Jour 21

Très bien aussi. Comme toujours quand elle dort avec moi. Je refais quelques longueurs dans la piscine alors que personne n'a l'air de vouloir me rejoindre. L'eau est bonne vous savez ?

Shiva nous informait alors que l'eau de la piscine était à une bonne température. Je m'approchais de l'eau, sans retirer mes vêtements, et je m'approchais du bord avec de m'asseoir dessus et de laisser mes jambes entrer dans l'eau. Je regardais alors Shiva. « La température n'a pas baissé depuis qu'Emile est parti ? » Allez, un pique, mais cela restait bon enfant !

Je souris alors qu'elle s'approche de l'eau pour y faire tremper ses jambes. Non pas que je sache. Allez qu'est-ce que je disais ?
Je me rapproche d'elle pour la tirer vers moi et la faire glisser dans l'eau. Là elle vient d'augmenter par contre.

Je le fixais alors qu'il venait me porter contre lui pour me faire entrer dans l'eau avant de dire que la température avait augmenté. J'étais tout contre lui, ma combishort blanche trempée. Il m'énervait à toujours me faire craquer comme ça. Je finis par baisser mes armes et un réel sourire s'emparait de mes lèvres alors que mes joues rosissaient un peu. « Tu sais que celui qui joue trop avec le feu risque de se brûler ? Ca te fait pas peur ? » Dis-je en le regardant dans ses yeux que j'aimais tant.

Je souris alors que je rapproche mon corps du sien. Passant ma main pour repousser une mèche de ses cheveux, plongeant mon regard dans l'univers qu'elle abritait. Celle qui joue avec le feu ici, c'est toi Vânia. Tu le sais, que je lui chuchote à l'oreille, parce que je sais que ça lui fait de l'effet. Je l'embrasse avant de me reculer un peu. Tu ne la trouves pas chaude toi ?

J'eu des frissons lorsqu'il me chuchotait à l'oreille de sa voix grave et chaude que c'était moi qui jouait avec le feu, et pas lui. Je restais collée contre lui, appréciant chacun de ses contacts, bien que brûlant. « Tu penses que c'est toi le feu ? » Je lui faisais un petit sourire malicieux. De mon côté, le feu c'était plus moi. Mais il ne me connaissait pas encore assez pour le savoir. Je prolongeais son baiser avant qu'il ne me demande si je ne la trouvait pas chaude. Je passais mes bras autour de son cou, et je venais glisser mes jambes autour de sa taille, collant un peu plus nos deux corps. « Un peu trop même. » Je lui souriais et je revenais l'embrasser.

Je me faisais chier. Et comme un enfant qui s'ennuie, je me sentais obligé de faire des bêtises. Je passe alors à la cuisine où je prends une boite d'oeufs avant de me diriger vers la piscine où sont présents un bon nombre de candidats. De toute façon, il y a toujours un groupe qui se forme quelque part et rien autour. Je m'empare des oeufs et commence à les jeter sur les candidats en espérant faire péter un câble à l'un d'entre eux. « Tremblez bande de gueux, les oeufs c'est bon pour les cheveux ! » C'est rigolo, en tout cas moi je rigole tout seul comme un con.

Je ne réponds pas à sa question qui est pleine de sens. Je me méfie de toi Vânia, comme de tout le monde ici. Je suis venu seul et ça je ne l'oublie pas. Alors qu'elle colle son corps contre le mien, l'envie irresistible de faire ce que vous savez envahit mon corps. Il y a du monde. On ne peut pas. Enfin, je pense pas qu'elle soit d'accord. Personnellement ça ne me dérangerait pas. Mais mes pensées sont chassées de mon esprit à coup d'oeufs que je me prend sur le coin de la tête. Un autre allant se loger pile sur le front de mon Astre lui offrant un maquillage dés plus naturels et collants. Je me retourne alors que j'entend un rire de débile. C'était Jambe de bois. S'tu veux faire une omelette demande à Olaf il crie aussi fort qu'une poule. Casse toi de là connard ou je vais m'énerver.

Bon puisqu'on se fait chier, que Achille lance des oeufs. Autant faire chier les autres aussi. Je commence à jeter de l'eau sur les autres et les arroser le plus possible. Stéroïdeman et la rousse doivent ressembler à des canards mouillés, mais bon c'est pour avoir vu des horreurs devant moi. « Vous arrêtez pas de dire qu'il fait chaud. Me dites pas merci. » Puis je sors de l'eau. Parce que j'ai fais ce que j'avais envie de faire. « T'as pas une autre idée pour faire chier les autres ? » Je posais la question à Terminator, lui il avait forcément des idées.

Shiva finit par me dire qu'on ne pouvait pas, à cause des habitants autour de nous. Bien sur que non on ne pouvait mais je souriais, touchée d'un côté que à chaque fois que l'on était en contact il avait envie de moi. Je posais un baiser dans son cou jusqu'à ce que je recoive un oeuf en pleine tête. Sur mon front. Je restais figée quelques instants puis je descendais me remettant sur mes jambes. Je tournais la tête et je voyais Achille explosé de rire. « Rigole, rigole... Tu connais pas la Vânia qui se venge ! » Dis-je amusée. Oui, ça me faisait plus rire qu'autre chose. Finalement Maël arrivait dans l'eau et nous arrosait. Euh... Comment te dire qu'on est déjà mouillé ? Je regardais alors le métisse. « Merci Maël pour cet acte inutile. Va falloir prendre des cours pour faire chier les autres. » Je riais avant de me mettre sous l'eau pour m'enlever le jaune d'oeuf.

« C'est de vous tous que je vais faire une omelette ! » lâchai-je à Shiva avant de lancer mes derniers oeufs, triste, j'en ai plus. Mais Maël prend le relais et pousse les candidats à l'eau, je ris de plus belle avant que ce dernier me demande si j'avais pas une idée pour faire chier les autres. Je hausse les épaules. « Je me suis toujours demandé si le matelas de Vania pouvait flotter sur l'eau.. » Bah quoi, j'ai décidé de me mettre à la physique et de tenter des expériences.

Très vite j'entendais parler Achille de mon matelas et de l'eau. Ah non hein ! Je sortais de l'eau en vitesse. « Achille t'as pas intérêt à faire ça... Vraiment... » Hey je dormais quand même dessus depuis le début. Le lit de Shiva était trop petit pour nous deux et puis la love room était sans arrêt occupé. Laissez moi mon dernier petit confort que j'ai dans cette maison, par pitié !

J'me réveille d'un profond sommeil comme la belle au bois dormant. Le jardin s'est un peu vidé depuis. J'entends néanmoins Achille dire qu'il fera de nous tous des omelettes. « Si tu peux le rêver, tu peux le faire. » Signé Walt Disney lui même, ça en impose quand même. Du coup, j'comprends rien à ce qu'il se dit, mais j'entends matelas et Vânia, du coup. « J'en suis. »

Et vlà l'autre débile qui nous ... jette de l'eau. Mec ça fait depuis ce matin que je suis dans la piscine. Et après gars tu t'étonnes d'être nominé parce tu n'as pas trouvé le secret de Manu ? Pardon je ris. Non vraiment j'ai presque pitié, mais c'est pour l'équilibre du Monde. Il y a des gens doués, d'autres non. Tel est le prix à payer.
Achille soumet alors l'idée de s'en prendre au matelas de Vânia. Je ne comprendrai jamais pourquoi ils sont venus ici. Quel est l'intérêt ? Et pourquoi a-t-il eu autant de votes lors de notre nomination ?
J'offre tout de même un clin d'oeil à Eden pour sa magnifique citation.

Vania n'a pas l'air emballé. Il faut pourtant savoir sacrifier les intérêts personnels pour le bien du collectif. « C'est pour la science Vânia ! Tu veux pas faire avancer la science ? » C'est important de connaitre toutes les lois de la physique. Alors expérimentons. Eden me dit que si je veux faire d'eux des omelettes, si je peux le rêver je peux le faire. Pour le matelas c'est pareil. Et il a l'air plutôt d'accord pour tenter l'expérience. « Bon bah let's go alors ! Qu'on m'appelle Newton ! » dis-je en me dirigeant vers la chambre de Vânia.

Il était vraiment prêt à expérimenté la chose. Mon premier réflexe fut de courir vers ma chambre, passant devant les garçons, qui me suivaient de près ceci était dit.

Je regarde Eden. Est-ce qu'il a lui aussi l'intention de partir de la piscine ? Je continue de nager, évitant les coquilles d'oeufs qui flottaient et me souvenant qu'Olaf aussi était encore là. Je crois que je ne vais pas tarder à partir.

Perso, j'me vois comme le gars qui fait les notes de l'expérience, l'intello du groupe. Je suis le reste, au calme, puisqu'ils ne méritent que je cours pour eux de toute manière.

Tant de questions, tant d'interrogations, tant de mystères qui vont de ce bas être résolu. Le matelas de Vânia flotte t-il ? Toutes ces questions vont bientôt avoir une réponse, je tremble d'excitation, le suspens est à son paroxysme ! En compagnie de Maël je porte le matelas, Vania s'étant installée dessus. Je m'approche de la piscine. « Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'humanité..  » dis-je avant de jeter avec Maël le matelas dans la piscine avec Vania dessus.. et.. « Eureka ! Il flotte ! » C'est une véritable découverte je n'en crois pas mes yeux ! Je sers tout le monde dans mes bras, limite prêt à pleurer de joie ! « Et si je saute dessus ? » Ni une ni deux j'essaye, le matelas vacille, mais reprend son équilibre. « C'est incroyable ! » Il supporte même mon gros poids. Le plus beau jour de ma vie.

Ils m'amenèrent tous les deux tranquillement vers la piscine. Achille se prenait d'ailleurs réellement pour un savant fou avant de jeter le matelas dans l'eau, moi dessus. Je m'accrochais au drap, de peur de tomber. Finalement je l'entendais s'exclamer sur le fait que oui il flottait. Je levais les yeux au ciel. Comme si tu ne le savais pas. Puis il se décidait à venir me rejoindre en s'élançant sur le matelas. J'eu peur de tomber mais finalement il ramenait l'équilibre. « On pourrait presque refaire la scène de Titanic ! » Je riais, essayant de me relever pour voir si je tenais l'équilibre. CHose dont j'avais un peu de mal.

Maël nous rejoignait et voilà que notre navire commençait à couler un peu. Le jeune métisse m'accusait d'ailleurs en me disant que je devais faire un régime. Je prenais un air choqué. « Mais je suis toute maigrichonne, c'est pas gentil de dire ça ! » Je faisais une mine boudeuse puis je remarquais qu'il était au bord du matelas. Je prenais un peu d'élan, et je venais le pousser. Plouf, plus de Maël. « Et toi tu devrais faire plus d'abdos pour rester à bord ! » Je riais.

Non mais déjà de où est-ce qu'elle avait le droit de me pousser. Je n'étais pas du tout d'accord avec ça. Je décidais de remonter sur le matelas, sauf que j'avais du mal, je décidais de m'accrocher de Vania pour l'attirer avec moi vers l'eau. « Et toi tu ne devrais pas crier victoire trop vite madame je bouffe comme quatre. » J'avais ce petit sourire enfantin sur le visage, désormais il n'y avait plus que Terminator à bord du navire, comme quoi c'était peut-être un signe son surnom.