Jour 31

J'arrivais au salon extérieur avec mon plateau du petit déjeuner. Je m'installais et je commençais à boire une gorgée de jus d'orange.

comme j'avais envie de RP et comme elle venait de quitter la cuisine, me voici, me voilà, avec un jus d'orange et un bol de céréales au salon extérieur où je rejoins Clover. Salut toi ! Les Totally Spies ont perdu Sam dans le dernier Sas. Pas trop triste ? demandais-je alors que je m'assied à ses côtés.

Le beau blond arrivait au salon extérieur. Je le saluais d'un sourire. Il me demandait ensuite si je n'étais pas trop triste du départ d'Athéna. Je haussais les épaules. « Il fallait s'en douter, elle était beaucoup trop effacée ces derniers temps. » Je buvais une nouvelle gorgée. « La pauvre quand même, elle aura même pas pu choper Blair ! » Tout le monde était au courant du rapprochement de la rousse et de la brune. « Et toi ? »

J'acquiesce lorsqu'elle dit que la rouquine de notre dimension était bien trop effacée ces derniers temps. Je bois une gorgée de mon jus puis rit lorsqu'elle parle de leur relation avec Blair. À nous d'aider Blair à rejoindre Athéna alors ! Je rigole puis me retourne la question. Aucun départ ne me rend triste, on est dans un jeu, et une personne en moins fait augmenter les chances du gain. Voilà ma philosophie. Après bien sûr j'ai des préférences sur la situation, je n'aurais pas été contre un départ de Kirsti que je ne connais encore pas, mais ça sera l'occasion d'en apprendre plus sur elle cette semaine. Tu ne te sens pas en danger cette semaine ?

Je riais aux paroles de Gabriel concernant la sortie de Blair. « Ca pourrait être une bonne idée ! » Je lui faisais un clin d'oeil avant qu'il ne me dise qu'il n'était triste d'aucun départ. Je comprenais ce qu'il voulait dire, je pensais un peu pareil. Je faisais cependant un regard attendrissant. « Même si je partais tu ne serais pas triste ? » Je finis par lui sourire amusé. Est-ce que je me sentais en danger cette semaine ? « Sincèrement ? Non. Enfin sauf si le téléphone rouge à encore envie de me voir nominé, je ne pense pas être en danger. Je pense qu'il y en a d'autres avant moi. » Je buvais une gorgée de mon café. « Toi par contre je compte te mettre dans le sas. »

Il est vrai que le secret de Blair, Chani et Hadès avait été fracassant. Mais je les pensais bien plus joueur que ça. Il finit par m'avouer que mon départ ne lui ferait ni chaud ni froid. « Tu me brises le coeur Gabriel. » Je prenais un bout de mon pancake que je mangeais tout en l'écoutant. Bien sur que non, je ne voulais pas le nominer, mais j'aimais bien être comme ça avec lui. « Bah contre Arthur. Duel de beau gosse, mais la grosse barbe évincera l'autre ! » Je lui faisais un clin d'oeil, d'humeur taquine.

Je lui ai brisé le coeur. Et j'ai cru comprendre qu'en plus de ça tu avais été greffée. C'est ce qu'elle a dit l'autre soir après le buzz de je ne sais plus qui à son égard. Je suis encore moins pardonnable du coup ! J'imagine que c'est pas facile à vivre mais si elle est là c'est que ça va.
Elle veut me nominer contre Arthur et ajoute que la grosse barbe évincera l'autre. Ça dépend de quelle barbe tu parles... je ne me suis pas épilé. J'éclate de rire alors qu'Adel nous rejoins. Il me fait tellement d'effet rien que quand je le vois que je réagis quasiment instantanément. Je me mords la lèvre et bois une gorgée de jus d'orange pour me calmer, même si c'est pas ça que j'ai envie de goûter... Je le salue alors qu'il me dit que je me fais discret ces derniers temps. Enfin, il le sous entend. Plus présent que jamais oui ! Je retire mes lunettes de soleil pour retirer mon tee-shirt, le posant sur le côté je réajuste mes lunettes sur mon nez avant de prendre une grande inspiration. Calme toi Gabriel, calme toi...

Il parlait de ma greffe et que du coup il était impardonnable. Je secouais la tête positivement. « Mon nouveau coeur, tu devrais faire attention à moi quand même. » Je lui souriais. On revenait sur le possible sas entre Arthur et Gabriel. Je faisais une petite moue à ses paroles. « Je parle de la grosse barbe accompagnée de tatouage. » En gros, non Gabriel, je ne pense pas que tu reviendrais du sas face à Arthur. Déso. Adel arrivait. Je lui souriais alors, pour le saluer. Tout de suite le comportement de Gabriel changeait. Je le regardais alors. « Ca va Gabriel ? TU as un peu chaud non ? » Je riais. « Comment va notre playboy préféré ? » Demandais-je à Adel en souriant. De ce que j'avais compris sur le prime, il était au milieu de beaucoup d'histoire de crush...

Je ne rajoute rien sur le coeur d'Anastasie, ayant déjà une idée de quoi buzzer, je vais attendre d'avoir un peu d'argent pour peut-être me lancer. Elle a l'air de penser que, contre Arthur, je n'ai pas de chance de revenir. Je prend ça comme un défi. Et je serais pour l'accepter si on me le demandait.
Puis on dévie sur Adel. Ana me demandant si j'allais bien et si j'avais pas chaud. Je suis très, très chaud, dis-je en regardant avec insistance Adel pour qu'il comprenne que je parle de lui. Il me nargue ensuite d'une réflexion à mon encontre, avec Sheila. On est un trio, Adel. Il va falloir rattraper le retard. J'espère qu'il comprendra de quoi je veux parler. Il comprendra, j'en suis sûr.
Il dit ensuite avoir dormi comme un bébé, et bien moi j'ai rêvé de toi, bébé. Et de Charles aussi, soyons honnêtes.

Gabriel acceptait le défi, je pense que c'était surtout pour se donner un genre. « Tu me parais bien trop confiant. Mais bon au moins je sais pour qui voter ! » Je lui faisais un clin d'oeil. Puis je sentais la température monter entre le blond et le brun. Ca allait encore finir en coucherie tout ça. Je les observais, me faisant un peu plus discrète. Bon dès qu'ils commenceront à se prendre sur la table de mon petit-déjeuner, je partirai... Peut être.

Alors j'étais dans le top 3 de Gabriel. « Je suis flatée. » Dis-je avant de me lever et de reprendre mon plateau. Je laissais les deux garçons en tête à tête et je repartais vers l'intérieur de la maison.

J'arrive au salon extérieur je vois les autres garçons je les rejoins donc. "- Bonjour les gars. Qu'est-ce que l'on a en ce début de journée comme sujet ?" Leurs demandais-je en buvant mon café.