Jour 12

J'avais rejoins Olaf dans la love room après la soirée d'hier. Discrètement, je m'étais infiltré dans les draps sans le réveiller pour ensuite me blottir contre lui, profitant de sa chaleur pour m'endormir a mon tour. Ce matin, je décidais de ne pas sortir du lit, profitant de la tranquillité de la love room et de la neutralité calme et sans détour d'Olaf.

En pleine nuit, alors qu'Olaf dormait, il a senti une présence assez agréable arriver vers lui. Ce fut celle d'Hayden qui est venu s'endormir, dans le calme. Il n'aura - d'ailleurs - aucune inquiétude à se faire avec Olaf dans les parages. Personne ne risque de les réveiller... et gare à celui qui aura la bonne idée de le faire. Le brun - en ouvrant les yeux - n'a pas spécialement envie de se lever immédiatement. Alors qu'Hayden est encore complètement endormi, il passe son bras autour de lui, comme pour le protéger... et il l'observe dormir paisiblement. Le réveil sera moins brutal qu'il y a 48 heures pour lui, c'est une certitude.

Hayden ne se réveille toujours pas ? Olaf se lève discrètement afin d'aller au confessionnal... il a une petite idée derrière la tête.

Olaf n'allait pas revenir ici les mains vides. Il entre dans la love room avec le plateau préparé dans la cuisine... même s'il n'est pas expressif, il sait faire plaisir aux autres. Il pose donc ça sur le lit à côté d'Hayden... et s'assoit. « Bon réveil Hayden. ».

Loin des cauchemars de la veille, la nuit que je passe et calme et reposante. Je me réveille doucement alors que je sens quelqu'un se poser délicatement sûr le matelas, je me recouvre sous les draps dans un semblant de grognement. « Dégage Shiva je te laisserai pa-... », je suis coupé par la voix grave d'Olaf. Lorsque je ressors de sous les draps, il dépose un plateau repas au dessus de moi. Il y a presque tout, du thé, des tartines - et tout ce qui va avec - et du jus de fruit -. Je regarde le petit-déjeuner quelques secondes, silencieux, sortant des bras de Morphée avec difficulté, je regarde ensuite Olaf et un léger sourire se dessine sur mon visage. « C'est pour quelle occasion ? », je lui demande alors. Non pas que l'intention ne me fait pas plaisir, mais y a-t-il une raison à cet acte de gentillesse ? Je bois le verre de jus d'orange en premier.

Il est tellement beau quand il dort... Olaf attend quelques secondes, le contemple, puis il finit par ouvrir ses paupières. Il est tellement beau quand il se réveille... il croit que Shiva est devant lui... « Toujours énervé ? ». La guerre a été déclarée, maintenant, une petite étincelle suffit à tout faire exploser... et le fait que Shiva soit en colère contre lui peut en être une. Olaf a toujours été très investi quant à la prise de défense de ses amis, et les choses ne risquent pas de changer. Un sourire se créé alors sur le visage d'Hayden... Olaf se mord alors la lèvre inférieure. Ca fait tellement plaisir de voir qu'il fait plaisir. « Par envie. », deviendrait-il un canard ? S'il ne se plaint pas, c'est que ce n'est pas le cas. En revanche, quand il le fera, là, il faudra sortir les crocs et montrer qui est LE mâle dominant. En tout cas, pour l'instant, il se contente de le regarder commencer à déguster le plateau. Il boit le jus d'orange avec tant de délicatesse...

La réaction que j'ai eu en ouvrant les yeux et la mention du nom de Shiva font que Olaf me demande si je suis toujours énervé contre l'Italien. J'hésite avant de répondre et marque quelques secondes de silence, le regard encore un peu dans le lointain, l'esprit encore dans le brouillard, « Disons qu'il assume pas de s'être comporté comme un abruti, je souffle doucement, il dit que j'avais rien à faire dans la love room », plutôt que de s'excuser ou de dire qu'il y est allé trop fort en m'expulsant comme un mal propre. Je préfère balayer ce sujet de conversation, me focalisant sur des choses positives à la place, et lorsqu'il me dit qu'il a préparé le petit déjeuner simplement par envie je laisse échapper un léger rire, je le regarde et pose naturellement ma main sur sa cuisse, sans penser à ce qu'il pouvait interpréter ou les réactions que ça pouvait causer chez lui - vous comprenez de quelle partie du corps je veux parler -. « Alors merci », je dis en commençant à le caresser d'une main. « Désolé de m'être incrusté hier soir, j'avais envie de dormir avec toi », je dis simplement. Olaf a une aura rassurante, et je savais qu'au vu des cauchemars que j'avais fait la veille, dormir avec lui me protègerait en quelques sortes de mes démons. Je bois une gorgée de thé glacé puis mange un peu de pain avec de la confiture. Profitant de ce petit déjeuner improvisé.

Pour s'être comporté comme un abruti, Shiva s'est vraiment comporté comme un abruti. « Raciste de merde. ». Oui, c'est toujours ce qu'il pense, et rien que pour ses propos, jusqu'à la fin de l'aventure, Olaf n'en démordra pas. Voilà maintenant que cet enfoiré lui sort qu'il n'avait rien à faire dans la love room. « Qu'il essaye de décider, il verra. ». Pour qui se prend-il ? S'il fait ça à Olaf, il saccage toute la pièce. Bon, autant le sortir un peu de sa tête... de toute façon, il n'en vaut pas la peine. Ce qu'il y a dans cette mini-chambre vaut bien plus le coup d'oeil, et pour sûr, Hayden pose sa main sur la cuisse de l'allemand. L'effet que cela procure sur Olaf qui - au passage - est toujours en caleçon est très exotique. Oui, Olaf avait très envie de le remercier, et en guise de remerciement, Hayden lui fait une silencieuse mais explicite proposition. Il s'excuse alors de s'être incrusté. « Pas grave. ». Dans le fond, il a même trouvé ça agréable... pendant qu'Hayden continue de déguster son petit déjeuner, Olaf se rapproche peu à peu de son corps, commence à inhaler son enivrante odeur matinale, mêlée au parfum de la marmelade et du sucre. Seulement, d'un coup d'un seul, La Voix invite tous les habitants au salon. Ce n'est pas possible, ça. « Après. », susurre-t-il à l'oreille du britannique. Il se dirige vers le salon, l'envie toujours présente.

Effectivement, ma main déposée sur sa cuisse à un effet que je n'avais pas soupçonné. Mais tant pis, ou tant mieux, je ne sais pas. Peut-être qu'après le petit-déjeuner on pourra passer au plat de résistance ? Je mange encore quelques morceaux de pain puis me focalise uniquement sur Olaf, je sens qu'il se rapproche peu à peu de moi, et alors que je ressers la pression sur sa cuisse, la voix fait une annonce. « Sérieux ? », je réponds en levant les yeux vers le plafond. Ca fait deux fois qu'elle nous interrompt, putain. On quitte la love room sur la promesse d'un après.

J'ai pas vraiment envie de me faire à manger, et Olaf avait préparé le petit déjeuner en beaucoup trop grande quantité pour une seule personne. Je retourne donc entre les draps, en profitant pour me mettre en boxer après avoir fait un crochet par la salle de bain pour être frais et propre. Je repose le plateau sur moi et mange quelques tartines, tranquillement.

Olaf - qui est, lui, est toujours en boxer depuis ce matin - a vogué un peu partout dans la maison et a réfléchi par rapport au jeu, à son avenir dans l'émission, à l'avenir de certains autres... Et alors qu'il passait dans la love room afin de s'allonger un peu, qui retrouve-t-il ? Le beau britannique. Ils avaient laissé leurs plans à la convocation de La Voix dans le salon. « Goût d'inachevé ? », lui lâche-t-il. Le petit déjeuner est toujours là... et le pot de Nutella est toujours plein. Ne pas l'utiliser serait vraiment du gâchis. « Bouge pas. ». Déjà un ordre ? Les choses commencent fort... il ouvre le pot, en prend, et commence à en inclure sur le beau corps d'Hayden... à mains nues. Il y va plutôt délicatement... puis peu à peu, il rapproche ses lèvres de celles du garçon. Les choses sérieuses reprendraient-elles là où elles avaient commencé ?

Je termine une tartine lorsqu'Olaf rentre dans la love room. Nos regards se captent et une lueur brille dans ses yeux alors qu'il voit mon corps presque nu et le plateau de petit-déjeuner à côté de moi. Il me demande si je n'ai pas un goût d'inachevé dans la bouche. Je ris à sa remarque, doucement, et réponds avec un sourire mutin sur le visage : « Avait-on seulement commencé les choses sérieuses ? ». Il s'approche ensuite de moi et m'ordonne de ne pas bouger, je le grimper sur le lit et se saisir du pot de Nutella. Il l'ouvre, en récupère sur le bout de ses doigts et me l'étalent sur le corps. Je me laisse faire, m'abandonnant complètement à lui. Une fois qu'un filet de chocolat s'étend de mon nombril jusqu'à mon cou, il approche ses lèvres des miennes tandis que sa main continue de glisser le long de mon corps. J'approche ma bouche de la sienne, nous ne sommes plus qu'à quelques millimètres, puis je me défile en roulant sur le côté. Je récupère le plateau de petit déjeuner et le pose aux pieds du lit avant de me relever. Je marche jusqu'à la porte de la love room et décide de la verrouiller. Je me retourne ensuite vers le beau brun, mon regard est plein de flamme. Je sais que plus personne ne nous dérangera ici. Je remonte sur le lit, plaque ma main sur son torse, le fait se coucher sur le dos, sur les draps, puis monte sur lui. Je me penche ensuite, laissant mes lèvres s'approcher dangereusement des siennes, et lorsque je ne peux plus me retenir je souffle, « Et maintenant, personne ne viendra nous déranger », et je l'embrasse d'un seul coup, le corps toujours enduit de Nutella, tandis que ma main droite le maintient toujours sur le lit et que l'autre commence à se balader un peu partout sur le corps du bel Allemand.

Les avaient-ils commencées ? Effectivement. Cette Voix est toujours présente au mauvais moment... mais cette fois, Olaf - qui restera le maître de la situation - compte tout faire pour que cela n'arrive pas. « Peut-être. », lâche-t-il alors, d'une voix grave et très masculine. Ce soir, c'est lui qui régale, c'est sûr et certain. Il continue d'étaler cette pâte à l'odeur alléchante sur le torse du beau mâle... et celui-ci retire - d'un coup - le petit déjeuner du lit et ferme les verrous de la porte de la love room. Il est entreprenant, il donne de la difficulté à Olaf... et le brun musclé, baraqué aux yeux verts adore. Il revient alors sur le lit et allonge Olaf sur le dos afin de monter dessus. Essayerait-il de le maîtriser ? Visiblement, c'est le cas. Pour le moment, Olaf va se laisser faire, il aura bien sa contrepartie à la fin, il l'aura. Il faut quand même qu'Hayden s'amuse aussi... et la sensation n'est pas si désagréable que ça. Sentir son souffle, être emprisonné par lui, être presque séquestré... tant de sensations que l'allemand ressent rarement. Et quand il les sent, tous ses sens sont déployés. Cette vue, ce toucher, le bruit de sa respiration, son odeur qui donnerait même envie à n'importe quel hétéro... et maintenant, le goût de ces lèvres qui viennent se coller aux siennes, doucement, tendrement, mais surement. Personne ne pourra les déranger, non, personne. Les langues des deux hommes ne sont plus qu'une... leurs nez frôlent chacun un bout de peau de l'autre. Tout est fait pour avoir une bonne ambiance. Olaf retire alors ses lèvres de celles d'Hayden afin de les déposer - en continu - sur son torse... le but étant - cette fois - d'attraper tout le nutella déposé. Et c'est un défi. Il mordille légèrement chaque partie du haut de son corps, fait preuve de beaucoup de gourmandise... pêché mignon ? Certainement. Ses mains, quant à elles, font le tour de hanches du britannique... et descendent délicatement afin de masser ses arrières. La sensation est vraiment agréable... elles sont moelleuses et rebondies. Tout ce qu'Olaf aime. Ses lèvres ayant fini de traverser le torse finissent par arriver sur le haut du caleçon. Il enlève alors directement celui-ci et continue de faire descendre ses lèvres en massant le petit derrière du bel homme. Olaf - qui est descendu jusqu'au bon endroit - commence alors à déguster le plat principal... afin d'y goûter au mieux, il fait des va et viens, et il prend bien garde à tout mettre en bouche à chaque fois. Chaque dégustation est unique.

Olaf se laisse faire, et dans son regard je peux y découvrir du désir et de l'envie. Nos yeux ne se séparent que lorsqu'ils sont trop proches pour se fixer, nos lèvres se touchent, s'effleurent, nos langues sont en harmonies et je m'amuse à lui mordre la lèvre inférieure tout en glissant ma main dans son caleçon pour finalement le lui retirer habillement d'un geste de la main. Je peux à présent avoir contrôle sur lui et ses atouts, je prends en quelques sortes contrôle de la situation et le maintien fermement, tout en glissant légèrement dans de très légers vas et viens au rythme ou ses soupires s'accélèrent et les miens se font plus profonds. Il finit par retirer sa bouche pour la déposer sur le haut de mon torse, et sa langue parcours mon corps de haut en bas, toujours plus bas. Je suis toujours au dessus d'Olaf et se dernier se glisse toujours plus en dessous de moi. Alors qu'il me retire mon caleçon, nous inversons nos positions et Olaf continue ce qu'il avait entrepris. Sa langue et ses lèvres épousent les courbes de mon corps, son regard se plonge par intermittence dans le mien, je commence à respirer de plus en plus fort. Je repose ma tête dans l'oreiller et glisse ma main dans ses cheveux, l'ainsi à prendre de la vitesse, à ne pas s'arrêter. Je perds le contrôle peu à peu, Olaf fait sa bien. Il continue, ma main le caresse délicatement, puis je finis par me redresser et je le fais basculer sur le dos à son tour, « C'est plutôt à moi de te remercier, pour tout », je souffle alors tout en attrapant son sexe avant de commencer à rentrer en mouvement. Je penche alors ma tête vers ses lèvres, l'embrasse une ultime fois, puis descends pour lui offrir ce qu'il mérite. Ma langue commence le travail, tandis que ma main continue d'aller et de venir à un rythme régulier, je prends plaisir à entendre ses soupirs augmenter, et lorsqu'il semble s'abandonner à moi, mes lèvres rejoignent la partie et je commence à substituer les mouvements de mes doigts par ceux de ma bouche. Je prends ses mains dans les miennes sans m'arrêter, je plonge mon regard dans le sien lorsqu'il me regarde, il y a de l'électricité entre nos yeux, un brasier qui n'est pas prêt de s'éteindre. Et je ne veux pas qu'il s'éteigne, Olaf know how to turn me on, and he do it great.

Et voilà que maintenant, Hayden déshabille complètement Olaf en lui enlevant le simple bout de tissu qu'il avait sur lui. Bonne stratégie pour plaire au beau brun. Dans ce genre d'actes, l'imposition des choses est la meilleure façon de renforcer la libido... libido qui - au passage - est très présente chez le britannique qu'Olaf ne cesse de déguster. C'est un vrai délice... un vrai plaisir pour le palais. Il pourrait en goûter pour l'éternité, tant c'est délicieux. Malheureusement, les choses ont une fin... et c'est justement au tour du beau britannique de se régaler. Entre temps ? Un long et langoureux baiser... digne des plus grands films romantiques américains. Ce moment - comme chaque moment passé avec lui - sera gravé dans la mémoire d'Olaf, et ne sera - pour sûr - jamais oublié. Hayden - qui commençait à donner de quoi se nourrir à ses mains - fait descendre ses lèvres. Quel beau toucher... quelle belle sensation... quel bel acte. Il finit alors par arriver - à son tour - à l'entrejambe du brun aux yeux verts. Pour une récompense, c'est vraiment une récompense. La langue du châtain foncé créé une excitation en plus. C'est comme si une personne pailletait tout l'intérieur d'Olaf. La bête sauvage qui est en lui est réveillée. Il passe - à son tour - une main sur ses cheveux afin d'accentuer les va-et-viens. Il est sur une excellente lancée, et sa rapidité se veut de plus en plus impressionnante. Aucun doute : il a l'art de le faire... tellement l'art qu'au bout d'une belle quinzaine de minutes, après lui avoir bien fait plaisir, il arrive à donner l'orgasme à Olaf. « Merci. ». Il y est arrivé... maintenant, entre cette fois et celle du placard, quelle est la mieux ? Le contexte était différent, l'acte aussi, donc tout est incomparable. Les deux hommes - oubliant de mettre leurs caleçons - se réinstallent dans le lit, se couvrent, et s'endorment... l'un collé à l'autre, se mettant le bras autour de la nuque de l'autre. Cette nuit sera inoubliable.