16.10..16 (ft Steven)

J'arrive au hall d'entrée avec les lunettes de soleil au nez. En baissant légèrement la monture, je lance un regard mauvais au garçon de chambre. T'attends quoi pour me prendre mes valises ? Il se bouge enfin le cul. Je souffle très fort pour montrer mon mécontentement et marche vers l'accueil. - J'ai réservé une chambre. La 107. Je l'aime bien, il sait qui je suis, il ne pose pas de questions idiotes. Après qu'il m'ait donné ma clé, je me pose un peu sur les fauteuils en regardant les notifications facebook sur mon téléphone.

J'arrivais a l'hotel des anciens, tcheckais les deux-trois vigiles (mes sangs d'la veine!) et me pose au bar. J'ai rien fait de spécial de ma journée a part niquer des mères sur mes réseaux sociaux. La routine quoi. Le hall d'entrée était désert. Personne a part les larbins de l'hotel et une cagole blonde qui me fait vaguement penser a Chatte Profonde. Mais je sais que ce n'est pas elle parce que cette dernière a moins de tissus sur ses vêtements. "Un mojito!" demandais-je au serveur. Ma voix grave et mon accent marseillais portait dans toute la salle. Une fois servi, je me mets a siroter mon mojito... tout en regardant la story snapchat d'Amine Mojito.

Je lève mon regard et mime une tête de pur dégoût. y'avait l'autre kéké là, Steven. J'ai d'abord envie de lui foutre des baffes. Mais c'est tellement une tarlouze qu'il serait capable d'appeler les flics et de geindre. Non, on va rester dans le politiquement correct. - T'as pas lu le panneau ''interdit aux beaufs'' à l'entrée ? Je lance un regard bref à Steven. Franchement, on lui a menti si on lui a promit la gloire. - Un Martini. J'attends qu'on me serve mon verre, sans trop donner plus d'importance à Steven.

La blondasse vient me taper la discu, en essayant de me clasher. Ouais parfois je croise des fans d'émissions de téléréalité qui donnent tout pour me clasher et me terminer. C'est leur fantasme limite. Mais malheureusement ils n'y arrivent jamais. Je lui lance un regard noir et lui dis calmement, d'un ton méchant, aggresif, limite effrayant: "La grosse chienne j'ai l'habitude des salopes comme toi qui croient avoir un putain de répondant, elles finissent toutes le cul cassé en train de me sucer la bite. Calme ta chatte si tu veux pas finir a l'hosto.". Elle sera prévenue au moins.

Toutes ces obscénités caressent mon oreille. Ouais, ça joue le dur en balançant des insultes, mais à l'école, on le surnommait Satan petit coeur. - C'est vrai. Toi t'es un dur hein ? Toi, t'es un homme à femme. Tu te niques toutes les cagoles de Marseille, t'es un peu un caïd. Dommage, ici, tu parles à une vraie femme... Pas à Tamara ou Nauraa. Mon Martini arrive. Je bois une gorgée avant de regarder Steven dans les yeux. - Je vais te briser les couilles et les exposer comme trophée. tes boules en boucles d'oreilles et ta teub comme collier . Il est prévenu. Je réponds ensuite à un message sur Facebook.

Un dur? Un homme a femmes? Un caïd? "Je vois que tu as bien analysé mon parcours dans Secret Story.". C'est carrément le genre de meufs qui rêvent de faire une téléréalité mais qui n'en feront jamais. Je ne peux m'empêcher de rire quand elle me dit être une vraie femme. "Vous dites toutes être des vraies femmes, difficile a avoir. Mais en vrai tu n'es ni plus ni moins que Tamarachier et Puta-Nauraa: une salope qui me sucera la bite une fois arrivée dans ma chambre.". Je commande un verre de vodka et le bois cul sec, jusqu'à ce qu'elle me parle d'exposer mes couilles en collier, une connerie comme ça. Quelle fada celle là. "Si tu crois que tu me fais peur t'as tout faux. J'suis un vrai mec pas un degun qui fait l'grand alord qu'il se chie dessus. Je te le répète: je te fous a l'hosto quand je veux.". C'est même pas des paroles en l'air, juste la vérité.

Il me sort sa petite réplique misogyne. Je regarde autour de moi. Ouais, c'est bien ce qu'il me semblait, y'a personne à impressionner. - Entre rêves et réalité, tu files un mauvais coton, négro. Je suis envoyée par des forces qui te dépassent pour t'apprendre à respecter les femmes. Le monde nous appartient, tu l'apprendras très vite à tes dépends.   Une menace, une de plus. Il veut m'envoyer à l'hosto ? - J'imagine même pas à quel point tu devais te faire voler ta collation à la récré. Pour se satisfaire d'envoyer une femme à l'hôpital, faut vraiment ne pas avoir eu une enfance facile. Y'a pas de caméra, juste lui et moi. Donc c'est quand il veut pour régler ça.

Non je ne respecterai jamais les putes chiennes femmes. Arretons l'hypocrisie, ces putains ne servent qu'a nous faire a bouffer et a nous servir de vides-couilles. "Au lieu d'ouvrir ta bouche pour attirer les bites vers elle, ouvre les yeux. Les seules choses vous appartenant sont la vaiselle, le balai et la brosse pour les chiottes. Retourne faire le ménage et arrete de prendre tes rêves pour la réalité.". Elle vient ensuite me raconter de la merde, que j'ai déjà entendu maintes et maintes fois d'ailleurs. "Je me satisfais de rien du tour, juste je te préviens. Je te loge a la même enseigne que les mecs et les meufs qui veulent faire les gros durs au sang chaud avec moi. Vous n'êtes degun. Je te prends en face a face quand tu veux tu verras que tu finiras au sol en deux-deux. A moins que tu ne veuille me sucer pour calmer tes nerfs."

C'était tellement gênant. Il devenait une caricature de lui même à force. - Je crois que ton père t'a beaucoup trop baffé quand t'étais petit. Être aussi con, ça devrait pas être permis. Les chambres à gaz devraient être encore en vigueur rien que pour pouvoir t'y envoyer, putain. Je le pense sincèrement. La débilité c'est sympa, mais je commence à avoir l'impression de me remuer de la merde. - Squelette, tu me fais très peur. Je pense que je devrais arrêter de te chercher... Sinon tu pourrais me retourner avec tes 40 kilos de flotte. D'habitude, je parle coiffure et manucure avec les filles que je croise... D'ailleurs, elles en sont où tes règles ?  

C'est plutot moi qui giflait mon daron hein! Elle parle beaucoup, même trop a mon goût. Je prends mon verre et le lance sur elle. Il explose a coté, manque de chance. Je la regarde puis en m'appomrochant vers elle lui dis on ne peut plus aggressivement "Viens au lieu de parler, tu me fais perdre mon temps.". Je lui prend les cheveux et lui plaque violemment sa tête contre le sol. "Maintenant sale chienne tu fermes ta gueule si tu ne veux pas te retrouver en sang." lui chuchotais tout en continuant a cogner sa tête contre le sol. Le serveur arrive pour me dire de la lacher. Mais non je ne la lacherai pas tant qu'elle ne pissera pas le sang.

Ah, il essaye enfin de faire le bonhomme. Tête à tête, j'ai pas peur de ce sac d'os. Il se jette sur moi et me plaque au sol. J'essaye de me faufiler mais il tient bien la prise. Cette baltringue ose même pas me frapper, il se contente simplement de frapper ma tête contre le sol. Le serveur tente de nous séparer, ce qui offre un moment d'inattention à Steven. J'en profite pour le retourner et lui cracher un gros mollard à la gueule avant de lui donner des coups de poings dans la face. Plusieurs mecs de l'hôtel se ramènent. Steven pisse du sang par le nez, mais ça ne l'arrête pas. Il réussi à me retourner avant que les travailleurs de l'hôtel arrivent.

Cette clocharde essaie de me donner des coups de poings dans la gueule, en me crachant dessus. Elle vient de signer son arret de mort. J'ai un peu de sang qui sort du nez, mais c'est rien ça. Même une petite fille de six ans peut faire ça. Je l'attrape par le coup puis lui donne un gros coup de poing dans sa face. Tout en balancant le maximum d'injures me passant par la tête, je prends son verre dt lui éclate dans la tête. Je n'ai pas manqué mon coup. La voyant inerte, les larbins de l'hotel nous séparent. Elle ne bouge plus, seul le sang sur son visage est en mouvement. Bien fait. Elle sait maintenant qu'elle n'avait pas a me chercher. Ce n'est pas car je suis connu que je vais m'empêcher de niquer la race de petites salopes. On en a la preuve ici.

Je le vois prendre le verre, mais j'arrive pas atteindre sa face de rat. Il m'éclate le verre sur la tête. Le trou noir. Je ne discerne plus rien du tout mais je ressens la douleur. Finalement, tout devient doucement plus clair. Y'a de l'agitation devant moi. Ma seule pensée, c'est de lui rendre ce qu'il m'a fait ce con. Je me relève en titubant un peu et fais genre que j'arrête le combat. - C'est bon, je vais pas me salir pour ce con. Le personnel devient plus calme, trop calme. Alors que la baltringue est dos tourner, je me jette sur lui pour l'endormir. En même temps, je lui mords ce que je peux mordre dans sa sale gueule. Malheureusement, c'est la dernière offensive. Les flics arrivent et nous plaquent violemment contre le bar pour nous passer les menottes. Je tourne furtivement mon regard vers Steven, et voir son arcade sourcilière complètement défoncée me fait sourire.

Elle me nique l'arcade sourcilière, mais je reste debout, c'est bon je ne vais pas me plaindre pour ça alors qu'honnêtement ça ne me fait pas mal. Lorsque je m'apprête a lui asséner le coup final pour l'envoyer définitivement a l'hosto je vois les flics me mettre les menottes. Je gueule puis crache sur l'autre pute. Au final je l'ai bien plus blessé que moi je le suis. Encore heureux. Sur ce on se casse au poste de police, mais je vais planter l'appel du tribunal comme je le fais chaque fois.