Jour 11

La chaleur. La peur. Le stress. Je bouge dangereusement dans mon lit comme un animal en cage. Je suis comme perdu et incontrôlé, incontrôlable. Mes draps sont trempés de sueur et très vite mes draps collent à mon corps. Je bredouille quelques mots, inaudibles, en anglais « you promised me », plusieurs fois, avant de me réveiller dans un sursaut et de crier « Allan ! », je me leve ensuite et me précipite dans la salle de bain.

Je me recouche après avoir pris une douche froide. Je crois que je me rendors mais mon sommeil reste agité et est saccadé par des sursauts. Mon coeur bat a cent à l'heure.

Ces dernières heures de sommeil on été particulièrement pénibles. Quelqu'un, je ne sais qui dans la chambre, à eu un sommeil très agité. Cette personne, avec une voix masculine, parlait même pendant son sommeil. J'ai rien compris ce qu'il a dit. J'ai même cru l'entendre crier mon nom à un moment, me faisant sursauter au passage. Je deviens sûrement fou. Bref, je me lève, assez épuisé.

J'ai visiblement réussi a me rendormir et lorsque je me réveille, à nouveau en nage, je remarque un petit déjeuner posé par terre, aux pieds du lit de Stan. Je vérifie que le garçon dort encore profondément, et une fois sur de moi récupère le café écrémé et l'emporte avec moi, savourant les premiers arômes de caféine en moi. Estime toi heureux Stan, il te reste tartine et jus d'orange. Je quitte la pièce.

Je me réveille, reste assis sur le lit, le regard vide, les pensées vides aussi, moment de solitude.

Je quitte la pièce

J'étais sous la couette, la fièvre, j'espérais ne pas être nominer car quand j'aurais plus cette foutue maladie, je les éliminerais un par un. Quel jour on est ? Oh bon je sais plus, c'est la Saint GlinGlin après tout... Je fis un petit prout silencieux, et me mit à vomir du camembert et des haricots, asticots, fin bref des boyaux d'abricots sur le lit d'à côté avant de me rendormir, bonnet de bain sur la tête.