Jour 8

En l'embrassant, je constate rapidement qu'il a mauvaise haleine. Étant l'un de mes plus gros turn off, j'essaye tout de même de rester transparente face à la situation, mettant ça sur le dos de l'alcool. Je me mets ensuite à caresser son pénis et je me rends compte qu'il n'est vraiment pas aussi gros qu'il le laisse entendre, puis il prend ensuite la fuite sans rien dire. Je suis une fille assez expressive du visage et il a dû se sentir complexé, je ne sais pas... Ça ne me surprendrait pas du tout qu'un gars comme lui soit embarrassé pour ce genre de chose en tout cas. Heureusement qu'il ne se soit pas introduit en moi d'ailleurs !  De plus, je n'hésiterai pas à le gifler à nouveau s'il entend à me faire chier pour vrai. J'avais entendu dire que c'est un salaud de la pire espèce mais je ne le pensais pas capable d'aguicher une fille pour mieux la berner même avant l'acte. Je m'endors finalement avant d'avoir repassé ce moment what the fuck dans ma tête. Je ne suis pas fière de moi mais je me satisfais au moins en me disant que je ne suis pas allé jusqu'au bout avec lui et que ce n'est certainement pas moi la pire dans toute cette histoire.

J’arrive dans la chambre, tout le monde dort déjà. Je rejoins le lit d’Arthur, presque par réflexe. Je retire ma robe en la faisant tomber délicatement sur le sol, rentrant sous les draps en sous vêtements. J’ai chaud, je suis toujours jalouse, mais j’ai qiand même envie de dormir avec lui malgré tout. Alors même s’il me tourne le dos, je me rapproche de lui et enlace son ventre de mon bras, la tête tout près de sa nuque. Je m’endors moi aussi, sans trop de difficulté, crevée.