Prime 2

C'était l'heure. Pénélope dois affronter le SAS. Je me leva pour aller dire au revoir à Pénélope « Si tu pars, sache que même si tu me soûle, tes fesses et tes seins vont me manquer. » Dis-je, sur un ton humoristique. Quoique...

«Hashtag On se reverra hashtag keur keur hashtag love to loveee!» et me voila disparue a la recherche d’Alya mon amoureuuuuse #FullLove

Pendant Amour Secret, les regards tendres et sensuels entre Olaf et Hayden se prolongent... comme s'ils étaient seuls à occuper l'espace. La belle bouille du britannique fait passer le temps bien plus vite qu'il ne passerait en temps normal. L'ennui est malheureusement très présent ce soir, et il faut trouver des moyens d'y remédier. Fort heureusement, Hayden - rien que par sa présence - tue cet ennui. Par ailleurs, celui-ci fait une référence au premier épisode d'Amour Secret qui vient de passer. Olaf n'écoute même pas et la bête sauvage qui est en lui commence à se réveiller. Hayden le fait clairement craquer. Lorsque celui-ci lui fait un toast, il le rend sans hésiter une seconde. Il va falloir faire un nouveau petit moment confidence dans la love room. Cela risque - de nouveau - d'être très sympathique. Albéric arrive ensuite - énervé - et insulte les gays. Olaf perd - d'un coup d'un seul - son regard charmeur et dirige un regard très haineux envers le jeune homme. Il y a bien une chose qu'il déteste avec les injustices : ce sont les manques de respect. Et là, le manque de respect est énorme. La discrimination ne passe pas. Lorsqu'il est temps pour Pénélope d'aller dans le SAS, les langues se délient. Albéric prend cher. Olaf ne va donc pas user sa salive, car les autres le font déjà assez bien pour lui. Cependant, qu'Albéric fasse bien attention à ce qu'il fait. Olaf se contente de serrer la main à Pénélope et bouge.

Hayden me demande ma permission pour me prendre mes clopes, j'fais un signe négatif de la tête, en sachant très bien que la question était rhétorique vu qu'il s'emparait déjà de mes clopes. Clémence finit de l'achever et j'ai pas envie de faire le perroquet. Cet Albéric est juste con, ça n'en fait qu'un de plus dans cette maison, j'ai terminé de les compter. Il semblerait que le prime soit plus ou moins fini. « Au prochain prime, je n'oublierai pas les dolipranes. » Je décide d'aller quand même récupérer l'une de mes clopes, parce que j'ai envie de me griller une au calme.

Clémence finit par me prendre à parti, dans tout ce qu'elle dit elle n'a pas forcément tort, mes mots ont du dépasser un peu trop ma pensée. C'est tellement délicat, étant un ancien homophobe (cf. portrait d'Albéric), j'ai peur de me perdre au sein de cette aventure et retomber dans mes travers, si ce n'est déjà fait avec ce qui vient de se passer ce soir. Alors déjà toi t'es très culotté, on s'est pas adressé un seul mot depuis le début, et là tu viens, pour me donner une leçon... Je regarde Vânia du coin de l'oeil, je sens qu'elle aussi va venir rajouter sa p'tite épice à la sauce qui est en train de monter. Tu oses me parler comme ci j'étais un gamin en plus, alors que tu ressembles à une ado attardée, avec ta dégaine de rockeuse et ta tête toute décoiffée, pour la jouer rebelle. Bref, j'ai un peu abusé en disant que les gays sont des erreurs de la nature... mais pour moi c'est peu ce qu'ils sont, peut-être pas des erreurs de la nature, mais quelque chose dans le même genre. Un homme, ne va pas avec un autre homme, comme un humain ne va pas avec un animal.

J'étais abérrée par les propos que tenaient Albéric. Mais il était qui lui ? Mon petit frère était gay alors je savais tout ce qu'il avait traversé quand il avait enfin assumé. Je finis par quitter le salon, beaucoup trop de conneries concentré en une personne.

Je retourne sur mes pas en écoutant Albéric déblatérer ses conneries. Je lui lance un regard mauvais à la limite du dégoût. « Tu nages en plein délire toi hein, avec tes idées rétrogrades ? »  Il y a des limites à l'acceptable, j'peux pas accepter sous prétexte que c'est un gros bouffon. « On aurait dû me dire qu'on était dans réac story, je me serai préparé à te casser sur tes origines et à te ridiculiser comme il se doit. » ''Un homme ne va pas avec un autre homme''. Tout comme les crocodiles ne traînent pas avec les cafards, pourtant j'utilise de ma salive pour remettre à sa place cet enculé. « Il y a quoi qui te déplaît tant que ça dans l'idée que tout le monde puisse aimer qui il veut en toute liberté. C'est pas parce que t'es mal baisé et visiblement frustré que tu dois te laisser aller à des raccourcis faciles. J'peux le faire aussi si je veux, j'ai un rayon de phrases tendancieuses à faire sur toi et ta moustache de vieux beauf à deux balles.   » Mais j'vaux mieux que lui, il faut croire.

Alors que j'pensais en avoir terminé avec Albéric, il revient à la charge. J'le fixe, de mon canapé, commençant à sortir la haine me prendre le cœur pour me ressortir par la gorge. « Je viens? Je viens de quoi, je viens d'où ? » Je commence, avec mon accent du sud. « Je suis là, dans ce salon comme tous les autres candidats, et quand j't'entends dire autant de conneries à la minute, ouais, c'est normal que ça me fasse réagir. » Quand il commence à parler de mon look, un rire nerveux m'échappe. « C'est toi qui m'tâcle sur mon physique et c'est moi l'adolescente? Allez, retourne d'où tu viens va. » Cette fois-ci, j'pensais vraiment en avoir terminé. Mais non. Il revient sur le sujet des homosexuels, et à ce moment là, j'me lève, me plaçant debout face à lui. « T'es qui pour juger de l'amour des autres? Les homophobes comme toi, ils m'font d'la peine d'accord. J'vais pas perdre mon temps à t'instruire les lois du 21ème siècle, j'suis pas là pour refaire ton éducation. Si tes pa- » J'me retiens d't'ailler ses parents, j'me reprends juste à temps. « T'sais quoi, j'ai même pas de compassion envers toi, même si ton cas est désespérant. Crois-moi qu'on s'est jamais parlés, et qu'ça arrivera pas, j'te le dis! Allez bouge de là. » Il m'dégoutte. A tel point qu'j'peux même plus lui faire face, j'me casse.

Après m'en être pris plein la gueule par les autres, peut-être à raison, je décide de quitter la pièce et m'isoler pour faire le point.

Je soupira. J'apprécie Albéric mais là il va trop loin. Il ne faut pas oublier que son immunité ne dure qu'un semaine, et rien n'empêche aux autres de le voter la semaine suivante. Il parle trop et prend des risques débiles. Il décide de quitter le salon, je pense que c'est mieux pour lui.

Je soupire très longuement après cette discussion avec Albéric. C'est fou la connerie de certaines personnes. Je quitte le salon sans un mot, parce que j'ai clairement la dalle.

Albéric qui attaquent une communauté qui se bat tout les jours pour être reconnu c'est pathétique de sa part et sa vient donner des leçons de vies aux gens.

« Bon, je pense Pénélope est revenue. On peut reprendre nos activités jusqu'à samedi prochain. » Les nerfs sont TENDUS après ce prime. Albéric à bien foutu la merde, trois départs et un nouvelle habitant. Clairement ça promet.

Je me barre du salon.