Jour 17

Après sa petite routine du matin, Olaf entre dans la cuisine, encore très énervé par rapport à hier soir, et il y croise Emile. N'ayant pas faim, il s'installe. « Bonjour. », lâche-t-il, simplement. Dans le fond, l'asiatique français n'a rien fait de mal, donc Olaf n'a aucune raison de lui en vouloir. « Ca va ? ». Il faudrait espérer...

Manu qui ronfle trop ? « Qui ? », Olaf n'est toujours pas conscient de son existence... et si on ne le présente pas, il ne le sera probablement jamais. Cela fera certainement une cible facile pour les prochaines nominations dont il est le maître... mais peut-être préférera-t-il mettre quelqu'un qu'il connaît déjà un peu trop. D'ailleurs, Emile lui demande s'il s'est remis de ses humeurs d'hier. Le visage de trois mètres de long de l'allemand en dit long sur la situation, non ? « Non. Soif de vengeance. ». Les choses sont claires. L'aventure de certains deviendra un calvaire, dorénavant. Ils ont viré le plus grand allié d'Olaf, son pilier de l'aventure... maintenant, qu'ils se préparent à voir une machine de guerre. Et Emile va surement devoir choisir son camp, hélas.

La vieille peau qui sert de bouche trou casting pour la prod ? Avec ce résumé là, Olaf se souviendra très certainement de lui. Il peut remercier Emile de l'avoir si bien guidé. « D'accord. ». Il a donc officiellement toutes ses chances de se retrouver dans le SAS, le vieux. Il est aussi vrai qu'Olaf n'a qu'un souhait après le départ de son plus fidèle allié ici : le venger... et les choses risquent de se faire très vite, bien plus vite que tout le monde ne pourrait le penser. « Pas toi, déjà. », répond-il alors qu'Emile lui demande qui sont ses cibles. Si il veut des noms, il va falloir qu'il soit derrière Olaf et qu'il prouve qu'il est de son côté. Là, c'est une misère non négligeable qui s'apprête à être pratiquée sur certains habitants... et ses alliés doivent prouver qu'ils le sont vraiment. Autrement dit, bonne chance Emile. « Hayden, pour toi. », lâche Olaf face caméra. Il est certainement en train de regarder le live 22h/24 derrière son ordi, dans sa chambre d'hôtel, située en plein Paris.

J'arrive dans la cuisine tout sourire. Je suis revenu, sans être passé par la case les candidats choisissent de me garde ou non et maintenant j'attends plus qu'une chose : ma vengeance. Malheureusement ce ne sera pas pour cette semaine vu que c'est Olaf qui a les pleins pouvoirs. J'arrive alors dans la cuisine où je le retrouve lui et Emile. « Salut ! » lâchai-je d'une voix toute joyeuse et toute contente avant de me diriger vers le frigo pour sortir des oeufs. « Alors Olaf tu comptes la jouer destruction de grosses têtes ou tu comptes t'assurer ton retour ? » Dans le second cas il nominerait très certainement Emmanuel et Anil, qui disons le, ne servent pas à grand chose ici.

Emile se contente - finalement - de la réponse qu'a fourni le brun ténébreux. Savoir que sa place n'est pas en danger est très certainement la seule chose qu'il voulait savoir. Olaf est bien trop occupé à réfléchir à ses plans pour venger Hayden... et c'est bien mieux comme ça. Alors que l'asiat français se prépare à partir, voilà qu'Achille arrive. « Bonjour. ». Il est joyeux, ça fait plaisir à voir. Olaf s'est rendu compte - cette semaine - qu'il n'avait pas foncièrement un mauvais fond, donc si tout va bien, l'unijambiste est également hors de danger cette semaine. D'ailleurs, il parle des nominations à venir. « À voir. », répond l'allemand. Est-ce qu'il va se venger sur le moment ou est-ce qu'il a l'intention de détruire l'aventure des concernés sur le long terme ? Ce sont des choses sur lesquelles il doit réfléchir. Mais ce qui est sûr, c'est qu'Olaf étant une personne très rancunière, l'histoire risque d'aller très loin.

J'arrive à la cuisine où il y a déjà pas mal de monde ce matin. Bonjour. Je me sers un verre de jus de fruits et m'assied à leurs côtés. Un peu choqué de voir que je ne suis pas arrivé premier du Sas et que ce sont les gens d'ici, ces mêmes qui ne m'aiment pas, qui m'ont sauvés de l'élimination hier soir. Je pense que je me dois d'être reconnaissant envers les personnes qui ont cité mon nom hier, ne serait-ce que par respect.

Olaf s'éclipse... en voyant Shiva, il n'a qu'une envie : lui mettre des coups.

J'arrive dans la cuisine déjà bien remplie. Je salue tout le monde d'un geste de main princier, comme d'habitude. « Ajeya, tu peux me faire une salade de fruit ? » Je le demande d'un air angélique. J'sais qu'Ajeya fait très bien ça. Je me pose sur l'une des chaises hautes, en toisant tout le monde d'un regard, pas franchement intéressé par ce qui se raconte par ici.

Finalement, Olaf revient, ne prêtant aucune attention à Ajeya et Shiva. Il leur lâche - cependant - quelques regards mitraillettes de temps en temps, comme pour leur dire Faites gaffe, je vous ai à l'oeil. C'est le genre de regard qui peut tuer n'importe quelle personne en une fraction de seconde. Il ne vaut donc mieux pas y être confronté. Il salue les nouveaux arrivants et s'attarde un peu plus sur Enzio, avec qui il n'avait pas trop eu l'occasion de discuter depuis le début. Il s'installe en face de lui et commence la conversation. « Enzio ? », demande-t-il afin d'être sûr de son prénom. Il y en a trop à retenir, dans cette maison, du coup, il faut s'y faire... mais au bout de deux semaines et demi, les choses commencent à aller mieux, et la mémoire grandit. Ajeya décide de partir ? Qu'elle aille faire son cinéma ailleurs, celle-là. Et évidemment, Enzio réagit... « Perdu. », lâche Olaf. Il vient de faire la chose à ne surtout pas faire.

Ajeya se casse sans rien dire. Ils ont quoi tous à être si peu serviables ces derniers temps ? Olaf arrive ensuite et raconte n'importe quoi à Enzio. « Vous êtes trop bizarres par ici. » que je dis en me levant prenant une banane que je commence à manger.