Jour 20

J'avais mis un maillot de bain, et là j'avais envie d'y faire un petit plongeon. Directement je sautais dans la piscine pour y mouiller tout mon corps, ça faisait du bien même après une bonne douche.

Voulant m'isoler, j'arrive à la piscine... mais Léandre y est déjà. Tant pis, je me mets dans un coin discret, je m'accroupis, puis je pleure, me sentant coupable.

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J'arrive dans le jardin et aperçois au loin Vincent, entrain de chialer. Ca y est ! Ca assume plus ses petites blagues ? Mooh ! Mon pauvre petit chat sans défense ! Léandre est là lui aussi, je n'en fais pas de cas. Ce matin, je suis de mauvaise humeur et c'est Vincent le responsable. A seulement quelques mètres de Vincent, je me mets à applaudir faisant une moue assez spéciale, afin qu'il comprenne que je ne rigolais finalement pas. "Bravo hein ! Super les blagues de bon matin comme ça à verser du lait sur le lit des autres Vincent !" Je m'arrête d'applaudir, je me retrouve debout face à lui, qui est d'ailleurs assit, les genoux ramener vers le torse. "Je vais juste t'expliquer deux-trois trucs moi." Annonçais-je d'entrée, regard caché par mes lunettes de soleil. "Moi, tu me fais pas des blagues comme ça, je te l'dis direct, parce-que si tu as déjà une ennemie dans la maison, tu vas en avoir une deuxième." C'est direct et crue, mais le matin, faut pas me chercher. "C'était quoi ton but en faisant ça ? Hein ? Te racheter une image auprès du public ? Bah ça marchera pas, j'te l'dis. Ca fait trois semaines qu'on est ici, tu arrives à exister grâce à tes problèmes de jalousie, rien de plus. Donc commence pas à vouloir faire le mec drôle qui fait des blagues à tout le monde, parce-que ça fonctionne pas ! Tu te ridiculises plus qu'autre chose et tu t'abaisses à tout ce qui bouge pour te mettre en avant, pitoyable. Donc reste dans ton coin, reste à ta place et on en parle plus." Voilà qui est clair, je pense. "Là c'était un avertissement, parce-que j'te jure que la prochaine fois que tu me réveilles de cette manière, ta tête je l'encastre dans la porte du SAS." Terminé. Je tourne les talons, remonte un peu mes lunettes de soleil et quitte le jardin.

Alors que je suis en train de pleurer, Charlène vient ! Youpi, elle est gentille, elle... je pense qu'elle a bien pris le truc... en vrai, non. Elle est venue juste pour plus m'enfoncer. Pourquoi réagit-elle comme ça ? Je ne la reconnais plus. Je pensais que Charlène était la gentille fille, mais en fait, pas du tout. Donc elle me casse, elle me casse, elle me casse... et je reste silencieux. Je lui dis, d'une voix toute fragile : « Arrête, s'il-te-plaît ! ». Elle avait vraiment bien caché son jeu...

J'étais dans la piscine quand là il y a un clash juste devant mes yeux. Charlène contre Vincent, je l'avais jamais vu comme ça. Comme quoi la Charlène fragile elle n'existe pas. Pour moi c'était qu'une facette qu'elle avait voulu se donner. Mais bon dans le fond je l'aimais bien, je préférais qu'elle soit comme ça même si elle aurait jamais du faire la victime au début d'aventure. T'es sur que ça va ? demandais-je à Vincent.

Alors que je pleure, Léandre vient vers moi. Honnêtement, si c'est encore pour m'enfoncer, casse-toi ! Je pense qu'on m'a déjà bien mis à terre, là. Il s'installe à mes côtés, et me demande si je suis sûr que ça va. Première personne après Nauraa qui ne vient pas dans l'unique but de m'agresser ou de me pousser à bout ! Cela fait du bien. Afin de lui répondre, je hoche négativement la tête... avec mes larmes, j'ai trop de mal à respirer pour parler.

J'arrive près de la piscine et me fout sur un matelas gonflable, cocktail en main. Ma vie de riche commence sérieusement à me manquer.

T'inquiète pas ça va aller. dis-je en posant ma main sur son épaule. Maintenant je m'en vais de cette piscine histoire d'aller ailleurs.

Après avoir terminé mon cocktail je décide de m'en aller.

Après avoir pleuré toute la journée, je me ressaisis et je quitte la piscine.

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