Jour 22

Avec Hayden, qui est en plein inconscient, Olaf arrive enfin à la love room. Ce n'est pas trop tôt... même s'il est agréable à toucher, et même si l'allemand est costaud, le britannique n'est - quant à lui - pas très léger. Il marche - en le tenant toujours par les hanches - jusqu'au lit. Une fois arrivé devant celui-ci, il l'allonge dessus. « Voilà. ». Bien évidemment, après l'avoir posé sur ce doux matelas, il le regarde avec un air protecteur, le couvre et l'embrasse sur le front. « Bon dodo. ». Tout le temps qu'il sera comme ça, il s'occupera de lui. En attendant, il le laisse en paix et sort. Il veille - quand même - à bien fermer la porte derrière lui. Il serait bête qu'il soit dérangé par un habitant mal intentionné.

Ça serait bête effectivement.

J'entre dans la Love Room et voit que l'anglais y a encore établit demeure alors qu'il y est seul. Manque de respect c'est moi qui vous le dit. Ça se croit tout permis. Entre l'anglais et l'allemand on a fait le tour.
Putain bande de connards. Je sors en claquant la porte en espérant l'avoir réveillé. Que son ours ne se pointe pas ou je lui tond sa fourrure et lui fait bouffer en lui parlant italien.

C'est encore moi. Je dépose, de la même manière que les pétales de roses qu'on jette aux mariés à la sortie de l'église, le foin/la paille que j'ai été cherché spécialement pour lui à la Ferme. Tiens, tu voulais un nid douillet, c'est ton allemand qui sera content. Je repars comme si je n'étais pas venu ici, laissant par mégarde bien sûr une des chemises d'Albéric qui trainait par terre dans le couloir. Oups  
Y a pas d'animation ici en ce moment, on va en faire un peu. Et ça sera toujours plus subtil que si c'était Jambe de Bois qui s'en chargeait.