LATE NIGHT (11/12)

Paris, ça m’a manqué, Paris.
la capitale de l’amour paraît-il. celle où j’ai d’ailleurs rencontré Aje.
Ajeya c’est la femme de ma vie, c’est celle qui fait battre mon cœur tous les jours plus intensément que la veille ; je suis fou d’elle et je crois que le monde entier le sait. — malgré la distance et nos projets différents, on essaye. on essaye de se voir, de passer le plus de temps possible ensemble. et cette fois, c’est à Paris que nous avions rendez - vous. entre quelques interviews, j’avais tenu à passer un petit séjour à ces côtés afin de rattraper le temps que nous avions perdus ces derniers mois.
hôtel cinq étoiles, George V. parce que chez nous on n’rigole pas et qu’on peut difficilement rivaliser avec la classe des marseillais. installé dans le lit de la chambre, les yeux rivés vers le plafond, c’est la vibration de mon téléphone qui me fait sortir de mes rêvasseries lorsqu’elle m’informe ne plus être très loin. j’ai le sourire qui s’étend, tandis que ma patience ne tient qu’à un fil.

ça toque à la porte, je comprends qu’elle est là. aussi surprenant soit-il, j’ai le sourire qui s’élargit encore plus que les secondes précédentes. — ce manque, cet envie de la sentir et la savoir près de moi provoque en moi des émotions intenses que je ne saurais expliquer. elle est derrière, et la seule chose dont je raffole désormais sont ses lèvres qui m’ont tant manqué. et c’est sans me faire attendre que je décide d’ouvrir la porte qui nous sépare, tombant sur une Ajeya plus radieuse que jamais « te voilà enfin ! » que je souffle, me redressant finalement pour sceller ses lèvres que j’attrape afin de lui offrir un baiser aussi désireux que passionné. « tu m’as manqué » elle m’a manqué.

La porte s'ouvre et, évidemment, mon sourire s'élargit. Je suis aux anges. Le voir, le retrouver. Il m'attire alors contre lui et dépose ses lèvres sur les miennes. Je prolonge le baiser avec envie en passant mes mains autour de son cou avant reculer légèrement ma tête pour plonger mon regard dans le sien, avec un fin sourire aux lèvres. "Tu m'as manqué aussi." Affirmais-je en observant chaque traits de son visage. "J'ai pas été trop longue ?" Lui demandais-je alors avec un sourire en coin. J'aime bien me faire attendre, tout le monde le sait. Et même si c'est lui, que je l'aime, j'aime par-dessus tout me faire désirer. Ce qu'on vit depuis plusieurs mois maintenant est intense. Vrai. Je suis heureuse, et j'espère par-dessus tout qu'il est autant heureux, voire plus, que moi. Je me détache alors du jeune homme et rentre dans la chambre d'hôtel qu'il a réservé pour l'occasion. Je referme la porte derrière moi et fait parcourir mon regard aux alentours. "C'est très beau." Pensais-je à voix haute avant de me retourner, avec le sourire, pour faire de nouveau face au beau blond. Je me rapproche à nouveau de lui et passe mes bras autour de sa taille avant de déposer mes lèvres délicatement et tendrement sur les siennes. "On va passer une super soirée ..." Lançais-je d'une douce voix.

l’approche de la nuit, au creux de l’instant où le jour cède sa place et le ciel se constelle d’étoiles, ce soir, j’me sens entier. dans l’ombre de mes souvenirs scintille la vaste et somptueuse ville de Paris, éclairée par ce que la lune a à offrir. — lèvres scellées, retrouvailles passionnées, mon regard se lève mine faussement boudeuse en réponse à sa question qui semble totalement ironique « un peu mais bon, t’as toujours apprécié t’faire désirer j’ai l’habitude maintenant » rétorque-je tandis qu’elle découvre au même moment le décor dans lequel nous comptons séjourner quelques jours. « j’voulais t’offrir l’meilleur pour nos retrouvailles » je réponds, alors qu’elle s’approche à nouveau, attrapant ses courbes au passage lorsqu’elle décide de déposer ses lèvres sur les miennes. et ce soir notre complicité paraît décuplée, agrainée par le manque & l’excitation d’se revoir. de ces journées longues sans elle, je n’réclame désormais que ses bras pour achever cette soirée en beauté « alors mon ange, raconte moi ton voyage » que j’conclue, m’installant sur l’un des fauteuils gardant tout d’même sa silhouette à l’œil.

J'esquisse un sourire naturel à la remarque du beau blond. C'est vrai que j'ai tendance à me faire désirer, je l'assume et ça ne semble pas déplaire au jeune homme alors pourquoi m'en priver ? Je hausse naturellement les épaules, une légère moue provocante sur le visage. "Et tu veux me faire croire que ça ne te plaît pas ?" Je passe mes bras autour de son cou, et esquisse un bref sourire en coin en plantant mon regard dans le sien. Puis, alors que j'admire la chambre d'hôtel dans laquelle nous allons passer quelques jours, Stan affirme qu'il voulait le meilleur pour nos retrouvailles. Je me mordille délicatement la lèvre inférieure, légèrement rougissante. "Et bien c'est réussi. J'adore." C'est ma façon de dire merci, évidemment. Je dépose doucement mes lèvres sur les siennes, faisant perdurer le plaisir quelques instants avant de me reculer. Le jeune homme s'installe ensuite sur l'un des fauteuils de la chambre, me questionnant sur mon voyage. Je hausse naturellement les épaules. "C'était rapide. Merci les jets." Rétorquais-je amusée, avant de m'approcher de la fenêtre pour admirer la vue et contempler légèrement le ciel étoilé. C'est beau. Je souris brièvement avant de me tourner ensuite vers le beau garçon. "Et toi ? Tes parents vont bien ?" Lui demandais-je en posant une main sur ma hanche, telle une mannequin.

ajeya, cette princesse qui a toujours apprécié se faire désirer, j'la connais plus que n'importe qui et j'peux plus vraiment lui en vouloir : deux heures ou trente petites minutes, le principal c'est qu'elle est là, dans mes bras. « bof » que j'lui réponds avec une moue identique à la sienne lorsqu'elle me demande si ça n'me plaît pas. j'ai tout misé ce soir, pour nous, pour nos retrouvailles. j'ai fait les choses en grand, j'ai choisi la meilleure chambre, celle qui serait à la hauteur de ma bien aimée & de notre histoire. elle est satisfaite, un large sourire s'étire sur mes lippes lorsqu'elle déclare que c'est réussi; c'était bien l'but, j'suis désormais ravi. ses lèvres qu'elles déposent sur les miennes, je décide de m'installer sur le fauteuil et ainsi la questionner sur son voyage qu'elle qualifie de rapide grâce au jet qu'elle a pris « faut croire qu'on a pas tous la même vie hein » j'balance ça plaisantin alors qu'elle demande ensuite des nouvelles de mes parents « ils vont bien, maman demande toujours après toi elle dit qu'on devrait l'inviter pendant quelques jours aux states; elle y est jamais allée » & j'suis persuadé que pour ma mère, elle le fera. inspectant la chambre dans les moindres recoins, je finis par retirer mes chaussures, posant à nouveau mon regard sur l'indienne, comme pour lui faire comprendre un message : « va falloir qu'on l'inaugure, tu penses pas ? » ça a toujours été comme ça entre nous, passionnelle & vache à la fois — y'a cette électricité qui ne se déconnectera jamais et qui se ravivera à chaque fois que nos deux âmes auront la chance de s'apprivoiser.

Entre Stan et moi, ça a toujours été très passionnel et sincère et depuis qu'on a décidé de se consacrer entièrement à nos vies personnes et professionnelles, stoppant les télé réalité, je dois bien admettre que la vie de princesse est encore plus réussie pour moi. J'ai le prince charmant de mes rêves à mes côtés. Quand je vois cette chambre qu'il nous a réservé pour nos retrouvailles, après plusieurs semaines de séparation. Il m'a manqué. Tant. Il m'interroge sur mon voyage et sa petite remarque me fait doucement sourire alors que je baisse la tête, mes bras autour de son cou. "J'avais juste hâte de te revoir." Lançais-je pour me défendre alors que je remonte le regard pour le planter dans ses yeux bleus. Je me détache du blond quand il décide de s'installer sur un fauteuil et j'inspecte du regard la grande chambre, la vue, avec un sourire au coin des lèvres. Stan avait profité de son retour en France pour aller voir ses parents et un rire s'échappe quand il me parle de sa mère, qui espère bien venir nous voir à Miami un jour. "Tu sais très bien qu'elle est la bienvenue. On organisera ça." Le feeling est bien passé avec sa mère au final, et je comprends qu'il décide de ne pas me parler de son père, ce dernier n'ayant pas apprécié la différence d'âge et de vie entre Stan et moi. Il espérait une autre vie pour son fils et m'en tenait probablement un peu responsable. Je me rapproche du beau blond quand il propose d'inaugurer la chambre et qu'un fin sourire se dessine sur mes lèvres. Je décide de poser mes mains sur les cuisses du garçon, prenant une pose légèrement suggestive alors que mon visage se rapprocher du sien. "C'était dur hein ? La séparation .. ?" Que je lance dans un souffle, plantant mon regard dans le sien, rapprochement mon visage encore plus.

ajeya est resplendissante, et on est le jour et la nuit. j'ai tout du jeune gamin flambeur, excessif et exubérant. celui qui vit vite, qui sort tout l'temps & qui passe sa vie à draguer les nanas tandis que la princesse elle, respire la classe et la bienséance. sa robe et ses chaussures hors de prix, ses cheveux et son maquillage impeccable. là j'sais juste que j'ai d'la chance de l'avoir & peu importe nos mondes différents, on a réussi à les associer pour créer notre propre histoire. je ne peux pas m'empêcher de sourire, elle m'avoue qu'elle avait hâte de me voir & que c'est bien l'unique raison pour laquelle elle est arrivée en jet. j'me retrouve installé, regardant avec intérêt les courbes de la jolie brune : le sujet de mes parents est plutôt délicat, fin, surtout d'mon père finalement. ma mère a tout de suite apprécié la jeune femme à l'inverse de mon paternel qui s'est rapidement opposé à notre union. mais la bénédiction d'une mère n'est-elle pas plus importante que n'importe quelle autre ? elle a validé & les deux femmes de ma vie s'entendent à merveille. ajeya est enthousiaste, on organisera un petit voyage pour maman à miami « elle va adorer » que je réponds tandis que je décide d'entrer dans une atmosphère plus suborneuse — quelques sous entendus & bien rapidement la température de la pièce augmente. ajeya installe ses mains sur mes cuisses tandis que son visage s'approche du mien ; dur séparation ? « mais tu connais le meilleur dans les séparations ? » que je souffle, brisant chaque seconde un peu plus la proximité qui sépare nos lèvres « les retrouvailles » reprenais-je attrapant ses lèvres pour pouvoir les embrasser fougueuse, faisant danser nos langues ensembles. je finis par la faire glisser sur moi, décrochant un petit rire afin qu'elle se retrouve assise sur mes genoux.