Jour 48

Je me réveillais avec une envie de faire le petit-déjeuner avec tout le monde. Quand je n'étais pas au top de ma forme j'adorais faire des choses pour les autres. Pourquoi ? Bonne question ! Mais l'appel de la Voix me fit sauter du lit un peu plus vite que prévu. Je quittais alors la chambre.

Après être parti chercher quelques bougies au cellier, Olaf - qui est en peignoir - arrive dans la love room, les dispose et les allume... une ambiance cosy se créé... et il s'installe sur le lit, comme pour attendre.

On s'était clairement donné rendez-vous ici, Olaf et moi. Je rentre donc dans la love room et remarque alors des bougies disposées ça et là dans la pièce, et vois que le bel Allemand est en peignoir sur le lit. « On vient de passer au niveau supérieur ? Je dis face à cette ambiance luxuriante qui ne nous ressemble pas. Je m'approche ensuite de lui, montre sur le lit et après l'avoir délicatement embrassé lui demande : J'espère que tu es nu, en dessous de ce peignoir ? ».

Cette ambiance est tellement bien préparée. Il serait dommage qu'un lapin soit posé... puis finalement, ce n'est guère le cas. Hayden se ramène. Il est tellement craquant. Olaf a envie de lui arracher ses vêtements. Ce soir, il est prêt à tout. « Vitesse supérieure. ». Ce ne sera pas dans un placard, pas dans une douche, pas dans une ferme... en bref, pas dans un lieu insolite, mais bel et bien dans un lit. La simplicité est parfois la meilleure chose. Il s'installe alors sur le lit et embrasse Olaf qui - de son côté - commence à lui caresser le cou. Cou habité par cette barbe fine et précisément taillée. Cou qui virilise totalement le britannique. « Surprise. ». Nu en dessous du peignoir ou non ? À toi de le découvrir Hayden.

Il me caresse le cou entre deux baisers et lorsque je lui demande s'il est nu, il me répond que c'est une surprise, je décide alors de le faire basculer à la renverse avec un mouvement vif de la main et de l'allonger sur le lit. Je m'installe au dessus de lui, assis sur le bas de son ventre, puis je souffle alors en portant ma main vers le noeud de son peignoir : « Ca tombe bien, j'ai toujours aimé les surprises ». Je défais le noeud d'un seul coup, et laisse planer quelques secondes de suspens avant de retirer le peignoir définitivement. Finalement, il s'avère qu'il est vêtu du plus simple appareil, un sourire mutin se dessine alors sur mon visage. « Et certaines surprises sont vraiment meilleures que d'autres » je dis tandis que ma main se dépose sur son entre jambe et que je me penche à nouveau jusqu'à lui pour l'embrasser. Je profite de chaque baiser, laissant mes lèvres effleurer les siennes avec plus de plaisir à chaque fois. Ma langue s'immisce peu à peu dans nos bisous, et ma main se laisse aller à quelques vas et viens réguliers. « Il y a des surprises meilleures que d'autres ... » je répète alors, comme à moi même, entre deux souffles.

Il adore les surprises... et ça, Olaf l'a bien compris. Ce soir, le baraqué aux yeux verts ne fait par les choses à moitié et fait tout pour satisfaire son gros gourmand. Cette soirée - comme chaque soirée, comme chaque instant, comme chaque moment - se doit d'être inoubliable. Lorsqu'Hayden allonge Olaf et s'assoit sur lui pour ouvrir le cadeau qui s'offre à lui, l'allemand semble vidé. Avec Hayden, il y a quelque chose qu'il n'y a pas avec les autres. Il a ce magnétisme. Il finit alors par voir la splendeur et par dire que certaines surprises valent mieux que d'autres. « La récompense ou la punition. ». Peut-être aimerait-il une petite punition... mais il a l'air plutôt discipliné et connaisseur, donc Olaf le laisse faire sans broncher. Il l'embrasse alors avec un rythme de plus en plus fort... à l'image des battements de son coeur. Pendant ce temps, sa main traverse - tout en caressant - le torse d'Hayden... puis finit par arriver à son entrejambe. Le britannique répète sa phrase... et en touchant cette immense peau, il ne peut qu'acquiescer. « Les belles surprises. ». Complètement en dehors des draps, Olaf joue en même temps qu'Hayden. Qui va remporter la partie ? Ce n'est pas un concours, donc ce détail est loin d'être important. La respiration des deux hommes se veut de plus en plus saccadée. La concentration et le plaisir sont grands.

Alors que nos actions se synchronisent et que sa main parvient à mon entre-jambe, il me demande si je préfère la récompense ou la punition. Je le regarde avec une flamme dans le regard qu'il m'est rare d'embraser mais qui prend finalement feu ce soir plus que n'importe quel autre. « Qu'est-ce que je mérite, selon toi ? », je lui lance comme un défi alors que nos respirations se font plus fortes et que mon coeur accélère de plus en plus. Va-t-il juger que je dois être récompensé, ou bien puni ? Suis-je bon ou mauvais ? Je l'embrasse à nouveau et mord sa lèvre inférieure pour ensuite laisser glisser ma langue le long de son cou et sur le haut de son torse, et alors, je sens que sa respiration se saccade peu à peu, je me redresse, arrive jusqu'à son oreille et le provoque ensuite : « Quoi, c'est tout ce que tu as ? ».

Un incendie se déclare dans la love room... non pas un incendie au sens propre, mais un feu grandissant dans les regards des deux hommes qui ne cessent de s'embrasser en laissant leurs simples mains faire le reste. Hayden dit alors que c'est à lui de décider s'il mérite une récompense ou une punition. Olaf ne dit rien... le britannique verra de lui même. Ils continuent à échanger tout en s'embrassant. Ce sentiment de partage est tellement beau. C'est quelque chose que personne - à part eux - ne peut comprendre. Ils sont uniques, et c'est ce qui fait leur force. La respiration d'Olaf se veut de plus en plus forte au contact du corps fin et musclé du britannique... puis celui-ci décide de le provoquer. « Punition. ». Il l'a cherchée. Olaf arrête alors ce qu'il faisait... puis il plaque Hayden afin de l'allonger sur le ventre... toujours au dessus des draps. Une fois que la position est imposée, les choses sérieuses se font. Olaf prend le contrôle des choses et y va de plus en plus fortement tout en constatant que ça plaît à Hayden grâce à sa main droite. Le britannique ressent-il la violence ? En tout cas, Olaf fait tout pour. La douceur a laissé place à la brutalité. La lente sensualité a laissé place à la bestialité... et c'est ce qui fait toute la différence. Preuve en est, les deux hommes finissent par avoir un orgasme en même temps. Ils continuent alors encore un peu... puis ils lèvent peu à peu cette fameuse punition.

Olaf n'aime visiblement pas la provocation et à peine ai-je fini ma phrase qu'il décide donc de passer par la case punition. Un étrange rictus se dessine alors sur mon visage, partagé entre satisfaction et envie, vas-y Olaf, montre moi ce que tu as dans les tripes. Il me prend et me retourne littéralement contre le matelas, mes doigts s'agrippent aux draps et Olaf s'immisce à l'intérieur de mon corps, il accélère, va de plus en plus vite, de plus en plus violemment. Ma respiration se fait saccadée, brutale, et je ne peux m'empêcher de relâcher quelques gémissements par moments. Je me mords la lèvre inférieure et fini même pas saigner légèrement, mes mains serrent les draps si fort qu'elles les froissent, Olaf ne s'arrête pas jusqu'au moment fatidique, ou lui comme moi avons notre orgasme dans le même laps de temps. Finalement il se retire après deux ou trois allers et retours supplémentaires, et je m'allonge à côté de lui en reprenant ma respiration. J'ai encore du mal à inspirer, et d'autant plus de mal à expirer. Lorsque je peux finalement prononcer quelques mots, je souffle entre deux cafouillage dus à l'intensité de l'acte qui vient de se terminer : « Ok ... Je retire, t'avais beaucoup plus à offrir que prévu », et ça, c'était une belle surprise, très belle surprise même. « Tu devrais continuer de me surprendre comme ça plus souvent, j'adore, je rajoute ensuite, avant de terminer par : Enfin ... Si tu en es capable, bien sûr ». De la provocation, toujours plus de provocations. Et si les punitions ne me déplaisaient pas, finalement ?