Jour 42

(putain, j'arrive enfin à mettre un titre au topic)
Olaf se réveille... mais il voit qu'Hayden dort paisiblement. Donc au lieu de se lever, il décide tout simplement et tout bonnement de l'observer. Il est tellement mignon...

J'ouvre les yeux dans le lit d'Olaf, toute la semaine j'y ai dormi tranquillement à ses côtés. Je vois que le bel allemand me regarde lorsque j'ouvre les yeux. « Grasse matinée ? » je lui demande avec un léger sourire tandis que ma main enlace sa hanche.

Hayden est vraiment beau quand il dort. Olaf se demande bien de quoi il est en train de rêver. Peut-être de lui... peut-être des pâtes qu'il a mangées la dernière fois qu'il en a mangées... peut-être du pays des licornes. Toutes les hypothèses sont bonnes à prendre. Le britannique se réveille alors et constate que l'allemand l'observe avec amour et tendresse. Premier regard de la journée... Olaf est de bonne humeur. La présence vivante d'Hayden change totalement de celles de Shiva, Vânia et Allan qu'il a presque subies cette semaine. « Toujours en ta présence. », chuchote-t-il en lui caressant les cheveux. Depuis quelques jours, les deux hommes retrouvent ce contact perdu pendant des semaines et des semaines... et ils ne comptent plus le perdre.

Les yeux d'Olaf dégagent des sentiments doux que je n'aurais soupçonné chez lui la première fois que je l'ai rencontré. Il me regarde avec délicatesse et j'en profite pour resserrer l'étreinte de mon bras autour de lui. Il souffle qu'avec moi il ferait des grâces matinées tous les jours et un léger sourire se dessine sur mon visage alors que je viens déposer un léger baiser sur ses lèvres. « Et ça aussi, toujours ? ».

Hayden enlace Olaf autour de lui. Il le prend avec amour, c'est tellement bon. Le fait qu'il n'y ait pas qu'une simple amitié entre eux deux est flagrant... mais malheureusement, ils ont une grande fierté. Il n'a peut-être pas les yeux clairs... mais son regard arrive tout de même à être perçant, et étrangement, Olaf parvient à briser sa carapace avec lui. Il finit alors par déposer un baiser au creux de ses lèvres. « Peut-être. ». L'allemand ne ferme pas la porte. Il voit un peu où Hayden veut en venir... mais le problème, c'est que d'autres personnes dorment dans cette chambre. Il lui chuchote alors à l'oreille : « Un endroit ? »... pour avoir de l'intimité.

Lorsque je lui demande si nos baisers pourraient eux aussi se prolonger comme nos grasse matinées, c'est à dire pour toujours, il se contente de répondre un simple peut-être et je recule mon visage avec une moue sur le visage et en arquant un sourcil. Lorsqu'il me demande si on ne peut pas trouver un endroit plus intime, je me contente de m'approcher de lui en collant mon corps contre le sien, je glisse doucement ma main dans son caleçon. « Avec un simple peut-être je ne vais nul part » et je le regarde avec un léger sourire sur le visage.

Les visages des deux hommes sont proches, à une immense proximité, prêts à fusionner l'un et l'autre... puis finalement, à l'entente du peut-être, Hayden décide de se décaler. Décidément, il est féroce. Cette phrase ne lui a pas plu. Olaf aime la difficulté. Va-t-il s'en rajouter ? À lui et lui seul de décider. « D'accord. », lâche-t-il alors que le britannique pose sa main dans son caleçon. La tension devient insoutenable. Il pensait faire attendre un peu plus Hayden. « Oui. », lâche-t-il avant de le prendre par le bras pour aller ailleurs.

Le simple contact de ma main avec son corps semble l'éveiller d'un seul coup et il me prend par le bras pour m'emmener en dehors de la chambre, là ou on sera isolé de la maison, seul à seul.

Je me réveillais mais j'entendais des bruits suspects venir d'Hayden et d'Olaf. Je restais sous ma couette sans bouger un cil, attendant que cela se termine. Ils quittèrent finalement la chambre. Je me levais alors, poussant un soupire de soulagement et je quittais la pièce.