Jour 44

Attrapant deux pommes dans le plateau de fruits, je décide de passer le tout au mixeur et de me faire un jus. Je l'emporte ensuite avec moi à l'extérieur.

Du coup je me pose ici, il n'y a plus d'électricité, donc il y a des trucs pas mangeables dans le frigo mais beaucoup de chose encore consommable... Mais je prends aucun risque. Je refuse de manger de la nourriture avariée. Donc je me contente de boire de l'eau, tiens.

Ce soir il devait y avoir soirée loup-garou... Sauf qu'il y avait match du PSG en même temps donc j'ai dû faire un choix. Le PSG a gagné 3-0.

Je traînes des pieds et arrive dans la cuisine. Arthur se trouve dans la pièce, je n'ai aucune envie de lui dire bonjour. Je l'ignore et me sers à boire. "Alors, comme ça tu veux me tej? " dis-je en m'asseyant sur le plan de travail.

Tranquillement entrain de boire de l'eau depuis 13h, je suis rejoins par Mona-Lisa. Je souris, prêt à dire bonjour, mais mon sourire s'efface lorsqu'elle ne me regarde même pas, même pas un bonsoir. D'accord. Du coup je ne calcule pas, et me nourris de mon eau. Puis là, elle vient, elle m'agresse en disant que je veux la dégager. Je fronce des sourcils, elle ne me dit pas bonjour, et elle m'attaque. Je vois rouge mais je reste calme. " Alors déjà, bonsoir. " La moindre des chose c'est de me dire bonsoir. Elle ne le fait pas, tant pis. Je ne lui en tiens pas rigueur, après tout elle doit être énervée depuis l'élimination de son frère. " A ce que je sache tu ne t'appelles pas Gabriel. Je t'aurais dis oui... Si ton frère était encore là. Maintenant qu'il n'est plus là je ne vois plus où est l'intérêt de te "tej". "Mais je suis quand même curieux de savoir qui lui a dit ça. " Par contre, je compte bien dégager la personne qui vient de te raconter ce bobard. Si tu pouvais me dire son nom. " Lui dis-je en souriant. Gabriel est là, je me salue car je suis poli, moi.

Je me sers mon eau, faisant semblant qu'Arthur n'est pas là. Je suis assez déçue de ce que j'ai pu voir de lui. Lorsqu'il en a eu besoin, je l'ai aidé et apprendre qu'il m'avait dans sa ligne de mire. Je ne peux m'empêcher de m'asseoir face à lui et de lui poser la question, la politesse viendra après. Il pense que c'est quelqu'un qui m'aurait raconté cela, mais c'est bien lui qui a tenu ses propos. " C'est simple, c'est toi. " dis-je en le regardant. " On a vu des images dans la petite maison où tu parlais de me nominer. " Ce que j'ai regardé amèrement. " J'ai trouvé ça très bas. Etant donné que la semaine d'avant je t'ai prévenu que ton alliée était en danger et que je t'ai proposé de t'aider à la sauver. " Je suis ouverte à la discussion, mais je ne cache pas ma déception.

Attends, quoi ? Des images de la petite maison ? Je ne vois pas quand j'ai pu parler de ça. Je suis perturbé là, peut-être qu'à force de parler stratégie je fini par m’emmêler les pinceaux.  " Je peux savoir avec qui je parlais alors ? " Simple question. J'aimerais bien savoir quand cette scène s'est déroulé, parce que si c'était genre il y a 2 semaines c'est tout à fait légitime. Je soupire, je vais devoir me justifier, encore. " Des noms et des stratégies, j'en sors à la dizaine chaque semaine et je reviens toujours sur ma réflexion. Hier c'était Hadès et Gabriel, aujourd'hui c'est Adel et Charles, demain Corentin et Sheila par exemple. C'est chaque semaine comme ça. Ouais, j'ai sorti de nombreuses fois ton nom dans le confessional, mais t'es pas dans mes petits papier cette semaine. " Je peux comprendre son énervement, son frère est parti et on lui montre des images de moi voulant la nominer. Encore une fois, je ne lui en tiens pas rigueur. Tiens, puisqu'on en vient aux nominations, je vais parler d'une rumeur dont j'ai eu vent. " On m'a dit d'ailleurs que plusieurs personne souhaite voter contre moi cette semaine, du moins a ce qu'il paraît. J'espère juste que tu fais pas parti de ces personnes, comme moi je ne souhaite pas voter contre toi. " Parce que c'est bien beau de vouloir m'accuser de vouloir lui faire un coup-bas, mais si derrière elle souhaite voter contre moi ça serait sacrément culotté. Depuis l'épisode Gabriel je m'attends à tout ici. Adel arrive à son tour, je lui souris. " C'est mon procès. " Pour la 524ème fois dans cette aventure.

" Salut. " dis-je à Adel et Charles qui arrivent dans la pièce, ma voix se fait agressive, mais ce n'est pas pour eux. J'aimerais avoir les explications d'Arthur. Je lui avoue qu'on nous avons vu des images de lui disant ça, mais le garçon n'assume pas, ce qui a le don d'encore plus m'énerver. Je rigole nerveusement. " Pourquoi tu n'assumes pas tout simplement. C'était la semaine dernière, tu as déjà oublié ? " Faudrait consulter si c'est le cas. " Je te savais faible en testostérone, mais là, tu m'épates. " Je suis pas la personne la plus fermée, mais lorsqu'on n'assume pas ses propos ça m'énerve. " Bien évidement que j'ai cité ton nom cette semaine, j'apprends que tu veux me nominer la semaine dernière, c'est évident que ça m'énerve et que je pense à te nominer en retour. Je viens vers toi pour avoir une explication, et pour voir si je me trompe dans mon choix. " J'aurais pu faire semblant de rien, mais visiblement j'ai plus de couilles que lui.

D'accord, ça commence très sérieusement à me chauffer. Je m'en prends plein la gueule quand je comprends qu'elle parle de ma discussion avec Krousty et Corentin sur les nominations. C'est bon ça y est, je me souviens... Et je m'en prends plein la face pour ça ? C'est blague ou quoi ? Je reste calme, encore une fois elle est sûrement sur les nerfs à cause de l'émotion que lui a procurer le départ de Mattéo... Mais c'est quand même une raison de me parler comme ça. " J'apprécie pas trop la façon dont tu communiques avec moi, toi. " Je prends un air sérieux, je m'en prends plein la face pour rien, surtout que son insulte m'énerve mais je ne dis rien. " Déjà, laisse-moi expliquer le contexte. C'était la semaine dernière, on est le week-end ou lundi. Moi, Krousty, Corentin, on était à l'extérieur de la maison, on discutait des nominations dans l'optique où on devait nominer deux personnes de l'autre maison, c'est-à-dire deux personnes de la petite maison. " Au final on s'est totalement trompé, c'était la semaine des maîtres des nominations. Je prends bien le temps d'expliquer, car dans cette maison tout est déformé j'ai l'impression. " Je te rappelles il y avait qui dans ta maison : Toi, Charles, Léna, Karl, Hadès, Sheila, Diem. Voter contre Karl et Léna ? Impossible ce sont mes amis, Léna étant même plus importante mon trio. Voter contre Charles ? On a le même secret. " Au final le secret j'aimerais bien le défendre seul, vu comment il a retourner sa veste celui-là. Tiens, le voilà d'ailleurs. Petit sourire d'hypocrite avant de me reconcentrer. " Voter contre Hadès ? Il était déjà nominé. Voter contre Diem ? Elle est dans mon trio. Et finalement je peux pouvais pas voter contre Sheila. " Pourquoi ? C'est long à expliquer donc flemme. " Au final, quel nom il reste ? Le tiens. Donc j'ai sorti ça à Kirsti et Corentin, sans penser au coup de main que tu m'as donner pour Diem, d'ailleurs j'ai pas eu le temps de te remercier, donc merci. Puis on nous a annoncer les maîtres des nominations, j'ai totalement abandonner l'idée de voter contre toi. " Voilà, ça y est les choses sont remises dans l'ordre. Très bien. Par contre il est temps pour moi de contre-attaquer, les procès ça va deux secondes. J'apprends qu'elle souhaite me nominer... Et elle veut me faire passer pour le méchant de l'histoire, le mec sans foi ni loi. Là par contre je ne vais pas rester calme. " Maintenant, tu viens me faire la morale sans savoir le contexte de cette discussion avec Corentin et Kirsti, en m'affichant devant les autres d'ailleurs... Et en plus de ça tu souhaite me nominer, mais très bien j'accepte. Je trouve ça bas et culotté, mais j'accepte. " Le fait qu'elle soit de mauvaise humeur ne l'excuse pas de tout. " Par contre, tu veux que je t'avoue quelque chose ? Si finalement tu comptes bel et bien voter contre moi, et que tu continues à me parler sur ce ton, alors ouais, là je vais clairement vouloir te téj au même titre que Gabriel. " C'est peut-être sur le coup de l'énervement que je lui dis ça, mais j'aime pas le manque de respect, et là Mona-Lisa ne m'a pas du tout respecter.

De base, je n'avais rien contre Arthur, mais les images que j'ai pu voir de lui m'ont énormément déçue. J'étais bien loin de penser à le nominer avant de voir ça. Et le fait qu'il n'assume rien à ses propos à l'art de m'énerver. Il m'indique qu'il n'aime pas ma façon de communiquer avec lui, pourtant je suis bien loin de lui manquer de respect. "Je communique tout à fait normalement Arthur. Mais tu n'avais pas l'air de coopérer. " D'où mon agacement. Je n'ai aucune envie de me prendre la tête avec lui, j'ai envie qu'il me dise clairement les choses et qu'il ne les évite pas. Je pense avoir été droite envers lui et je l'ai aidé au moment voulu. Il m'explique enfin les choses, et j'arrive plus ou moins à comprendre. " Je ne t'affiches pas devant les autres. Je ne t'en ai pas parlé au prime. J'ai attendu qu'on soit à deux pour t'en parler. " Qu'il ne vienne pas trop me reprocher les choses, j'ai le droit d'être énervée après ce que j'ai entendu. " J'y réfléchirai. Mais si je le fais c'est pas pour t'éliminer. " Parce que pour moi Arthur fera partie des finalistes et c'est tout à son honneur. " Tu peux comprendre aussi que après ce que j'ai fait pour toi et Diem, entendre ça quelques jours après ça m'a fortement déçue de toi. " Maintenant qu'on s'explique, je parle moins agressivement, mais je ressens toujours de l'énervement et de la déception. Mon frère vient de partir et je n'ai pas l'impression de pouvoir compter sur les autres.

J'arrive dans la cuisine me prendre un whisky puis je vais vers Mona. "- Faut qu'on parle."

Elle me dit qu'elle parle tranquillement... Euh mouais, elle parlait pas trop calmement non plus, hein. " La remarque sur les testostérones, c'est très limite, mais je vais passer outre. " Suffit de titiller un peu les gens pour qu'il montre leur vrai nature. Donc depuis tout ce temps, elle pensait que je n'avais rien dans le pantalon ? D'accord. J'espère qu'elle l'a dit sur le coup de l'énervement... Je suis quelqu'un de rancunier, moi ! " Il y a des manières de m'aborder, moi j'ai fait que me défendre. Tu ne me dis pas bonjour, et tu me poses une question sur un ton agressif. Normal que moi je suis sur la défensive. " Bref, je ne vais pas en parler mille ans, je souhaite juste mettre les choses à plat et donc enfin discuter calmement. Et enfin, on le fait ! Elle réfléchira si elle mettra mon nom ou pas. Je plisse des yeux. " Du coup cette rumeur à propos de moi était totalement fondée. D'accord. " Je ne compte pas aller dans le SAS, ni cette semaine ni la semaine d'après. Je vais essayer de trouver qui essaye de voter contre moi, j'aviserais ensuite. " Je comprends ton énervement. Mais saches juste que quand j'ai dit ça, c'était sur le coup, j’avais pas pensé à Diem. " Voilà qui est dit. Quand je croyais que les choses était enfin fini... Charles vient s'en mêler, avec le désir de foutre le bordel sûrement. Mais bon, plus rien ne m'étonne venant de lui. ""Ok, on garde Karl sous le coude !" As-tu dit mot pour mot ce jour là, et ça bizarrement tu ne le dis pas. ON voulait le garder sous le coude. Arrête de faire la saine ni touche Charles, quand j'ai dit ça t'avais l'air bien partant pour le faire. " Autant de culot dans une seule personne, c'est incroyable. Qu'est-ce qu'il s'est passé pour qu'il devienne le parfait enfoiré en si peu de temps ? " D'ailleurs, est-ce que l'un empêche l'autre ? Ouais, Karl était plus mon ami, plus que tu ne l'as jamais été. Ouais, Karl je le trouvais plus faible que toi et moi, car à ce moment là on était un vrai duo et je te faisais passer devant les autres donc je trouvais intéressant de le garder sous le coude. Je juge Diem potentiellement moins forte que les autres dans le SAS, pourtant c'est mon ami. Tu cherches quoi au juste, Charles ? " Il a profiter de ma dispute avec Mona pour essyaer de mettre son grain de sel. Et finalement il doit être bien content que je n'ai pas voter Karl cette semaine là, car grâce à son élimination il est en demi-finale. Je croyais que Mona me faisait passer pour un moins que rien, au final c'est Charles qui essaye de me faire passer pour le méchant de l'histoire, c'est incroyable. Malheureusement j'aurais dû prévoir ça, à force de faire des stratégies pour sauver un maximum de personne, ces personnes te tourne le dos. Certains se sentent trahi pour un rien car je fais passer mes amis avant tout, d'autre essaye de te la mettre à l'envers mais pas grave j'accepte, c'est les aléas du jeu.

Certes la remarque sur les testostérones est limite, mais parfois il faut piquer les gens pour avoir ce qu'on attend d'eux. Au final, j'ai les explications que j'attendais et je ne sais pas si je dois autant lui en vouloir que ça. Je suis énervée d'un rien, mon frère, sa remarque. Et je ne peux déchaîner ma haine que sur la personne qu'il y a en face de moi, c'est-à-dire lui. " Je t'ai dit qu'elle était fondée, oui j'ai émis cette idée de te nominer par énervement. Je viens t'en parler pour voir si tes propos à toi sont toujours valables. " C'est la manière que j'ai trouvée pour le faire. C'est la dernière fois qu'on nomine, et c'est important, après on sera tous en danger. Charles profite de mes règlements de compte pour lui aussi s'énerver sur Arthur. Pour le coup, je ne sais pas ce qu'il y a entre eux-deux, mais je ne préfère pas m'en mêler. Puis soudainement, des hallucinations me viennent. Je crois voir Karl avec un verre de Whisky en main, est-ce normal ? Ou est-ce le manque de fatigue ? " Karl ? " dis-je en pointant le bonhomme du doigt. Je regarde Adel pour voir si comme moi il le voit.

Je continue d'approcher de Mona en souriant et la regardant dans les yeux. "- Bat toi à fond et n'ai peur de rien. Même des traitres. Tiens pour te donner de la force." Je fini par l'embrasser avec passion. "- Je t'attend à ta sortie." Dis-je pour ensuite m'en aller.

On a pu mettre les choses à plat avec Mona-Lisa, je suis content que ça se termine bien. Je vois Karl, d'accord, je vais aller me coucher, c'est mieux pour moi je suis fatigué. Je vais donc salue donc tout le monde y compris Charles, ne voulant même pas lui laisser le plaisir de mettre la zizanie ici, et je m'en vais.

Mon hallucination me pousse à voir Karl m'embrasser. Je me repousse et arque un sourcil. Bon il est temps d'aller se coucher. " Je vous laisse. " dis-je en embrassant la tempe de Charles et en partant de la pièce. Go se morfondre sous sa couette.