Jour 6

Olaf - qui avait vogué toute la journée dans la maison, à la recherche de quelque chose à faire - décide de se rendre dans la love room afin de réfléchir. Il s'assoit donc sur le lit dont - heureusement - les draps sont changés tous les jours et commence à méditer sur son aventure, le manque de ses proches, le jeu, les stratégies, les bonnes relations à avoir, les secrets... « Jeu. », répète-t-il continuellement dans sa barbe. Ces premiers jours, il ne s'est pas suffisamment concentré sur ça, et il se rend peut-être compte qu'il doit rattraper le temps perdu. C'est donc un moment de remise en question et de déprime en solo que s'offre le trentenaire.

Je rentre dans la love-room, je n'y ai encore jamais mis les pieds, il serait peut-être temps. Et lorsque je découvre la pièce, je me rends compte qu'Olaf est déjà allongé sur le lit, répétant de manière inlassable et continue le mot jeu. Il y a quelque chose chez ce garçon d'atypique mais aussi d'anormal. Il vit en même temps que nous, au XXIe siècle, sa fermeture relationnelle est forcément liée à son secret, non ? Ou alors, il fait semblant. Je prends soin de refermer la porte délicatement derrière moi et je reste contre celle-ci en regardant le beau brun. Je préfère attendre de capter son attention. « Bonsoir, Olaf ». Je dis pour qu'il sorte de ses pensées. « Tu vas bien ? ». A répéter sans cesse jeu, on peut se demander s'il n'est pas entrain de craquer.

Olaf continue sa réflexion. Dans sa tête, tout est fouillis. Il est très facile de le savoir grâce à son blocage sur le terme "jeu" qui lui tient tant à coeur. Dans cette pièce qui est - autant le dire - assez intime, il peut se laisser aller à ce genre de moments de réflexion où il est en phase avec lui même. C'est une sorte de psychothérapie. Ici, il sera sûr de ne pas être dérangé... ou presque. En effet, Hayden entre - pile à ce moment là - dans la pièce. Fort heureusement, Olaf a plutôt l'air d'avoir un bon karma avec lui, donc le dérangement n'est pas immense. De plus, le britannique fait les choses en douceur avec l'allemand... par conséquent, Olaf n'est même pas embêté par cette venue. Peut-être même que c'est le contraire, qui sait ? Hayden le salue. « Bonsoir. », répond Olaf avant de continuer en disant : « Pas facile la vie. ». Tant de choix à faire, tant de choses encore non accomplies à faire, tant de problèmes, tant de dilemmes. Bref, tant de contraintes. Il lui demande si ça va. « Non. ». Inutile de justifier, la réponse est évidente. « Famille. », lâche d'un seul coup le brun allemand. Se serait-il laissé aller à une confidence ? Aurait-il baissé - l'espace d'une seconde sa garde ? Probablement... et il faudra voir comment Hayden réagira.

Olaf semble vraiment dans un état presque second. D'ordinaire peu bavard, il semble ce soir plus dépressif qu'à son habitude : non seulement le manque de mot n'aide pas à y voir clair dans son état mental, mais le peu qu'il prononce sont relativement sombres. Et alors qu'il dit, sobrement, que la vie n'est pas facile, je m'autorise à faire quelques pas dans sa direction, m'approchant à la fois de la bordure du lit et de lui. « Il y a des jours plus faciles que d'autres », je dis en retour, tout en m'asseyant sur le rebord du matelas. Puis il m'explique que son état de réflexion profond provient de sa famille. J'ai l'habitude de traiter mon personnel en douceur lorsqu'ils sont en situation de crise, alors je procède de la même manière avec Olaf. Je reste à distance bien que j'ai rejoint directement son territoire en m'asseyant à ces côtés. Je reste d'abord silencieux, voir s'il n'ajoute rien, et une fois que j'en ai la certitude, je dis sobrement : « Ta famille ? ». Laissons développer un peu, ne serait-ce que par quelques mots. Avançons lentement, à son rythme, plutôt que de le forcer à de longues tirades trop vite.

Hayden a l'air plutôt compréhensif. Dans ces moments du jeu, c'est probablement ce dont Olaf a besoin : une oreille attentive qui est capable d'amoindrir toutes les peines et de remonter le moral en un instant. C'est bien la première... et peut-être la dernière personne - sait-on ? - avec qui il parvient à baisser la garde dans cette maison. Le britannique lui avoue qu'il y a des jours plus faciles que d'autres. « Vrai. ». Effectivement, il y en a... et Olaf est certainement le premier à le savoir car ce n'est pas parce que ce n'est pas le garçon le plus expressif au monde qu'il n'a pas de sentiment : bien au contraire. Très souvent, il refoule ce qu'il ressent et évacue tout une fois qu'il est seul. C'est très certainement à cause de ses parents qui n'ont - eux mêmes - pas été très communicatifs avec lui. Mais avant d'en arriver à ce genre de confidences, il va y avoir du travail. D'ailleurs, en parlant de parents, Hayden rebondit sur la révélation d'Olaf : sa famille. « Manque. Argent. », rétorque-t-il. Il vient - en effet - d'une famille assez modeste, où l'objectif pour réussir est de travailler dur. Valeur qu'Olaf a bien évidemment acquis et défend avec brio. Seulement, parfois, il aimerait que les choses tombent du ciel. « Garde du corps. Stars. » sont d'autres mots qui lui viennent. Il envie très certainement ces stars, et a parfois - comme tout le monde - envie d'avoir leur vie, même si la sienne lui convient déjà très bien. Le courant passe vraiment bien entre Hayden et Olaf. Le lit dans lequel ce premier est assis, et dans lequel ce dernier est allongé est plutôt propice aux bonnes confidences.

Même si Olaf n'est pas encore totalement ouvert à la discussion, il est au moins ouvert à partager ces émotions, aussi minimes et renfermées soit elle. Je me permets donc de poser mon regard sur lui, tout en gardant une certaines distance entre lui, allongé sur le matelas, et moi, simplement assis à la bordure du lit. Il m'explique que sa famille manque d'argent, ou du moins, il dépose deux mots pour me le faire comprendre. « C'est pour ça que tu es là ? L'argent ? », je lui demande pour essayer de comprendre. Pourquoi ça le travail autant ? Pourquoi maintenant ? Puis alors que je commence à y voir plus clair dans le pourquoi de son coup de bluzz, il ajoute deux mots à la volées qui eux me sont complètement flous. Peut-être veut-il devenir garde du corps ? Ou s'approcher des stars pour leur argent ? Je n'en sais rien. Je préfère ne pas développer un tel sujet tant que je n'aurais pas un semblant de phrase pour mieux interpréter ce qu'il essaye de me dire. Avant de chercher à le connaître plus en profondeur je demande simplement : « Je peux m'allonger ? ». En temps normal, je n'aurais pas pris la peine de simplement vérifier la réaction de la personne a mes côtés, je me serais allongé sans ménagement, mais avec Olaf j'entrais presque dans une relation patron à employé, et je voulais tout faire pour qu'il ne se froisse pas. Je lui demande ensuite, en continuant de le regarder avec attention pour guetter ses réactions. « Pourquoi tu ne parles pas plus Olaf ? Pourquoi juste des mots ? ». Je veux comprendre. Pourquoi même avec moi ? Pourquoi même que tous les deux ?

Hayden aimerait connaître le motif de la participation d'Olaf à Secret Story... et être sûr que c'est pour l'argent. Il n'a très certainement pas compris ce que disait Olaf lorsqu'il parlait du manque d'argent de sa famille. Ce n'est pas grave. L'important est qu'il ait la patience d'écouter Olaf... et rien que ça, ça n'a pas de prix. Nombreux sont les psys avec lesquels Olaf a tenté, mais rien n'y a fait : le blocage était toujours présent. Peut-être qu'avec une personne avec laquelle il partage sa vie - depuis déjà une belle semaine - 24 heures sur 24, les choses glisseront un peu mieux. « Pas que : argent, jeu, stratégies, rencontres. », répond-t-il. Pour une fois, il arrive à être un peu moins concis, un peu moins mystérieux, un peu plus ouvert. Hayden a un talent pour mettre les autres à l'aise, il n'y a aucun doute là dessus. Encore une preuve, avant de s'allonger, il demande d'abord à Olaf. Même si le fait qu'il le fasse directement ne l'aurait pas dérangé, bien au contraire, cela lui fait plaisir de le voir prendre la peine de poser la question avant d'agir. « Fais comme chez toi. ». Première fois qu'Olaf arrive à faire une phrase complète - à savoir avec un sujet, un verbe, un complément - avec lui, le britannique sera surement très heureux. Non seulement pour l'autorisation, mais aussi pour ça. Olaf s'ouvre, et cela peut faire du bien à voir. Et justement, Hayden demande à Olaf pourquoi il ne parle pas plus, pourquoi il n'utilise que de simples mots clés. Les choses sont compliquées... à cette question, Olaf reste sans voix. Il réfléchit, il réfléchit... et on le voit à sa tête. L'air impartial avec les bras croisés et le regard fixe ? Disparu afin de laisser place à un Olaf qui hésite, qui se remet totalement en question. Il n'arrive pas à trouver de réponse... ou tout du moins, à en formuler. Peut-être qu'Hayden - avec un peu d'insistance - arrivera à lui tirer les vers du nez.

Alors que je pensais avoir cerné pourquoi Olaf était dans Secret Story, il développe et complète via d'autres mots clés. Ok, il participe pour la globalité de l'émission, et pas seulement l'aspect financier. C'est plus intéressant comme ça, et je dois avouer que je suis satisfait de sa réponse. On touche peu à peu au but, je m'en rends compte. « Jeu, stratégie, je répète comme à moi même ... C'est quoi la nuance entre ces deux mots, pour toi ? ». Au fond, les deux débouchent sur le même résultat non ? On joue de nos stratégies. C'est ce qu'on fait. Et au final, on finit par se laisser prendre à nos propres pièges, bien qu'on les évite au maximum et qu'on ne reconnaisse pas toujours de s'être laissé fait prendre. Lorsque je lui demande si je peux m'allonger, il me répond dans une phrase. Une. Phrase. Complète. Pas simplement des mots ! Je ne peux m'empêcher de sourire lorsque je l'entends parler réellement, et alors je me couche à ses côtés, sur le côté, appuyé sur mon épaule, pour pouvoir continuer de le regarder tandis qu'il a les yeux rivés sur le plafond. « Merci », je me contente de répondre, pour la place à côté de lui mais aussi et surtout pour la phrase. Malheureusement, lorsque je demande pourquoi il ne parle pas plus, je le sens se refermer, voir flou, son visage se décompose légèrement. Je suis allé trop vite. Bien trop vite. Je m'en rends compte. La question la plus naturelle qui me serait venue alors est ça a un lien avec ton secret, pas vrai ?, mais je ne peux pas le mettre pied au mur comme ça, je dois être plus subtile, et surtout, je ne dois pas parler de son secret, sinon quoi il va définitivement se braquer pour ce soir. Je me contente de me risquer à mettre une main sur son épaule et de dire doucement : « Je ne te force pas Olaf. J'aimerais juste te comprendre, c'est tout, je ne veux pas te presser ». Je laisse couler quelques secondes, hésite à rajouter quelque chose, mais décide de voir si quelque chose se passe, voir comment il réagit ne serait-ce qu'au contact de ma main sur son épaule. Car même si on a déjà été proche, on n'a jamais été mis directement en contact ainsi.

La nuance entre les termes "jeu" et "stratégie" pour Olaf ? Ces deux mots peuvent avoir des significations totalement similaires comme des significations totalement différentes. Il est assez difficile de trouver une réponse à cette question qui est - tout de même - assez complexe. En revanche, plusieurs réponses sont envisageables. Cependant, Olaf sera bien obligé de sélectionner. « Le jeu est un tout. La stratégie non. ». Voilà une réponse qui peut en satisfaire plus d'un. Olaf semble savoir faire la différence entre le jeu et la stratégie, et cela va certainement plaire à Hayden. Est-ce l'objectif ? Certainement pas. L'allemand se contente de répondre du tac au tac. Après, si cela plaît, c'est une autre histoire. Tout ce qu'il souhaite, c'est imposer sa vision du jeu cette saison en jouant de sa manière. Ceci est totalement respectable. Par la suite, Hayden finit par s'allonger à côté d'Olaf en le remerciant. « C'est normal. ». Faire des phrases peut presque devenir un automatisme pour le garde du corps avec le directeur des ressources humaines. Cependant, il préfère les actes aux paroles... et la position actuelle des deux hommes est plus que plaisante pour lui. Le fait de se retrouver à deux, dans un même lit peut assouvir la tension. Résisteront-ils à la tentation ce soir ? Peut-être. En tout cas, rien que le fait de sentir la présence d'Hayden conforte Olaf dans le fait que ce soit une personne de confiance. Et cela peut se faire ressentir dans les confidences... « Meine eltern... »... il s'est trompé de langue... « ...Mes parents... ». Hayden avoue qu'il aimerait comprendre pourquoi Olaf n'est pas très expressif et ne s'exprime - la plupart du temps - qu'avec de simples mots clés. « ...mes parents... », répète-t-il alors. Hayden touche certainement le point faible d'Olaf - en plus de toucher délicatement ses épaules. « C'est doux. » En plus de lui répondre par le biais de la parole, il lui répond par le biais de l'action en commençant à lui caresser - tendrement - le bras. Finalement, le psychologue maison qu'est Hayden aide à débloquer des choses... même si le fait d'être tactile est très facile pour Olaf, contrairement au fait d'être expressif. Les choses se font petit à petit et l'ambiance devient peu à peu intime, dans cette chambre, fermée entre quatre murs, et composée uniquement d'un lit ainsi que de quelques mobiliers.

Même s'il ne parle pas beaucoup, il sait être éloquent. Et il a raison en disant qu'au fond, la stratégie n'est qu'une simple facette du jeu, que le jeu est en lui même bien plus complet et plus complexe. Mais pour autant il est difficile de les dissocier l'un de l'autre, surtout dans Secret Story. Du moi c'était ce que j'en pensais. Je me contente d'hocher la tête à sa réponse. Le laissant poursuivre, sentant qu'il commence à s'ouvrir à moi, à se confier. Parce que maintenant, Olaf ne parle plus que par des phrases, courtes, mais avec des sujets et quelques compléments, et c'est agréable à entendre, et ça me fait une sensation toute particulière sachant que j'ai une place privilégiée qu'il n'a encore offerte à (presque ?) personne ici. En l'incitant d'une manière indirecte à se confier, en lui disant que je ne le forçais pas, il revient à parler de sa famille, et plus directement de ses parents. Je me fais tout attentif quand il parle d'abord en allemand. On touche aux souvenirs propres, à ceux de son enfance. Du moins, je le crois. Sa langue maternelle berce ce qu'il essaye de me dire. Puis il se ravise, caresse mon bras et me fait remarquer qu'il est doux. J'étouffe un léger rire dans un souffle à sa remarque. Ne change pas de sujet, Olaf, on était si bien parti. Je le laisse silencieux tandis qu'il commence à laisser sa main glisser sur mon bras. L'ambiance est calme, intime, je sens que j'ai réussi à créer un climat de confiance chez Olaf qu'il n'a pas ressenti avec les autres, ça se voit dans sa manière d'agir, d'être. Finalement, je décide de demander : « Un traumatisme ? C'est à cause de ça ? ». Qu'est-ce que ces parents viennent faire là dedans ? Je le laisse continuer ses caresses tandis que je continue de le regarder. Il paraît si fort, si brut, mais à l'intérieur il est encore fragilisé, comme si le temps l'avait érodé, comme s'il était prêt à craquer, à chaque instant.

Olaf continue bien évidemment de caresser - délicatement et avec tendresse - le bras de Hayden. C'est fou quand même. Autant à travers ses paroles, il se comporte tel une porte de prison... autant à travers ses actes, il est très doux, très câlin. C'est comme s'il était sur un nuage. C'est actuellement ce qu'il ressent avec Hayden. Les deux hommes viennent de passer d'une entente entre patron et salarié à une certaine tension. Ceci est plaisant à voir. Le châtain foncé britannique lui demande ensuite s'il a ce caractère à cause d'un traumatisme. Il faut dire qu'Olaf a allumé la mèche en parlant de ses parents, donc forcément, maintenant, Hayden veut connaître la suite de l'histoire. Seulement, Olaf va-t-il lui donner de suite cela ? « Oui et non. », répond-t-il. Finalement, c'est un traumatisme sans vraiment l'être... ou alors, il s'agit de multiples événements mélangés, donc certains traumatisants. Au final, seul Olaf connaît son passé. D'ailleurs, maintenant, il ne caresse plus le bras d'Hayden... mais sa cuisse. Les choses se font progressivement entre les deux hommes, et il ne faudrait pas les brusquer. « Fatigué. », dit alors Olaf en fermant délicatement ses paupières... même si les caresses se prolongent à un rythme de plus en plus soutenu au fil des minutes. Il est actuellement 1h27 et il a passé une assez longue journée. C'est un repos bien mérité qui s'offre doucement mais surement à lui. Il avait quand même du mal à quitter Hayden du regard au moment de fermer ses yeux. Malheureusement, la fatigue prend le dessus sur les sensations. C'est donc sur cette belle fin de soirée qu'Olaf s'endort... dans la love room, aux côtés d'Hayden.

Les traumatismes de son enfance ne sont pas prêts à s'ouvrir, pas ce soir. Ce soir, Olaf a d'autres idées en tête on dirait, il caresse d'abord mon bras, puis laisse fondre sa main jusqu'à ma cuisse, de plus en plus lentement, mais avec de plus en plus d'envie. La tension semble comme monter d'un cran et je le laisse s'immiscer de plus en plus prêt de moi. J'ai envie qu'il continue, qu'il s'approprie une partie de moi ce soir. Mais je me contente de le laisser faire. Aussi, lorsqu'il m'avoue qu'il sent la fatigue l'envahir, je ne peux qu'être déçu, une pointe de regrets s'emparent de moi. Je ne regrette rien de la conversation, si ce n'est qu'elle a été trop courte. Enrichissante, mais brève, ne permettant pas d'aller là ou elle aurait pu nous mener. Aux confessions et à bien plus encore. Mais il ne faut pas aller trop vite. Je sais que je vais souvent trop vite, guidé par mes pulsions. Je n'ai jamais de regret, mais je ne dois pas m'emballer à chaque fois. Avec Olaf, je dois prendre mon temps, c'est une énigme que je me plais à résoudre. Lorsque ses yeux se ferme, je me contente de souffler « Bonne nuit Olaf », puis je le laisse s'endormir et continue de le fixer pendant de longues minutes. Mes yeux se perdent sur sa barbe, ses cils, ses cheveux. Morphologiquement proche de la perfection, Olaf est un vrai plaisir pour les yeux. Aussi, je m'interdis de le quitter ce soir, et je m'enfonce sous les draps pour briser le peu de distance qu'il reste entre nous. Sans m'en rendre compte, je commence à m'endormir et alors je m'endors contre lui, mon bras vient se déposer sur son corps endormi, et je sombre à mon tour, emporté par les bras de Morphée, enveloppé contre le beau brun aux onomatopées, bercé par une conversation qui ne tend qu'à évoluer vers le bon.