JOUR 12

L'ascenseur, le fameux ascenseur. Je le sentais qu'il n'allait pas sortir indemne de mes pulsions, dans cette aventure... ni de celles de Gabriel, d'ailleurs. Et bien on y est, et c'est certainement la première d'une grande lignée. Sa manière de bloquer l'ascenseur est tellement plaisante. Aucun risque qu'on soit repérés, personne n'entrera dedans. La machine sera simplement hors service. On est confinés, là dedans. Il commence alors à m'embrasser, en me murmurant à l'oreille qu'une semaine, c'était trop long. Je lui susurre alors, entre deux longs et langoureux baisers : « Beaucoup trop, même. ». Je continue alors à salement l'embrasser, je fais ça plus sauvagement que jamais, puis en même temps, je lui retire son short. Je vais prendre mon pied là, je le sens.

Il continue de m'embrasser langoureusement, et j'adore ça. Prends le contrôle Gaby, prends le contrôle, j'adore ça. Il m'embrasse le cou, il fait une trajectoire petit à petit jusqu'à ma joue. Quand il me caresse le visage avec son nez, OMG J'ADORE ! Il me murmure - à l'oreille - qu'il ne sait pas ce qu'il y a entre nous, mais qu'il aime ça. Après un soupir, je lui susurre à mon tour : « Tu me fais vibrer, j'adore. ». Je dois quand même avouer que c'est un très bon coup. Ca fait même pas deux semaines qu'on est là, et c'est déjà la troisième fois qu'on le fait. C'est bien la preuve que l'attraction est là. Il me retire ensuite mon boxer... lorsqu'il passe ses mains sur mon corps, elles me chatouillent un peu. J'adore ! Il me dit ensuite que c'est à moi de jouer. A moi de jouer ? Très bien ! J'enfile un préservatif, puis après avoir dilaté un peu l'endroit à dilater (je vous laisse imaginer de quelle manière je l'ai fait ), les choses sérieuses peuvent commencer. Comme d'habitude, lorsque je commence, je suis un peu doux, puis très vite, on augmente la vitesse. Je lui mordille le cou en même temps. Qu'est-ce qu'il sent bon, mon dieu...

Je le fais vibrer, il adore. Je souris, continuons alors de nous rendre indispensables l'un à l'autre comme on le fait si bien depuis que nous sommes entrés dans ce jeu. Il prend alors le dessus sur moi, me plaquant assez doucement contre le miroir de l'ascenseur, il prépare le terrain comme on dit. Et ça me procure déjà beaucoup de plaisir. Alors quand il s'y met pleinement, je ne peux retenir ma réaction. Je soupire en me mordant la lèvre inférieure, posant ma main gauche contre la paroi pour éviter de me cogner la tête à chaque va et vient, la droite me servant à augmenter davantage mon propre plaisir pendant qu'il s'occupe de moi. Puis la cadence augmente petit à petit, j'essaye de me redresser un peu, alors qu'il me mordille le cou et passe ses mains sur mon torse. Continue. Vas-y. Je soupire alors que nos corps ne cessent de vibrer, de plus en plus vite. Continue Coco, continue... Oh... C'est encore meilleur que les autres fois.

On est définitivement lancés. Pendant mes vas-et-viens qui se font de plus en plus rapides, je lui caresse le corps et lui mordille le cou. Ce cou, ce goût... ce corps, cette douceur... ces vas-et-viens, CES SENSATIONS ! JE SUIS A FOND ! A nous deux, on fait vibrer la cage d'ascenseur, on ne forme plus qu'un, et le confinement ne fait que renforcer le plaisir. Il prend son pied, il me demande de continuer, de continuer, de continuer. « Aaaaaah... ». Ce n'est qu'un soupir parmi tant d'autres. Alors que mes coups de reins sont de plus en plus vifs, que mon extase est de plus en plus intense, et que nos corps sont de plus en plus bouillants, de plus en plus transpirants, je fais circuler mes mains à partir de sa poitrine... ensuite, j'arrive au nombril que je chatouille un peu, je descends, encore, le bassin... puis j'arrive au fameux endroit. Il se faisait plaisir lui-même, mais j'ai envie de lui procurer un double plaisir. Je commence alors à faire des vas-et-viens, là aussi. Je gère l'avant et l'arrière comme un roi.

La chaleur augmente de façon exponentielle dans la cage d'ascenseur alors que nos corps commencent à s'embraser. Je soupire de plus en plus et commence à ne plus voir mon reflet dans le miroir tellement la buée l'a envahit. Je passe ma main dessus pour me voir, et voir Coco. Je vois le plaisir qui se dessine sur son visage, l'envie, la fougue. Nos regards se croisent et ses mains en viennent à arriver à ... l'endroit. L'endroit où mon plaisir ne peut daigner se cacher. Et dans un dernier élan voilà que le plaisir nous envahit une nouvelle fois tous les deux. Je souffle pour me calmer et je m'assied à même le sol, encore froid, de l'ascenseur. Maintenant il va falloir nettoyer.

Nos corps sont en fusion, le plaisir est procuré de tous les côtés. Je suis à fond, à fond, à fond. Je n'ai d'yeux que pour nous deux, que pour la perfection de nos actes, que pour ce moment magique qu'on remettra certainement maintes et maintes fois. J'y vais de plus en plus passionnément, je le dévore littéralement. Les sensations sont diverses et variées. Faire cela avec lui, c'est un vrai plaisir. Nos regards se croisent alors, et le moment tant attendu finit par arriver. On est synchro, l'orgasme arrive simultanément. On est aux anges. Chaque fois, ce moment est un peu plus inoubliable, un plus plus intense. Mais c'est aussi le dernier... On finit alors par s'asseoir au sol, puis Gabriel conclut en disant que maintenant, il va falloir nettoyer. « Hm... tant qu'on est tranquilles et qu'il n'y a personne, autant se poser 5 minutes, non ? ». Loin des tensions, loin de tout le brouhaha, on est tranquilles. On nettoiera l'ascenseur après. Puis je pense qu'on doit discuter sur quelques petits trucs, donc le moment est parfait.

Qu'est-ce qu'on est bien ici, coupés du monde, coupés de tout. Personne pour chercher des noises, personne pour gâcher l'embrouille avec des embrouilles qui ne valent pas la peine d'être. Juste nous deux, dans une cage d'ascenseur. « Dis moi... tu peux m'expliquer l'histoire de la mission ? ». On n'avait pas eu le temps d'en parler, donc hier, quand Arthur m'a demandé, je ne savais pas du tout quoi répondre. Donc j'ai certainement fait griller le truc. Maintenant, j'ai envie de connaître les raisons qui l'ont motivé à faire ça.

Il me parle de l'histoire de la mission, effectivement hier soir Arthur a explicitement demandé si c'était vraiment une mission ou non. Coco comme à son habitude n'a pas réussi à donner une explication claire et compréhensible, grillant peut-être ce que j'avais inventé. Bah j'ai dis ça pour qu'on arrête de nous chercher des noises à propos de ce moment passé à la radio, c'est tout. Je lui dis, sans me prendre trop la tête. T'inquiète, je rattraperai le coup. Je caresse d'une main son torse posant ma tête contre la sienne.

Il m'explique que le but, c'était qu'on arrête de nous chercher des noises avec ça... et je dois quand même avouer que ça n'a pas été une franche réussite. Même avec ça, l'histoire continue à faire jaser. Il propose alors de rattraper le coup. « Ce que je propose, simplement, c'est qu'on étouffe l'affaire et qu'on n'en parle plus. ». Les disquettes, ça me connaît, et je sais que si on ne remet plus un sujet sur la table, celui-ci finit par être oublié. « Perso, les explications avec les autres habitants sont faites... maintenant, la seule personne avec qui je dois encore discuter de ça, c'est Mona-Lisa. ». Ma mort n'a pas encore eu lieu, mais je pense que le temps l'a apaisé, et qu'on pourra aborder le sujet avec plus de douceur. « Dis moi... tu penses quoi des tensions qu'il y a dans la maison ? ». Dieu sait qu'il y en a, même si je ne crois pas en Dieu, et si je peux les apaiser, ce serait tout bénef.

J'acquiesce donc quand il me dit que ça ne sert plus à rien d'en parler. Si jamais tu as besoin d'aide le jour où tu lui en parleras fais moi signe. Il me demande mon avis sur les tensions qu'il y a dans la maison. Je pense que Brandon est mieux dehors, et que Santana devrait pas tarder à le suivre. J'espère qu'elle sera éliminée en tout cas. Je souris alors et me relève, allant chercher mon caleçon pour le remettre. Je passe le sien à Coco. Je pense que ces personnes n'ont rien compris quant au déroulé du jeu. C'est pas en faisant ce qu'ils font qu'ils auront une base solide de fans près à tous pour les soutenir. Pour ça, il faut des relations, de bonnes relations, comme celle que j'ai avec Coco. J'actionne le bouton de l'ascenseur dans le sens descente.

Il propose de m'aider le jour où je lui parlerai. « T'inquiète, je saurai gérer. ». C'est loin d'être la première fois que je lui rends des comptes à propos de quelque chose. Je suis convaincu que j'arriverai à retomber sur mes pattes. On parle ensuite des tensions qu'il y a dans la maison, et on est d'accord pour dire que Gabriel et Santana seraient mieux en dehors de la maison. « Les histoires tournent autour d'eux et Victoria... même si je les aime bien, c'est un peu le noyau pourri de la maison. ». Ce n'est que la vérité : Brandon a été exclu, et hier, elles sont restées toute la journée dans leur lit. Résultat : on a eu une ambiance correcte. Je remets alors mon caleçon, puis il avoue que ces personnes n'ont rien compris au déroulé du jeu. « Après, si ça fonctionne, tant mieux pour elle... mais sur le long terme, je ne sais pas. ». Il remet ensuite l'ascenseur en marche dans le sens de la descente. « En tout cas, merci pour tout le plaisir que tu m'as procuré. ». On arrive à notre étage, donc on descend en oubliant complètement de nettoyer, et c'est parti pour de nouvelles aventures.