Jour 25

J'avais été attiré par Eden assez tôt dans le jeu, je l'avouais volontiers. Et si je ne me serais probablement pas retourné sur lui dans la rue, ne fréquentant normalement pas forcément ce genre de personne dans la vie réelle, il était certain que cela aurait été du gâchis. Alors qu'il me le promettait, mes lèvres capturaient rapidement les siennes tandis que mon corps faisait légèrement pression sur le sien, mes mains venant longer ses biceps alors que mes bras se nouaient bientôt derrière son cou. « Je te le promets aussi. » répondis-je finalement entre deux baisers avant d'ajouter « (...) je suppose que la loveroom n'est pas disponible ? » Mes prunelles jonglant entre son regard et une caméra non loin. A croire qu'il allait réellement falloir virer Olaf du jeu pour pouvoir en profiter un minimum.

J'ne peux pas prétendre être un romantique au fond, mais il y a des regards plus parlant que des mots. Et le mien est amoureux d'Emile, au moins pour ce soir. De lui et son air supérieur, de lui et son regard intimidant. De mes bras, je le serre sans doute un peu trop fort. C'est que j'sais qu'il peut vite prendre la fuite, se faufiler. On l'a déjà expérimenté plusieurs fois. Nos baisers sont fougueux, aussi intenses que la discussion qu'on venait d'avoir. « Olaf y campe sûrement.» Je roule des yeux dans un petit rire, me mordant la lèvre inférieur. « Et j'ai cru comprendre que tu étais plutôt du style traditionnel.»

J'avais bien envie de rester dans les bras d'Eden pour le reste de la nuit, je ne le cachais pas. Et alors que je sentais son corps se serrer un peu plus contre le mien, un long frisson parcouru mon épine dorsale. Foutu Olaf. Il est vrai que je n'étais pas quelqu'un de particulièrement aventureux, mais pour le coup, je crois que mes pulsions étaient un peu plus fortes que moi. « J'ai envie de toi Eden. » et je n'avais plus peur de le dire, ni même de l'affirmer. Là, ce soir, je le voulais lui, et je ne comptais pas m'enfuir, pas cette fois. Mes lèvres glissant dans son cou sur son torse, défiant même l'eau quelques instants avant de remonter sur ses lèvres, en quelques mouvements et voilà que je l'intimais à se retourner, son dos se plaquant contre mon corps alors que mes mains parcouraient maintenant son torse, mon souffle se dissipant sur sa peau.

J'suis légèrement surpris par sa réponse. On laisse tomber les traditions, c'est pas pour me déplaire. Ce goût de risque, de nouveauté. En quelque sorte ce soir, j'constituerai une première fois pour Emile. Le savoir me rend complètement dingue, les sensations que me procurent ses lèvres sur mon cou se décuplant largement. J'me retourne finalement, lâchant un long soupir qui traduisait les frissons que me procurait le contact de nos deux corps. A force de persuasion, j'réussi à bouger l'un de mes bras pour m'emparer de l'une de ses mains, prenant un tant soit peu le contrôle. J'invite sa main à descendre à mon buste, excité et à la fois frustré de ne pas pouvoir croiser son regard.

Je pouvais sentir la chaleur s'éprendre de mon corps et ce malgré la légère fraicheur ambiante, bercée par l'obscurité ambiante. Il était pris dans mes filets, et n'avais plus aucune chance de s'échapper. A vrai dire, je n'étais pas certain qu'il ait la moindre envie de s'enfuir. Alors, lorsque celui ci guidait l'une de mes mains à descendre le long de son torse, celle ci docile, se laissait faire alors que l'autre venait emprisonner sa mâchoire pour le forcer à tourner un peu la tête pour m'embrasser. Là, mes doigts plus aventureux qu'à leur habitude glissèrent sous le bout de tissu du jeune homme pour venir doucement réchauffer le point culminant de cette soudaine chaleur. Je pouvais sentir son souffle s'accélérer à chacune des caresses alors que je faisais rapidement glisser le dernier bout de tissu recouvrant son corps, le long de ses jambes sans réellement lui demander la permission.

Un sourire de satisfaction qu'Emile ne peut pas vraiment desceller nourrit mon visage lorsqu'il laisse sa main faire. Je profite de ses caresses de sa main plutôt experte en la matière, je dois bien le concéder. La tête légèrement balancée en arrière, j'pousse même quelques soupirs de satisfactions qui viennent heurter Emile qui en profite pour me voler quelques baisers. Il m'ôte finalement le seul vêtement qu'il me restait encore sur moi. Profitant encore quelques instants de ce moment privilégié, j'reprends ensuite le dessus, me tournant face à lui pour venir le bloquer contre la bordure de la piscine. Je rapproche mes lèvres des siennes, laissant un petit moment de blanc, avant de m'en emparer littéralement. L'une de mes mains glisse le long de son torse parfaitement sculpté avant de venir jouer avec son élément viril.

Je pouvais sentir le corps du jeune homme vibrer sous mes caresses, alors qu'il reprenait rapidement le dessus, inversant nos positions, l'une de ses mains glissant sur mon torse alors que mes doigts se nouaient à ses cheveux. Bientôt, mon corps ne tarda pas à réagir à ses caresses alors que quelques soupirs s'échappaient tout contre ses lèvres. Après quelques instants, j'inversais à nouveau les positions, et m'emparais lentement du corps du jeune homme, déposant de doux baisers dans son cou alors que mon corps s'articulait en parfaite synchronisation avec le sien. Mon palpitant loupait même quelques battements ici et là alors que mon sang n'était plus que lave s'écoulant dans mes veines.

Emile tient à rester l'élément dominant. Je n'ai droit qu'à quelques courtes secondes de maîtrise avant qu'il ne reprenne le dessus. A vrai dire, je n'ai même pas l'envie de me débattre. Je me laisse faire, bien trop emporté par ce merveilleux supplice que constituent ses lèvres posées à mon cou ou encore ses mains quelques peu froids qui parcourent mon corps pour contester quoi que ce soit. Nos mouvements de bassins synchronisées sont les prémices d'une soirée que j'deux percevoir comme réussit. Je laisse une main tirer son maillot pour finalement l'enlever, bien trop de teaser pour faire preuve d'une patience supplémentaire. Mon regard de braise croise le sien, amoureux et bestial. Je lui susurre un petit quelque chose à l'oreille dans un souffle chaud. « It's time to play the game » Je lui mords ensuite avec une certaine violence la lobe de son oreille.

Je n'aurais pas pensé que tout irait aussi loin ce soir là, d'autant plus lorsque l'on connaissait mon manque cruel de goût pour l'aventure, pour le danger. Oui, d'une manière ou d'une autre, le jeune homme me mettait en danger ce soir là, m'obligeait à essayer de nouvelles choses. Et alors que le dernier bout de tissu s'échappait à son tour, je prenais définitivement possession du jeune homme, l'attente devenant bien trop compliquée à gérer. Ce soir là, il ne serait qu'à moi. Et après de chaleureux ébats et un plaisir partagé, nous regagnons ensemble la chambre pour aller nous coucher, l'un près de l'autre.

**Contenu sponsorisé**

» Jour 17 (Jour 1 après élimination)
» Jour 34
» Jour 28
» Jour 29
» Jour 31