minutes, j’avais finalement pris la décision de virer les affaires d’un de mes camarades par terre avant de m’installer sur l’un des pieux. Qui perd à la chasse perd sa place, bah ouais. D’ailleurs avec tout le bordel que j’venais de faire je n’avais même pas remarqué la présence de Vanessa. « Oh Vanessa. » J’savais pas trop quoi dire sur le coup, surtout au vu de sa réputation. Elle était presque effrayante, mais peut-être qu’on pourrait bien s’entendre elle et moi. Au final on avait des côtés similaires tous les deux.

Allongée sur le lit, je commence un peu à m'assoupir. Rien de mieux que se relaxer après avoir cueilli quelques framboises se battant en duel dans la serre. Aucun garçon en couple, donc rien à se mettre sous la dent. Quelque chose me dit que je vais salement m'ennuyer durant ce séjour. Mais tout de même, Miguel est sympathique, et il peut être un bon camarade dans l'aventure... bien que je ne connaisse toujours pas son orientation sexuelle. Et je dois bien avouer que ça m'énerve. Connaissant mes convictions, est-ce que si il est attiré par les hommes, mon opinion de lui changera ? C'est le suspense total. Alors que je suis relaxée, j'entends quelqu'un entrer. C'est probablement une personne qui veut dormir, donc je n'y prête pas trop attention... mais d'un coup, j'entends mon prénom. J'ouvre alors les yeux... et qu'est-ce que je vois ? Un blond de 2 mètres de haut, musclé comme il faut, bien gaulé. Elle était là la bonne surprise. Moi qui prenais Miguel pour le playboy du programme... il faut dire qu'il ferait presque fade à côté. « Enchantée... Stan, il me semble ? », dis-je sûre de moi. Il ne faut pas perdre la face : les femmes sont supérieures aux hommes. Il ne faut jamais oublier... même si mes colocataires féminines peuvent laisser penser le contraire. « Vous êtes arrivé ce matin, non ? ». Je ne l'ai pas du tout vu hier soir.

C’est avec surprise que j’avais trouvé Vanessa très aimable au premier abord alors c’est naturellement que je lui affichais l’un de mes plus grands sourires avant de lui répondre « Enchanté, Stan effectivement. » Elle me demande ensuite si j’étais arrivé ce matin, ça aurait été bien possible finalement « Non j’suis arrivé hier soir en dernier mais ne voulant pas trop déranger le petit groupe qui s’était déjà formé, j’me suis installé dans le salon pour la soirée. » Et surtout me mélanger avec une bande de cas sociaux dès le premier soir, non merci. « En tout cas j’ai beaucoup entendu parler de vous, j’suppose que vous devez être un personnage plutôt intéressant. » Et ça changeait.

Donc il s'agit bien de Stan. J'avais entendu parler de lui en zappant... même si je ne le connais pas vraiment. Il avoue ensuite être arrivé hier soir, mais avoir été plutôt discret. Il a très bien fait de ne pas se mélanger à l'enclos des cochonnes. Et quand j'y pense, j'aurais certainement du faire pareil. Cela m'aurait certainement évité de salement m'emmerder. « Dans ce genre de soirée, il vaut mieux être seul avec une coupe de champagne. »... plutôt qu'accompagnée avec des mauvaises ondes. Lui et moi, déjà, on a l'air faits pour s'entendre. Tout comme moi, il n'a pas spécialement l'air d'être dans les mêmes trips que les autres. Il me dit ensuite avoir beaucoup entendu parler de moi... et il me dit que je suis certainement intéressante. « Oh vous savez... quand je vois avec quoi on me met, très souvent, je suis la perle rare. Contente de faire mon effet. Vous aussi, apparemment, vous n'avez pas laissé indifférent. ». Si je m'en suis souvenue, c'est qu'il y a bien une raison.

« Exactement car certains champagne valent bien plus chère que la plupart des candidats de cette ferme. » Répondais-je lâchant un petit rire. On s’comprenait bien nous deux, elle était pas du genre à faire semblant, comme moi. « D’ailleurs, qu’est-ce qui vous a poussé à faire ce genre d’aventure, j’veux dire que ça doit presque être du suicide pour vous. » Une ferme, des déséquilibres mentaux, c’était pas le rêve de tout le monde. Ainsi ses paroles me firent bien sourire, un compliment de Vanessa je crois que les anges étaient de mon côté aujourd’hui. « Je suis flatté. »

« Ceux de la supérette du coin, par exemple. ». Et encore... j’insulte les champagnes de la supérette en faisant ça. Il me demande ensuite ce qui m’a motivée à venir. C’est une très bonne question. Il faut être maso pour se mélanger à certaines personnes, mais j’ai malgré tout mes motifs. « Déjà pour mon association Alerte family qui propose des aides aux familles biologiques... mais aussi et surtout pour montrer ma supériorité aux autres filles. Et vous ? ». Ce que je dis n’est pas une prétention mais bel et bien une vérité. Je suis largement au dessus d’elles... c’est indéniable. Il m’avoue ensuite être flattée. Je suis flattée qu’il le soit. « Globalement, de ce que je vois, il y a eu un bien meilleur travail sur le casting masculin que sur le casting féminin. ». Réctification : il y a eu un travail sur le casting masculin, mais absolument pas sur le casting féminin

J’étouffe de rire lorsqu’elle compare certains candidats à des Champagne Franprix ou Auchan. C’était exactement ça après tout. Mais bon cette année j’avais décidé d’être plus sociable, de plus me mélanger quitte à jouer l’hypocrite pour arriver jusqu’au bout. Elle m’explique le pourquoi de sa venue et le but de l’association qu’elle soutenait. Je l’écoutais avec intérêt jusqu’à ce qu’elle déclare être ici pour prouver sa supériorité face aux autres filles. « C’est très ambitieux, j’apprécie. » Honnêtement Vanessa pouvait être une très bonne alliée, on avait les mêmes intérêts ainsi que les mêmes pensées alors la caresser dans le sens du poil ne me dérangeait pas plus que ça. « Pour soutenir une association d’enfants qui souhaiteraient réaliser leurs rêves et surtout pour passer à la télé, augmenter mes followers et surtout mon cachet sur les placements de produits. » En gros tout pour la monnaie. Niveau casting féminin il était vrai qu’ils ne s’étaient pas foulés, moi qui pensais trouver plus de tentation je n’avais pas trop à craindre. « C’est vrai que le casting féminin c’est pas trop ça. Entre celles qui ne savent pas aligner 3 mots en français et les autres qui ressemblent à des trombones j’pense que j’vais réussir à être fidèle sans problèmes. » Étant donné que tout le monde avait misé sur le fait que j’allais tromper ma copine.

J’arrive dans ma chambre avec mon mouton pour aller dormir. Il y avait Stan et Vanessa dans la chambre. J’embrasse mon ami sur la joue et ignore la vieille qui m’a ignoré quelques heures auparavant en me critiquant gratuitement. « Bonne nuiiit mon Stan d’amouuur hihi! » #HaveAGoodNight

Effectivement c’est très ambitieux. Je ne suis absolument pas venue ici pour compter les mouches et servir de plante verte comme la moitié des candidates. « L’ambition est la clé de la réussite. ». La supériorité face aux autres filles est déjà présente... l’objectif ici sera uniquement de leur faire savoir encore et encore, jusqu’à ce qu’elles se prosternent toutes devant moi. Stan m’a tout l’air d’être un bon garçon... et lorsqu’il me parle de ses objectifs ici, cela se confirme. L’argent est la base même de notre existence. « Vous êtes un véritable homme d’affaires, vous. ». Peu scrupuleux, obsédé par l’argent, j’aime. Il a tout pour avoir une belle carrière professionnelle. Revenons ensuite au casting féminin. « Beaucoup de cas sociales, malheureusement. ». Euh... pause. Il a parlé de fidélité ? Donc ça veut dire qu’il est en couple ? J’ai gagné le jackpot. Belle conclusion pour cette journée. « Bon, demain il va falloir les supporter, et j’en suis déjà fatiguée. Je vous souhaite une agréable nuit. ». Du repos, on va en avoir besoin.

J'arrive dans la chambre discrètement, ne souhaitant pas non plus réveiller les personnes présentes. Penny était déjà couchée avec son mouton et naturellement j'esquisse un sourire. La doyenne Vanessa semble également endormi et je décide de m'approcher de mon lit, cochon propre et enroulé dans une serviette dans les bras. Et là, c'est le drame. Stan. Dans mon lit. Je souffle légèrement. "J'accepte de te manquer Stan, mais là c'est d'un autre niveau et ça s'appelle être un psychopathe .." Chuchotais-je pour ne pas réveiller les autres. "Qu'est-ce-que tu fais dans mon lit ??" Lui demandais-je, toujours en chuchotant, légèrement agacée, cochon dans les bras.

Je n’avais rien à ajouter lorsqu’elle déclara que l’ambition était la clé de la réussite. C’était exactement ça en faite. Alors que je lui expliquais en toute sincérité le but de ma participation ici sans mentionner que le chèque me reviendrai à moi et non pas à une pseudo association pour enfants défavorisés ou malades, elle déclara que j’étais un véritable homme d’affaires. « On m’le dit souvent. » surtout concernant les femmes, je savais les parfaitement les gérer. Assez parler de tous ces déséquilibrés, Vanessa avait fini par conclure qu’elle allait dormir et c’est tout bonnement que je le lui avais souhaité « Agréable nuit à vous aussi. » Alors qu’au même moment Pénélope débarquait, m’embrassant la joue et me souhaitant à son tour une douce nuit. « Dort bien P. » Et c’est alors que j’avais à mon tour décidé de m’envoler au pays des rêves que j’entendis la voix d’Ajeya qui m’avait complètement réveillé. Psychopathe, moi ? « Pourtant c’est toi qui a l’air d’être une psychopathe avec ton cochon dans la main. » Répondais-je en me redressant avant qu’elle ne déclare que j’étais en faite dans son lit. Et merde ! « Ton lit ? Y’a écrit ton prénom quelque part ? Non parce que j’le vois nul part moi. » je faisais mine de regarder à droite, à gauche pour prouver qu’il n’était écrit nul part être sa priorité. « Donc je t’en prie, laisse moi dormir y’a pleins d’autres lits dans cette ferme. »

Je croyais rêver. Il prend son air hautain avec moi ? Genre, Ajeya ? Celle avec qui il a partagé un secret, voire beaucoup plus, pendant plusieurs semaines ? Ca n'allait pas se passer comme ça. Naturellement, d'une main je tire un peu la couverture du lit vers moi, ne manquant pas par la même occasion de discrètement regarder le corps du beau blond, qui n'avait pas changé. Il ose parler mal de Babe. "Excuse moi de mettre toutes les chances de mon côté pour être immunisée demain, idiot." J'adore terminer mes phrases par de gentils adjectifs, c'est tellement mignon et affectif de ma part. Sa réaction aurait pu m'amuser dans une autre situation mais je m'aperçois qu'il ne rigole pas et qu'il souhaite vraiment que je trouve un autre lit. Je décide de prendre tout même mon calme. "Stan, mes affaires étaient sur ce lit, j'ai dormi ici hier soir. C'est à toi de t'en trouver un autre au lieu de me virer comme ça." Rétorquais-je d'un air neutre avant de préciser mes propos en m'asseyant pour commencer au bout du lit, avec Babe. "Je ne te laisserai pas dormir, de toute façon." Il savait à quel point je pouvais être chiante quand je voulais quelque chose, et je n'avais apparemment pas changée.

Utiliser un cochon de la ferme, l’adopter pour attirer la sympathie de Poulet et être ainsi immunisé. Elle n’avait pas perdu le sens de la stratégie celle-là. Je lève les yeux au ciel alors qu’elle m’insulte d’idiot. En faite, j’avais préféré ne pas relever cette phrase ne voulant pas entrer en clash avec elle dès les premiers jours. « Hier soir peut-être mais aujourd’hui c’est mon tour. » Répondais-je sèchement alors que je reprenais le reste de couverture qu’elle m’avait tiré quelques secondes plus tôt. Finalement elle déclara qu’elle ne me laisserai pas dormir, sérieusement ? « Et comment tu comptes t’y prendre ? Tu vas perdre ton temps avec moi et tu le sais. T’es têtu et moi aussi alors. » Alors ça risquait d’être très compliqué. Surtout que j’comptais pas me soumettre à ses ordres, il en était hors de questions.

Stan était têtu, certainement oui et je le savais, mais moi aussi et il était hors de question que je cède au caprice de monsieur. Surtout pas à un homme et encore moins à lui. Princesse Ajeya se plier à un quelconque ordre ? C'était mal la connaître. Il souligne le fait que hier soir était mon tour mais que ce soit était bel et bien le sien. "Non, je crois pas." Je tire à nouveau la couverture qu'il venait de remettre sur lui. Moi ça ne me gêne pas, je prends mon pied. Premièrement parce-que ça l'empêche de s'endormir et deuxièmement parce-que ça me permet de regarder par-ci par là le torse bien sculpté du beau blond. Wait ... peut-être que si je descends plus bas ... non je rigole, pas tout de suite enfin ! J'affirme rester ici et l'empêcher de dormir et il me demande comment je vais m'y prendre. J'esquisse un léger sourire. "Oh, t'as sincèrement envie de jouer sur ce terrain là avec moi, Stan ?" Tu vas perdre chéri, et tu le sais aussi bien que moi. "Premièrement, que tu le veuilles ou non je dormirai dans ce lit, et c'est pas moi que ça va déranger de dormir avec toi, mais peut-être plus une autre jeune fille derrière son écran non ...?" Chuchotais-je un brin fière, esquissant un sourire en coin avant de poser Babe sur le lit. "Si ça peut te rassurer, il dormira entre nous." J'adore jouer de cette manière. Je plante donc à nouveau mon regard dans celui du beau garçon.

Elle ne lâche pas l’affaire, refuse et retire la couverture vers elle. Je grogne légèrement, j’avais oublié à quel point elle pouvait être têtue et insupportable cette pseudo princesse. J’avais bien envie de savoir comment elle allait s’y prendre pour me faire sortir du lit et ça n’allait sûrement pas être par la force sinon le combat serait perdu d’avance pour elle. Mais Ajeya était maligne et je savais qu’elle avait plusieurs tours dans son sac, ce que je redoutais d’ailleurs. Ainsi elle déclara que de son côté elle dormira coûte que coûte dans ce lit et que ça serait ma petite amie qui ne serait pas contente. « On verra bien à l’écran que c’est toi qui n’a pas voulu t’en aller de toute façon. » déclarais-je en haussant les épaules avant de reprendre « Tu devrais tout de même respecter mon intimité ainsi que ma copine, j’ai l’impression que ça te fait plaisir de vouloir me faire passer pour le mec infidèle, t’as la haine ou quoi ? » Ça je l’avais dit pour lui mettre les nerfs et à tous les coups ça allait marcher. Elle avait fini par poser son espèce de cochon sur le lit et c’est naturellement que je l’avais poussé avec mon coude jusqu’aux rebords « Par contre ça, jamais ! »

On peut le dire, lui et moi avons partagé énormément de choses durant notre parcours dans Secret Story 11, et pas qu'un simple secret si vous voyez ce que je veux dire. Seulement, mon départ a rapidement mit fin à tout cela et lui comme moi n'avons pas cherché à nous recontacter après le programme. Comme une évidence, nous avons un peu oublié le passé et sommes chacun de notre côté reparti à nos vies. Il me cherche, me met au défi j'ai l'impression en me demandant ce que je compte faire pour garder le lit. C'est donc tout naturellement que je mentionne sa soit disant petite amie, premièrement pour voir sa réaction face à tout cela et deuxièmement, lui rappeler qu'elle existe quand même au cas où il aurait oublié tout ça. Ses remarques me font sourire, et je hausse naturellement les épaules. "Je n'ai pas voulu m'en aller, parce-que c'est mon lit effectivement. Et je dors où j'en ai envie." Ca c'est dit. Il croit quand même pas me faire fuir à ce point ? Parce-qu'on se le dise, c'est pas un supplice de dormir avec lui, je l'ai déjà fait auparavant. Il me parle ensuite de respect de sa vie privée, son intimité et son couple. Je ne peux m'empêcher d'étouffer un léger rire. Je lui chuchote. "C'est trop." Je jette un coup d'oeil à la caméra. "Coupez ça, faut qu'il refasse sa séquence parce-que c'est pas crédible." Je me tourne vers Stan. "Vas-y, trouve une autre phrase qui peut paraître convaincante pour ta copine, parce-que la pauvre .." Je le taquine, je le pousse un peu à bout sur ce terrain là et je ne peux que jubiler. Par la suite, il me demande si j'ai la haine de le voir en couple, je fronce les sourcils, un peu amusée tout de même. "Je ne veux pas te faire passer pour un mec infidèle, je veux simplement garder mon lit. Je te mets en garde contre les images qui pourront être utilisées, c'est tout. Mais tu sais ce que tu vaux, si tu l'aimes il n'y a aucune raison de t'inquiéter, ça se voit que tu as changé en plus.." Je tente de garder mon sérieux, mais fais tout de même exprès de lui montrer que j'ai envie de rire. Non, je ne crois pas au changement. Absolument pas. Je pose ensuite mon cher et tendre Babe sur le lit et il le pousse du coude. Je le prends dans mes bras, faisant une mine de femme déçue. "Encore une fois, c'est mon lit et je décide qui y dort. Tu es accepté à mes côtés, mais lui aussi. Sa présence est non négociable pour ce soir." Demain je saurais si l'immunité me revient ou non, donc comme ça après on en sera débarrassé du cochon. Je m'amuse ensuite à passer ma main dans les cheveux en bataille du beau blond. "Allez, fais moi une place, je me mettrai au milieu si madame la princesse ne veut pas toucher cette pauvre petit bête.." Le taquinais-je avant de me mordre délicatement la lèvre inférieure et lui lancer un clin d'oeil, amusée.

J’avais l’impression qu’elle jouait beaucoup sur le fait que j’avais une copine, comme si ça l’amusait de prouver aux gens que je n’étais pas fidèle et que je restais le bâtard que j’étais. C’est vrai, j’ai souvent joué avec les femmes dans ma vie, je les ai souvent trompé, fait pleuré mais je restais tout de même un homme qui grandissais et qui avais envie de changer. Clara était une fille que j’appréciais beaucoup et je lui avais promis en venant ici de la respecter mais malheureusement à aucun moment je n’avais prévu de retrouver Ajeya dans cette aventure. « Ouais d’accord si tu veux. » Ça me monte les nerfs lorsqu’elle se fout de ma gueule. Je voyais clairement à son visage qu’elle ne croyait pas du tout à mes paroles et qu’elle était persuadée que je n’étais pas sincère. Bon je dois admettre que je doutais moi-même de ce que je disais même si au fond je tentais d’y croire. « Ne prend pas ton cas pour une généralité, Miss séquence c’est toi et pas moi. » Oui, oui on avait tous cramé son vice et je la connaissais assez pour savoir à quel point elle savait parfaitement jouer avec les caméras. Puis elle m’explique qu’elle me met en garde suite aux images qui pourrait être montrées et qu’elle croyait à mon changement. Naturellement, un rire nerveux s’échapper de mes lèvres. Ouais à d’autres. Elle n’était pas du tout crédible dans ce rôle là. « Et toi ça te plaît de passer pour la briseuse de couple ? La fille qui n’a aucun scrupule à dormir aux côtés de son ex maintenant posé et épanoui. » Simple question. J’avais repoussé immédiatement cette espèce de cochon qu’elle avait décidé d’interposer entre nous dans ce lit. Il était hors de questions pour moi de dormir aux côtés de ce genre d’animaux, ça me répugnait au plus haut pont. « Si tu veux, tant qu’il n’est pas dans mon champs de vision. » Rétorquais-je alors qu’elle m’expliquait que sa présence était non négociable. Finalement elle avait décidé de se mettre au milieu, caressant par la même occasion mes cheveux. « Ajeya répond moi sincèrement. » Avais-je commencé par dire alors que je plongeais mes grands yeux clairs dans les siens « Est-ce que tu étais sincère tout à l’heure lorsque tu as dis ne pas t’avoir manqué? Est-ce que le sexe avec moi était aussi nul que tu as pu le prétendre tout à l’heure ? Et est-ce que si je passe la couverture sur nous afin que personne ne nous voit tu serais prête à m’embrasser comme au bon vieux temps ? »

Stan, c'était quelqu'un qui avait marqué mon aventure dans Secret Story, je ne pouvais pas le nier, c'était un fait. Seulement, je n'avais pas cherché à avoir de ses nouvelles après ma sortie du programme, et lui non plus apparemment. Les seules personnes avec qui le contact s'est fait naturellement et régulièrement sont Penny et Morgann, à qui les SMS n'en finissaient plus. D'ailleurs, juste avant de rentrer ici et de rendre mon portable à la prod, j'avais envoyé un dernier petit message à Morgann en lui annonçant ma participation et lui envoyant des bisous. En arrivant ici, je ne m'attendais pas à y retrouver Stan. Pour être honnête, je ne pensais pas qu'il serait du genre à refaire un programme et finalement ... Apprendre sa relation soit disant sérieuse avec une autre jeune fille, je ne peux pas dire que ça ne m'a rien fait, mais ça ne m'a pas vexée pour autant. Je ne suis pas déçue. Nous n'avons pas donné suite à ce qui s'est passé dans la maison des secrets et je me suis plu dans la version à donner aux médias sur nous : c'était pour le secret donné par la production. J'étais passé à autre chose, j'ai fréquenté plusieurs hommes, eu des relations sans lendemains. Je ne me suis pas arrêtée de vivre et j'ai pourtant l'impression qu'il me perçoit comme une femme jalouse de sa nouvelle vie, alors que pas du tout. Je sais simplement qui il est vraiment et la tension sexuelle qu'il y a entre nous. Je fais une remarque sur son jeu d'acteur et sa réplique me fait sourire. "Je t'ai vexé ?" Demandais-je d'une voix calme, assise sur le lit, posant mon regard le beau blond qui est, lui, allongé. J'avais bien cette impression en tout cas, je ne vais pas le cacher. Mais qu'importe, je suis peut-être connue pour cette image de séquence girl, mais aussi pour mon franc parlé. Je ne mâche pas mes mots et je ne changerai pas, que ce soit Stan ou un autre. D'autant plus que, pour moi, rien de méchant n'a été dit jusqu'à présent, c'est plus un jeu qu'autre chose je trouve. Par la suite, j'esquisse un fin sourire lorsqu'il me compare à une briseuse de couple et qu'il se dit être mon ex. Je fais une légère moue, haussant doucement les sourcils. "J'ignorais que tu étais mon ex." Oui, quitte à ce que ce soit vexant, un ex c'est quelqu'un avec qui tu as vécu une relation intense, forte et sérieuse. Entre Stan et moi, c'était surtout un jeu. Fort et intense, certes, mais un jeu. "Et je ne brise pas ton couple, je ne fais que dormir dans mon lit encore une fois." Lui rappelais-je alors qu'il amène encore une fois le sujet sur sa petite amie. Quand ce n'est pas moi, c'est lui. "Au final, peut-être que c'est toi qui a quelque chose à te prouver, Stan." Lui fis-je remarquer, avant de lui adresser un léger sourire, amusée. Le jeu redescend d'un coup lorsque je sens le regard du beau blond devenir beaucoup plus sérieux. Je l'écoute et me racle doucement la gorge avant de passer une main dans mes cheveux, posant mon regard sur Babe. "Je te taquinais. C'était pas nul, je ne me permettrai jamais de dire ça comme ça." J'ai un minimum de tact et de classe aussi, enfin ça m'arrive. Je pose ensuite mon regard sur le jeune homme. "Tu sais, après Secret, j'ai eu beaucoup de choses à faire, j'avais un peu la tête dans les nuages donc évidemment que ça m'arrivait de penser à toi de temps en temps, de me demander ce que tu devenais, mais je voyais sur des tweets qu'on m'adressait que tu allais bien, alors .." Lui dis-je d'un ton faussement joyeux. Vous savez, cette façade qu'une femme a l'habitude de prendre alors que ses pensées l'amènent pourtant dans un tout autre chemin que ses propos. Puis sa dernière question me fait me reculer un peu. Je connais Stan, je sais qu'il aime jouer aussi. "Pourquoi j'en aurais envie ?" Demandais-je avant de conclure par un faux petit rire, alors que je caresse sans m'en rendre compte Babe comme moyen de me détendre un peu. Toujours plus rassurant et prévenant de répondre à une question par une autre question. Je suis très forte pour cela.

Je pense que notre éloignement s’est fait naturellement finalement. On venait quand même de deux mondes différents et surtout, nous ne fréquentions sûrement pas les mêmes personnes alors j’avais trouvé ça logique qu’aucune relation ne pouvait être envisageable à la sortie. Puis j’avais bien envie de profiter moi aussi, de toutes ces nanas qui courraient derrière moi et qui venaient me voir chaque week-ends en booking : c’était le jeu de la notoriété et j’en avais jusqu’à là bien profiter. Elle me demande ensuite si elle m’avait vexé, haussant l’un de mes sourcils je lui répondis « Tu crois vraiment que si peu peut m’atteindre ? » Nous nous étions échangés des mots bien plus écorchants alors ce n’était pas ça qui allait me vexer. D’ailleurs sans vraiment m’en rendre compte je l’avais qualifié comme étant mon ex et pourtant, dieu seul sait à quel point le terme n’était sûrement pas celui à employer. « Oui mon ex fausse-meuf ainsi que mon ex alliée. » Rattrapons-nous comme on le pouvait hein ! D’ailleurs elle rétorquait sur le fait qu’elle ne brisait pas mon compte et qu’au final c’était peut-être moi qui avait quelque chose à me reprocher. « Pas du tout. » répondais-je avec un large sourire aux lèvres. Lui posant une succession de questions, j’étais satisfait d’entendre ces premières réponses qui m’avaient en quelque sorte rassuré dans ma fierté d’homme. J’avais quand même passé la plupart de mes nuits à ses côtés l’été dernier comment vous dire que je n’aurais pas accepté le fait qu’elle raconte que ces nuits là n’avaient pas été à la hauteur. « Hm.. Je retiens donc le fait que tu pensais à moi de temps en temps. » Je lui avais finalement demandé si l’envie de m’embrasser la prenait et c’est sans réelle surprise qu’elle avait détourné ma question par une autre. « Je sais pas, peut-être parce que tu dévores mes lèvres du regard depuis quelques minutes, que la proximité entre nous diminuent de plus en plus et que moi aussi j’en ai envie.. » Soufflais-je alors que je venais caresser sa lèvre inférieur avec mon pouce. Là, j’avais bien envie de savoir ce qu’elle avait à répondre. « Alors répond-moi sincèrement d’abord, t’en as envie ou non ? »

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